Quand la Mort a un air de Justice
"1 de moins", pourrait-on dire, mais sans haine ni joie, car la mort d'un ennemi reste aussi la mort d'un être humain qu'il ne faut jamais oublier pour ne pas devenir comme ce colonel ukrainien Sergey Gubanov, tué sur le front de Lugansk lors d'une mission de "Opération des Forces Combinées" qui a succédé à l'Opération Spéciale Antiterroriste lancé par Kiev en 2014 contre les populations du Donbass.
Gubanov commandait le bataillon spécial ukrainien "Lugansk 1", unité composée de volontaires issus des milieux radicaux nationalistes, des paramilitaires néo-nazis et autres russophobes hystériques en manque de sensation forte. Cette unité s'est rendue tristement célèbre par ces crimes de guerre répétés sur le front et ses exactions contre les populations civiles des territoires des républiques occupés par Kiev.
Après la mort d'un des commandants en second du régiment Azov en avril dernier sur le front de NovoAzovsk (Sud RPD), c'est dans la soirée du 20 mai, près du village de Trekhizbenka, dans le district de Novoaydarsky que cet autre "punisseur" du Donbass a été éliminé par un tir direct sur sa position et 3 autres soldats ukrainiens grièvement blessés. C'est le service de presse du Ministère ukrainien de l'Intérieur qui a rendu public sa mort. Le punisseur a été détruit était dans la soirée du 20 mai "Le commandant du bataillon, le colonel de police Gubanov est décédé, trois autres soldats ont été grièvement blessés. Ils sont soignés par des médecins d'un hôpital militaire",
Ce type d'action, ciblée et précise qui décapite une unité coupable de nombreux crimes est la riposte idéale qui s'inscrit dans une justice des armes, légitime et radicale, qui devrait faire réfléchir les autres soudards de cet acabit venus saigner le Donbass....
Le "punisseur" a finalement été puni pour ses crimes...
Au suivant !
Erwan Castel