Cheval de Troie US au Kazhakstan

Vu du Donbass

Tout d'abord il est important de rappeler quelques données concernant cet immense pays d'Asie centrale, qui est une autre ex-république soviétique devenue indépendante en 1991 et qui présente des enjeux géo-stratégiques majeurs :


  • Un monstre géographique : 2 724 910 km2, (9ème plus grand pays) mais avec une faible densité démographique (20 millions d'habitants) et sans accès maritime ouvert.
  • Une frontière immense avec la Russie: 6846 km.
  • 1533 km de frontière avec la Chine
  • Production pétrolière croissante (14e rang mondial)
Des réserves minières mondiales exceptionnelles :
    • 1er producteur mondial d'uranium,
    • 8% des réserves ferreuses mondiales,
    • 2ème réserve mondial de manganèse,
    • 30% des réserves mondiales de chrome,
    • 9ème producteur mondial de charbon,
    • mais aussi producteur de potassium...

Une production agricole importante:
  • Exportation de céréales et bétail

Une diversité identitaire complexe:
  • 70 % de kazhaks (majoritairement musulmans)
  • 20¨% de russes essentiellement au Nord.
  • Abrite Baikonour, la principale base spatiale russe. 

En plus de ses atouts économiques le Kazhakstan représente un maillon stratégique vital à la stabilité sécuritaire méridionale de la Russie au carrefour d'une ligne stratégique Nord Sud, (comme l'Ukraine sur le flanc occidental est au carrefour d'une ligne stratégique Ouest-Est) et à laquelle ici il faut rajouter un enjeu identique la Chine, le Kazhakstan, carrefour majeur de ses nouvelles routes de la soie.

La Russie ne peut donc se permettre de voir le Kazakhstan devenir comme l'Ukraine un porte avion continental opérant dans sa zone d'influence économique et sécuritaire vitale, Et dans le contexte catastrophique généré par le Maïdan et celui, très critique, des relations Est-Ouest que la crise ukrainienne a provoqué, il est évident que cette fois la réaction russe sera immédiate et radicale pour éviter un nouveau chaos sur son flanc Sud.


Rappel des faits 

Régulièrement le Kazhakstan, malgré une croissance économique constante depuis son indépendance, est en proie à des troubles sociaux économiques comme dans tous ces régimes oligarchiques qui ont pris en otage nombre des anciennes républiques socialistes soviétiques qu'ils ont racheté aux enchères de Gorbatchev. Mais on observe aussi de plus en plus souvent un parasitage de ces mouvements populaires par des forces subversives occidentales qui tentent de réorienter leurs revendications socio-économiques vers un changement de pouvoir radical au profit du bloc atlantiste, grâce notamment au "Soft power" des Organisations "Non Gouvernementales" étasuniennes de la nébuleuse subversive Soros que finalise le "Hard power" des factions extrémistes entrainant des foules vers des "révolutions colorées" et autres coups d'état violents.

  • Le 1er janvier, le prix du carburant (gaz liquide) a doublé,
  • Le 2 janvier des manifestations éclatent, notamment à Mangistau et Almaty,
  • Le 4 janvier, des heurts violents éclatent entre manifestants et force de l'ordre,

04 janvier 2022, violents heurts entre les policiers et 
manifestants près de la place Astana dans Almaty 
04 janvier 2022, les manifestants repoussent les 
forces de l'ordre hors du centre de Almaty 
  • Le 5 janvier, le gouvernement est limogé et l'état d'urgence instauré à Mangistau et Almaty, puis en soirée à l'ensemble du pays.

Quand protestation populaire rime avec révolution colorée

Aujourd'hui s'il est encore trop tôt pour tirer conclusions et perspectives de ces nouvelles agitations déstabilisant encore un pays frontalier de la Fédération de Russie, on peut toutefois relever que le Kazhakstan est courtisé depuis plusieurs années par les faucons de guerre de Washington car, contrôler ce pays qui est à la fois un carrefour stratégique des nouvelles routes de la soie chinoises et un glacis du flanc méridional russe, permettrait à Washington de se positionner avantageusement face à Moscou et Pékin.

Il ne s'agit pas pour moi de prendre parti dans une vision manichéiste pour telle ou telle force politique de pouvoir ou d'opposition mais de mettre en perspective régionale les enjeux et les menaces que représente le contrôle de ce maillon essentiel de l'Asie centrale qui à la jonction de l'Asie, de l'Eurasie et même dans sa partie occidentale de l'Europe.

Parmi les points communs existant entre le Kazakhstan et l'Ukraine, en dehors des enjeux et menaces géo-stratégiques déjà évoquées, c'est le profil oligarchique délétère du pouvoir en place dans lequel beaucoup d'anciennes républiques socialistes soviétiques ont sombré après leurs indépendances en 1991. 
Ces ploutocraties post soviétiques capitalistes, amorales, d'une part organisent des pouvoirs élitistes, corrompus et autoritaires hautement impopulaires et d'autre part ouvrent par cupidité leurs pays aux pires organisations d'influence occidentales dont les agendas hégémonistes sont de soumettre les "pays non alignés" à un Nouvel Mondial lui aussi ploutocratique.



1 / Un travail de sape occidental à long terme :

Le président oligarque Nazarbaïev qui a organisé le pouvoir oligarchique au Kazakhstan, a ainsi ouvert les portes de son pays aux officines étasuniennes officielles ou mercenaires qui ont opéré sous couvert d'aides économiques ou de partenariats culturels un conditionnement des mentalités à une russophobie graduelle:

Au lendemain de la braderie criminelle de l'URSS réalisé par Gorbatchev, les USA se sont précipités vers les républiques d'Asie Centrale, plus abandonnées à elles mêmes face à des défis modernes que sereinement accompagnées dans la construction de leurs indépendances. Les proies principales du Nouvel Ordre Mondial dans la région sont l'Ouzbékistan, le Kazakhstan et l'Afghanistan où Washington a finalement confié la garde du chaos aux talibans. 

Au Kazhakstan, les USA ont progressivement mis en place des programmes d'asservissement multiples (économique, idéologique et militaire) notamment en graissant les pattes des oligarques et libéraux. 

Voici quelques exemples des reptations subversives étasuniennes réalisées au Kazakhstan depuis 30 ans  : 
  • En 1992, en échange d'un accord commercial important avec Washington le Kazakhstan est approché par l'OTAN et rejoint le Conseil de coopération Nord-Atlantique piloté par l'Alliance militaire.
  • En 1993, sous couvert des programmes de désarmement nucléaire et chimique, Washington a fourni plus de 200 millions de dollars au Kazakhstan pour y implanter des ressources d'assistance technique.
  • En 1993, les USA implantent au Kazhakstan l'USAID (l’agence américaine pour le développement international) qui depuis va investir près de 2 milliards de dollars dans l'assistance technique et les investissements vers l'économie de marché mondial.
  • Depuis 1993, sous couvert de programme de santé publique (SIDA par exemple), les USA soutiennent et financent l'émergence de ONG kazakhstanaises droitdelhommistes connectée aux réseaux Soros and Co comme "US Peace Corps" par exemple.
  • En 1994, sous couvert de programmes scientifiques, les USA implantent au Kazhakstan "International Science and Technology Center" et le "Global Initiatives for Proliferation Prevention" pour décider des partenariats technologiques possibles.
  • En 1995, le Kazhakstan participe au Programme du Partenariat pour la Paix (PPP) de l'OTAN pour lequel il participe depuis à des exercices conjoints annuels de maintien de la paix, avec conseillers militaires étasuniens. 
  • En 1998, est créée une chambre de commerce américano-kazakhe qui a depuis accompagné l'implantation de plus d’une centaine de compagnies américaines au Kazakhstan 
  • En 2001, sous couvert de programmes antiterroristes les USA mettent en place un partenariat stratégique avec le Kazakhstan qui soutient logistiquement l'intervention occidentale en Afghanistan en ouvrant notamment ses bases à l'OTAN.
  • En 2002, sous couvert de programme de développement des petites entreprises à l'économie de marché, Washington qui soutient son adhésion à l'OMC signe avec  Astana un partenariat pour le développement des affaires.
  • En 2003, sous couvert de luttes anticorruption, les USA mettent la pression sur le pouvoir Kazhakstanais qui soutient alors l'intervention et la politique étasunienne en Irak jusqu'à y envoyer un contingent symbolique. 
  • En 2003, USA  et Kazhakstan s'engagent pour amorcer une coopération militaire avec la formation des forces spéciales, la modernisation de la flotte en Mer Caspienne, l'échange d'informations antiterroristes avec l'OTAN etc. 
  • En 2005, en échange de programmes bilatéraux militaro-industriels, les USA soutiennent la réélection (3ème mandat) du président Nazarbaïev lequel donne son accord à Georges W Bush pour relancer le partenariat stratégique.
  • En 2006, on dénombre 360 associations d'entreprises américano-kazhakstanaies, faisant des USA le premier investisseur étranger, dans le pétrole et le gaz (11 milliards de dollars), le service aux entreprises, les télécommunications et l’électricité.
  • En 2007, les USA en échange de leur soutien à la candidature du Kazhakstan pour la présidence de l'OSCE engagent des programmes de normalisation administrative et implantent des conseillers dans l'appareil d'Etat.
  • En 2008, les USA créent un "Centre culturel américain" à Almaty ainsi qu'un "Information Ressource Center" à Astana et parallèlement accueillent dans leurs universités 1456 étudiants kazakhs,
  • En 2009, sous couvert du programme nucléaire iranien, Barak Obama et Nazarbaïev envisagent d'implanter une banque nucléaire civil intermédiaire sous contrôle occidental au Kazakhstan pour contourner la proposition russe.
  • En 2015, le Kazhakstan devient membre de l'OMC...
  • Etc...
Malgré cette stratégie d'infiltration où apparaissent clairement les intentions subversives pro-atlantistes, les occidentaux n'ont pas vraiment réussi à minimiser les relations du Kazhakstan avec la Russie qui reste son premier partenaire historique, économique et politique, surtout depuis la démission du président Nazarbaiev et son remplacement en 2019 par un président Tokaîev qui, bien que poursuivant le système oligarchique de son prédécesseur, semble être beaucoup moins attiré par les miroirs aux alouettes occidentaux.


2 / Une crise qui arrive à point nommé pour Washington
 
Le chaos qui vient d'éclater au Kazakhstan suite à la décision irresponsable du gouvernement d'accepter une inflation inadmissible des prix des carburants profite surtout aux occidentaux qui depuis plusieurs semaines sont engagés dans un bras de fer critique avec Moscou autour de l'Ukraine et de l'OTAN.

De là à imaginer la main de Washington derrière cette éruption kazhakstanaise il n'y a qu'un tout petit pa qui se rapetisse chaque jour surtout si on considère que ces émeutes interviennent sur les frontières russes à quelques jours seulement de négociations Est-Ouest qui s'annoncent difficiles, et qui ont germé dans les villes majoritairement kazakhes où précisément sont implantées la plupart des ONG étasuniennes et pro occidentales  


Plusieurs indices immédiats font penser qu'il y a "anguille sous roche" comme par exemple :
  • Des manifestations apparues dans la communauté kazakhe sous influence occidentale, 
  • Des slogans anti-russes alors que la communauté russe est située au Nord du pays, 
  • La couverture immédiate des émeutes par la BBC, Voice of America ou Radio Liberty,
  • Une coordination des manifs par le canal NEXTA contrôlée par les services polonais,
  • Etc. 
Et certains d'évoquer, sans pouvoir à ce stade le confirmer, la figure de Mukhtar Ablyazov, un opposant au régime précèdent de Nazarbayev et aujourd'hui réfugié politique en France qui se révèle être autant un agitateur politique qu'un escroc international ayant détourné des milliards de dollars, commandité des assassinats, au point d'être inscrit dans la liste rouge d'Interpol et d'avoir plusieurs mandat d'arrêt internationaux sur sa tête. Mais la France cette pute droitdelhommistes sélective, lui a accordé l'asile politique pour la simple raison qu'il est un opposant politique au régime "non aligné" du Kazhakstan !

Le président Kassym-Jomart Tokaïev qui succéda à Noursoultan Äbichouly Nazarbaïev; le 1er président du Kazhakhstan indépendant (29 ans de mandats renouvelés) a mené un contre feu radical et sur deux directions pour tenter de stopper lette crise explosive: 
  • En limogeant le gouvernement et inversant la flambée des prix du carburant il sanctionne une gestion économique suicidaire et entend la colère de la population.
  • Puis, en engageant une répression policière sévère à l'encontre des fauteurs de troubles et des casseurs, il entend également maintenir l'Etat de droit dans le pays.
Et surtout en menant cette double réaction à la fois autoritaire et consensuelle il sonde les manifestants pour définir si leurs revendications socio-économiques somme toute légitimes après une hausse de 100 % des prix du carburant ne cachent pas en réalité le projet plus radical de réaliser un coup d'Etat pur et simple au profit d'intérêts étrangers.

Le fait est que loin de se calmer, malgré le limogeage du gouvernement, les manifestants se radicalisent à la fois dans des violences de plus en plus chaotiques et des discours de plus en plus russophobes. 

Ainsi en cours de journée, de nouvelles revendications exigeaient ;
  • La démission de l'ensemble de l'appareil d'Etat et du pouvoir présidentiel,
  • La création d'un gouvernement intérimaire composé de manifestants actifs, 
  • La tenue de nouvelles élections. 
Mais aussi, et très éloignées de la crise des prix du carburant :  
  • Le retrait du Kazakhstan de toutes les alliances avec la Russie, 
  • La qualification de la période soviétique comme de crime contre ses pays satellites,
  • La libération de tous les prisonniers politiques.
Pour celles et ceux qui se souviennent des revendications du Maïdan en janvier et février 2014 évoluant d'une revendication socio-économique vers un discours politique russophobe, ils e peuvent que constater que celles des émeutiers du Kazhakstan en sont l'exacte copie, conforme à la même dictée étasunienne. 

Dès lors, il apparait clair que ces manifestations, même si elles ont une dimension initiale populaire et sincère se sont transformées en cheval de Troie pour mener un nouveau "chaos constructif" pour reprendre le terme cher aux faucons américains dans leur stratégie de renversement des pouvoirs non alignés et surtout ceux qui disposent de ressources naturelles vitales importantes ou qui font partie de la zone d'influence économique et sécuritaire russe. Or le Kazakhstan coche ici à toutes les cases pour devenir une privilégiée d'un Nouvel Ordre Mondial réactivant à pleine vitesse une Guerre Froide 2.0.

Le mode opératoire, les images des affrontements, les revendications russophobes jusque dans le déroulement de la crise rappelle étrangement la crise du Maïdan par laquelle l'Europe a replongé dans une nouvelle confrontation Est-Ouest exponentielle et très dangereuse pour la paix régionale mais aussi mondiale. 

Mais aujourd'hui cet autre feu kazakh allumé aux portes de la Russie, si il a la même couleur et odeur il présente des différences importantes qui d'ailleurs confirment l'hypothèse qu'il est bien prémédité et télécommandé et semble pressé par un calendrier global immédiat qu'il veut rejoindre alors que son prédécesseur ukrainien était resté concentré à Kiev et avait mis 3 mois à germer. 
  • Primo, si les troubles commencent effectivement à Janaozen puis Aktau, dans l'Ouest du pays, on les voit s'étendre beaucoup trop rapidement dans de nombreuses villes du pays pour qu'il n'y ait pas eu de préparation et coordination du mouvement.
  • Secundo, les violences éclatent après seulement 3 jours de manifestations et une retenue initiale des forces de l'ordre qui ont même préféré évacuer des centres villes, révélant également ici une coordination et une intention putschiste.
  • Tertio, tout comme sur le Maïdan avec les hooligans néo-nazis et autres paramilitaires bandérsistes, on voit ici des bandes armées locales (gangs mafieux kazakhs) initier également des émeutes et les attaques contre les représentants et bâtiments gouvernementaux. 
  • Quarto, les émeutiers ont rapidement pris pour cible des bâtiments officiels, des gares de transport aérien ou ferroviaire dans des assauts aux tactiques et des coordinations obligatoirement  préméditées depuis longtemps
Un premier bilan provisoire au 6 janvier faisant état pour la seule ville d'Almaty de 13 tués parmi les forces de l'ordre (dont 2 décapités) et plus de 300 blessés. Côté destructions, plus de 300 magasins ont été pillés et plusieurs bâtiments administratifs incendiés. Les dégâts occasionnés par les émeutiers dépassent déjà 92 millions de dollars. 


3 / Une réaction russe immédiate, légitime et radicale

Alors que dans le Nord Est du Kazakhstan les populations russes et russophones qui sont plusieurs millions, lèvent des groupes d'autodéfense dans leurs régions, motivées par les slogans russophobes de plus en plus violents animant les émeutes en cours, le Kremlin, pour ne pas répéter les erreurs de 2014 où il avait laissé le Maïdan ukrainien dégénérer en coup d'Etat, a réagit au quart de tour et de façon radicale.

"Wagner", une société privée de sécurité russe au services des intérêts de la Fédération de Russie

Après avoir appelé à une résolution pacifique de la crise kazhakstanaise, le président russe a rencontré en urgence son homologue du Bélarus pour répondre militairement à la demande d'assistance adressée par Astana à  la CEI face à une situation échappant à son contrôle.

Ce 6 janvier, l' Organisation du Traité de Sécurité Collective  a confirmé l'envoi d'un force pour rétablir l'état de de droit au Kazakhstan, tandis qu'une première unité de 300 hommes de la société Wagner serait déjà arrivée depuis 24 heures pour sécuriser les aéroports qui seront vraisemblablement utilisés pour projeter cette force de réaction rapide de l'OTSC.

Des forces spéciales russes appartenant aux 76ème division d'assaut et 45ème brigade spéciale aéroportées sont déjà à l'œuvre sur le terrain.

Une force multinationale de maintien de la paix
est en cours de déploiement au Kazakhstan sur
demande de son gouvernement et en conformité
avec les accords de sécurité collective régionale.
Cette force qui sera composée d'unités venant de 
Russie, du Belarus, d'Arménie, du Tadjikistan et 
du Kirghizistan. Des unités aéroportées russes sont
déjà arrivées pour sécuriser des points sensibles.

A l'heure où j'écris ces lignes les infos qui tombent en cadences infernales sur les réseaux militaires et civils du net confirment la réaction rapide et radicale des forces de l'ordre et des soldats arrivant sur place pour rétablir l'ordre, et même si les troubles et les violences continuent, on peut espérer voir cette folie criminelle être rapidement matée et avec la violence adéquate nécessaire.

Si l'embrasement du Kazhakstan était un test des occidentaux pour jauger la détermination russe à défendre ses lignes rouges avant les négociations Est-Ouest de la semaine prochaine, il a pleinement confirmer que la patience du Kremlin appartenait désormais au passé et qu'il ne prend plus désormais de gant pour défendre sa zone d'influence sécuritaire !

8 ans après les émeutes du Maïdan, la Russie a enfin sorti les griffes.

Mieux vaut tard que jamais !

Erwan Castel

Et pour finir en riant (c'est à l'Est la période de Noêl) voici la dernière blague de l'Union Européenne datée de ce 6 janvier 2022:

"L'UE appelle également les autorités à respecter le droit fondamental 
de manifester pacifiquement et à la proportionnalité dans l'usage de la 
force pour protéger leurs intérêts légitimes de sécurité et pour s'acquitter 
de leurs obligations internationales". Service de politique étrangère de l'UE0
"Manifestation pacifique" version démocrate kazakh !

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