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Affichage des articles du mai, 2020

Dans les yeux de ceux qui restent

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Une mère du Donbass et son fils à Trudovsky près du front dans le Sud Ouest de Donetsk Photo Svetlana Kissileva On peut observer dans le traitement informatif d'un conflit 2 ornières dans lesquelles ont tendance à glisser ceux qui cherchent à rendre compte des événements s'y déroulant: celle de ne montrer que l'action éclatante des uns et des autres et ainsi de se faire l'écho des batailles et manifestations publiques... et celle se contenter d’ânonner des communiqués officiels manichéens et leurs poncifs propagandistes vers d'autres publics qui sont hors de leur portée immédiate. Je pense pour ma part que ces 2 missions sont utiles pour comprendre et faire comprendre et mémoriser pour l'Histoire le déroulement et l'évolution d'un conflit, surtout à une époque post-moderne où la guerre de l'information est quasi aussi vitale que les guerres militaires, économiques ou politiques. Mais voilà, les combats militaires et les communiqués politiques ne sont

"L'enfer sur terre !"

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Sur les réseaux sociaux on trouve des dizaines de vidéos, dont certaines sont même réalisées par les forces ukrainiennes et qui montrent quotidiennement les bombardements de Kiev sur les civils du Donbass, comme cette courte vidéo prise par une femme apeurée depuis le couloir de sa cave où elle se réfugie depuis 6 ans avec sa famille et ses voisins... un "cauchemar" au coeur de l'Europe passé sous silence par cette opinion occidentale autoproclamée "internationale et droitdel'hommiste" ! 29 mai 2020, nouveau bombardement ukrainien du village de  Yasnoye sur le front de Yasinovataya, au  Sud de Donetsk. Lors de ce bombardement de Yasnoye, plusieurs maisons ont été endommagées dans les rues Shorsa, (n°27, 28), Valova, (13), Chapaeva, (plusieurs appartements au 9), ainsi que des voitures et des gazoducs.Et  Voici le cri de détresse d'une mère de famille de ce village pris en otage depuis 6 ans par la guerre : «Le village de Yasnoye près de Dokuchaievsk est

Collabos français et néo-nazis ukrainiens

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N'en déplaise aux nationalistes français qui se gargarisent avec leur mythe national, la collaboration avec l'envahisseur a toujours dominé la mentalité française au cours des "heures les plus sombres" de son Histoire, collaboration passive ou active qu'elle soit la conséquence d'un ralliement idéologique, d'un survivalisme égoïste, ou d'une servilité maladive au pouvoir... Force est de constater par exemple que les résistants français   prenant les armes face  aux envahisseurs nazis ne sont malheureusement que l'exception héroïque et mythifiée confirmant la tendance veule et lâche du reste de la mentalité française  (et je n'évoque pas les résistants de 1944 qui eux n'ont brandi que des tondeuses) Cette mentalité française abjecte est toujours d'actualité,  qu'elle soit active comme dans le sadisme de ses prétendues "forces de l'ordre" républicaines ou passive comme dans la servilité d'une population dont les rare

Le point de non retour

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Il y a 6 ans, les orages d'acier ukrainiens s'abattaient sur le Donbass, pour "punir" la résistance à la croisade russophobe du nouveau régime de Kiev vomi par le Maïdan. Après les massacres d'Odessa et Mariupol menés par les paramilitaires néo-nazis, c'est au tour de l'armée régulière d'intervenir dans les jeunes républiques autoproclamées de Donetsk et Lugansk, avec des frappes aériennes et terrestres disproportionnées et meurtrières. Face à ce décharnement de haine, la peu mais surtout la colère s'empare de cette population qui ne voulait que pouvoir continuer à vivre selon ses traditions, sa culture russe et des relations avec la Russie où quasiment tous ont encore de la famille. La guerre, les femmes et les hommes du Donbass l'ont accepté plutôt que l'humiliation et l'ostracisation d'eux mêmes par les bandéristes pro-atlantistes de Kiev. Il se trouve des personnes vivant hors des républiques pour dire, "la rébellion du Don

Des chiens enragés !

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Voici Igor, un jeune enfant de de Staromikhailovka, dans l'Ouest de Donetsk. Son  quartier a été bombardé le 22 mai 2020 par les forces armées ukrainiennes. Sont  visibles derrière ce "dangereux terroriste" du Donbass l'entonnoir creusé par  l'explosion  de l'obus  et la gerbe d'éclats qui a griffé le mur de gauche. Il est difficile de ne pas être tenté par la grossièreté lorsqu'on évoque les comportements ukrainiens vis à vis de la population russe du Donbass, qu'ils soient militaires ou politiques tant ils s'apparentent à ceux d'une meute de chiens enragés ayant totalement perdu la raison ! Depuis le mise en alerte de combat des forces républicaines et l'autorisation de riposter avec tous les moyens à disposition, les forces ukrainiennes, sur le seul front de la République Populaire de Donetsk, ont perdu en moins d'une semaine 27 soldats dans les tirs de contrebatteries républicains qui ont également détruit 2 BRDM automitrailleus

L'ultimatum de Kiev

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En réponse à l'augmentation des bombardements ukrainiens sur le front du Donbass et en particulier sur les zones résidentielles civiles où 19 victimes ont été dénombrées depuis début mai (1 tuée et 18 blessés dont 6 enfants) les républiques populaires de Donetsk et Lugansk dans un avertissement au régime de Kiev ont décrété l'état d'alerte maximum pour leurs forces de défense (milice et police) et s'autorisent désormais à riposter avec leurs moyens lourds. Sur le front, et malgré ces avertissements et les premières ripostes républicaines, non seulement les forces armées ukrainiennes poursuivent leurs provocations sur la ligne de front et les zones résidentielles qui lui sont proches, mais Kiev vient de lancer un ultimatum en forme de calendrier aux républiques du Donbass et à travers elles à la Russie qui les soutient. Avec ostentation et arrogance les forces ukrainiennes poursuivent leurs crimes de guerre contre les populations civiles de Donbass. Quelques exemples: Ve