Depuis 2013 Erwan Castel publie très régulièrement ce qui se passe au Donbass où il est arrivé début 2015. Ceci est donc une description détaillée étalée sur 9 années avec photos et vidéos à l'appui. Depuis le 24 février l'OMS est décrite avec tous les détails.
Tout est accessible via les archives.
Au Kazakhstan la vérité fait surface
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L'intervention militaire de la Russie et de 5 autres pays de l'OTSC est un total succès et le retrait de ces forces qui ont appuyé la sécurisation du pays pendant que l'armée kazakhstanaise rétablissait l'ordre dans les villes en proie aux émeutiers, commencera le 13 janvier prochain.
L'OTSC, articulée autour des capacités militaires russes de pouvoir projeter sans délai des forces massives à des milliers de kilomètres de leurs bases, apparait désormais comme l'équivalent de l'OTAN, à la grande différence près que, contrairement à l'alliance atlantique qui est devenue une arme offensive aux ordres de Washington, cette organisation de défense n'intervient que dans des missions défensives et sur demande des Etats concernés.
Cette intervention fulgurante de la Russie pour venir en aide au Kazakhstan a complètement décontenancé la Maison Blanche dont le secrétaire d'Etat a envoyé une demande balbutiante au président Tokaïev, lui demandant pourquoi il avait demandé à l'OTSC qui est sous commandement russe d'intervenir pour l'aider à rétablir l'ordre dans son pays (comme si le Kazakhstan pays souverain d'Asie centrale avait des comptes à rendre à Washington !)
10 jours après le début des manifestations qui ont plongé le Kazakhstan au bord d'un chaos mortel, et tandis que l'ordre revient dans le pays grâce à l'appui des soldats de la paix de l'OTSC mené par la Russie, la vérité commence à se frayer un chemin au milieu des exagérations propagandistes et on peut dire aujourd'hui que ce pays qui est la clef de voûte de l'Asie centrale a été victime à la fois de l'incurie d'un pouvoir oligarchique finissant, provoquant une guerre de clans politiques et de revendications socio-économique populaires et légitimes aux manifestations parasitées par des mafias locales et des agents étrangers.
Pour résumer la crise majeure qui frappe le Kazakhstan est la conséquence du pourrissement d'un pouvoir oligarchique qui non seulement a failli à ses devoirs socio-économiques mais a également ouvert les portes du pays à des officines subversives étrangères qui ont facilement organisé sur l'impopularité du pouvoir des réseaux pour initier et encadrer des soulèvements populaires au profit d'un basculement du pays dans le camp occidental. Le doublement du prix du carburant (de 60 à 120 tenge) aura suffit à mettre le feu aux poudres.
Avant que n'interviennent la Russie, l'officiel président Tokaiev restait l'otage du système mis en place par son prédécesseur Nazarbayev qui, après 29 ans de pouvoir oligarchique sans partage, s'était en réalité juste retiré dans l'ombre d'un Conseil de Sécurité national d'où il continuait à diriger un appareil d'Etat dont nombre de responsables lui étaient redevables. Après que Nazarbayev ait démissionné de ses fonctions au Conseil de sécurité (au profit de Tokaïev) et au lendemain de l'arrivée des forces de l'OTSC, le discours officiel a nettement changé :
S'il est toujours question d'une tentative de coup d'Etat ayant instrumentalisé une protestation populaire, les communiqués ont abandonné le fantasme initial d'une invasion de 20 000 combattants étrangers envahissant les rues d'Almaty (même si effectivement quelques dizaines de mercenaires y ont été tués ou arrêtés) pour se concentrer sur des trahisons au sein des services de sécurité qui ont laissé faire et pour certains même aider les émeutiers tout en reconnaissant par les réformes engagées, la légitimité de la contestation populaire.
Dans un communiqué récent, le président Tokaïev, certainement libéré du système Nazarbayev par l'intervention de l'OTSC qui a autant sécurisé les enquêtes internes autant que les sites extérieurs, a déclaré :
Que le Kazakhstan a subi une tentative de coup d'Etat,
Que les services de sécurité ont au couvert et même participé aux troubles,
Que l'armée est restée loyale et efficace, et a rétabli l'Etat de droit avec l'aide de l'OTSC,
Et surtout:
Il accuse un groupe d'oligarques du clan Nazarbayev d'avoir provoquer cette situation en s'éloignant des intérêts du peuple, pour récupérer tous les bénéfices de la croissance économique du Kazakhstan.
Il accuse les douanes (appartenant aux services de sécurité) de ne pas surveiller correctement la frontière chinoise, laissant et participant au passage de milliards de dollars sans contrôle, donc sans taxe.
Parmi les mesures immédiates prises
Un audit des banques et fondations appartenant à cette oligarchie pour reprendre de l'argent et en faire bénéficier le pays et le peuple.
Suppression de plusieurs taxes et gel des salaires des fonctionnaires pour 5 ans.
Retour des prix du carburant au niveau précédent la crise....
Qu'en est-il des trahisons internes kazakhstanaises ?
Dans ce domaine un brouillard persiste encore quant aux tenants et aboutissants des implications internes aux manifestations mais on peut observer qu'en plus du limogeage du gouvernement, une épuration est en cours dans l'appareil d'Etat kazakhtanais et notamment au sein du KNB, le Comité de Sécurité Nationale du Kazakhstan:
Nazarbayev, l'ancien président du KNB a (été) démissionné du poste de Directeur, qui aujourd'hui est occupé par le président Tokaiev lequel peut enfin peut prendre possession de ses pleins pouvoirs.
Karim Massimov, l'acien directeur du Comité de Sécurité National a été arrêté pour avoir caché des informations "sur des camps d'entraînement de militants islamistes dans les régions montagneuses du pays".
Deux autres directeurs adjoints du KNB ont été également arrêtés pour leurs responsabilités dans la crise survenue et les émeutes qui ont porté atteinte à la sécurité nationale du Kazakhstan.
De plus des connexions ont été révélées entres ces traitres et des oligarques très proches de Nazarbayev, ce qui confirme l'existence d'une opposition entre l' oligarchie installée et les vues politiques du président Tokaïev qui voulait engager des réformes anticorruption. Et c'est là qu'apparait toute la perversité d'une oligarchie corrompue par les USA en échange d'ingérences croissantes occidentales, qui va tenter de renverser l' "empêcheur de tourner en rond" par ceux là mêmes qui souffrent de leur système capitaliste.
Et là encore un parallèle est à faire avec les événements du Maïdan ukrainien : lorsque le président Ianoukovitch ne cédant pas au chant des sirènes occidentales et abandonne le projet économique avec l'UE, les oligarques ukrainiens comme Korchinsky vont exciter des manifestations populaires avec des éléments extrémistes connus des services de sécurité corrompus du SBU pour provoquer des heurts et radicaliser le mouvement vers un coup d'Etat. Ainsi comme plus tard au Kazakhstan, les services de sécurité ukrainiens ukrainiens ont laissé se développer des camps d'entrainement paramilitaires de l'organisation néo-nazie Trident de Dmitry Iarosh dont le parrain n'est autre que Valentin Nalyvaichenko, un des directeurs du SBU ! (on retrouvera cette implication de membres des services de sécurité plusieurs fois comme par exemple lors du massacre d'Odessa où ils couvrent les radicaux néonazis opérant contre les manifestants fédéralistes).
Et la triangulation mondialiste entre USA, oligarchie locale et extrémistes utiles qui a opérer la bascule de l'Ukraine dans le camp occidental apparait encore au Kazakhstan, les radicaux islamistes prenant la place des radicaux bandéristes dans le rôle des idiots utiles de l'impérialisme mondialiste:
Et comme par hasard ! qui retrouve t-on sur cette photo prise en 2015 au Kazakhstan ? : Joe Biden, alors vice Président des USA et son fils Hunter Biden, accompagnés de Kenes Rakishev (à gauche) un des plus riches oligarques du Kazakhstan et... Karim Massimov, le Directeur du Comité de Sécurité Nationale du Kazakhstan. Le businessman Hunter Biden, qui profite depuis des années du népotisme de son paternel, est en affaire avec Kenes Rakishev, au Kazakhstan mais aussi en Ukraine où il est placé au conseil d'administration de Burisma, une société holding gazière ukrainienne, au lendemain du coup d'Etat du Maïdan soutenu par l'administration Obama. Quant à Karim Massimov, il ouvre les portes du KNB aux services occidentaux via des partenariats "antiterroristes"...
Je pense qu'il n'est pas nécessaire de faire un dessin pour mieux comprendre...
Qu'en est-il des responsabilités étrangères dans le chaos ?
Aujourd'hui il est évident que les chiffres annoncés initialement concernant les effectifs de d'agents étrangers dans les émeutes ont été largement exagérés pour détourner l'attention d'e la légitimité d'un mouvement de protestation populaire (qui dans la majorité des villes n'a pas dégénéré en émeutes violentes) amalgamant les manifestants avec ceux des émeutiers et ceux des émeutiers avec les quelques agents étrangers repérés. Cependant cela ne veut pas dire pour autant que les accusations d'ingérences étrangères sont des allégations totalement mensongères.
Plusieurs indices montrent que des agents étrangers pro occidentaux ou pro turcs ont été effectivement actifs dans cette révolution ratée :
Primo : un réseau important d'ONG étasuniennes du réseau Soros, de conseillers militaires de l'OTAN, de sociétés économiques occidentales, d'associations culturelles et droitsdel'hommistes étasuniennes s'est progressivement implanté au Kazakhstan en graissant au passage les pattes des oligarques locaux (voir l'article ici).
Secundo : une coordination pilotée de l'étranger via les réseaux internet des actions de déstabilisation, dont la rapidité des actions, les moyens dédiés et l'organisation démontrent une préméditation et une préparation bien antérieure à cette hausse des prix qui a déclenché les manifestations.
Tertio : la présence effective, bien que faible, d'étrangers parmi les émeutiers, et dont certains ont été payés pour participer aux manifestations et que l'on retrouve aux premiers rangs des émeutiers avec les extrémistes locaux (ce qui n'est pas sans rappeler la procédure employée sur le Maïdan),
Dans un article précèdent sur le Kazakhstan, j'avais évoqué le rôle, avoué par lui-même, de l'opposant politique et escroc international Mukhtar Ablyazov dans la coordination des manifestations, ainsi que les connexions des émeutiers avec le réseau terroriste "Etat Islamiste".
Et d'autres noms très intéressants apparaissent chaque jour comme par exemple celui de Andreï Nikolaievich Garbouziouk qui est un des administrateurs des réseaux sociaux chargés d'informer et coordonner les manifestations au Kazakhstan. Or, ce Garbouziouk, n'est ni plus ni moins qu'un lieutenant colonel des forces armées ukrainiennes chef l'unité militaire A2455 appelée du 83ème 83e TsIPSO qui est un "Centre d'informations et d'opérations psychologiques" basée à Odessa !
DCK un des réseaux utilisés pour informer et coordonner
les actions subversives au Kazakhstan et qui a permis de
repérer les agents ukrainiens à l'œuvre dans cette crise.
Cet officier ukrainien, né le 13 décembre 1981 dans le village de Novaya Chertoriya district de Lyubarsky, région de Jitomir est diplômé de l'Institut militaire d'électronique radio. Garbouziouk travaille en étroite collaboration avec Ablyazov planqué à Paris derrière un statut de réfugié politique et des ressortissants kazakhstanais vivant en Ukraine comme par exemple Eldos Nasipbekov (23 ans) et Zamanbek Tleuliyev (27 ans), 2 ressortissants kazakhs qui opèrent sous contrôle des services spéciaux ukrainiens (SBU) et d'agents étasuniens dans une antenne kiévienne du "DCK", ("Choix Démocratique du Kazakhstan") une ONG étasunienne appartenant aux réseaux Soros. Ensemble ils ont créé le "quartier général du DCK" en Ukraine.
Par ailleurs, plusieurs adresses moscovites (par exemple l'association "Legalis"') ont été repérées dans ce réseau ukraino-kazakhstanais, ce qui explique probablement l'arrestation d'une trentaine de sympathisants kazakhtanais pro occidentaux en Russie impliqués dans les actions subversives en cours.
Kassym-Jomart Tokaïev, président de la République du Kazakhstan depuis 2019
Exit le système "Nazarbayev" pourrait-on dire, et même si ce dernier n'est pas encore ponté du doigt directement il y a de grande chance que la capitale Nour Oustan (prénom de Nazarbayev) retrouve un jour prochain celui d'Astana et que soient virées du pays les ONG occidentales et autres partenariats atlantistes qui mènent depuis des années des campagnes subversives anti-russes dans le pays.
Même si bien sûr il faudra attendre les actes pour juger de la sincérité du président Tokaïev, et que ce dernier devra probablement faire des compromis pour assurer une réforme stable de l'appareil d'Etat, on peut cependant relever avec optimisme ses déclarations d'intentions formulées ce 10 janvier 2021 qui prône l'instauration d'un contrat économique social avec les peuples du Kazakhstan:
1. Le Kazakhstan entend mettre fin au système oligarchique et devenir un État méritocratique, 2. En septembre sera présenté un ensemble de réformes socio-économiques structurelles,
3. La société "Opérateur ROP", de Aliya,la fille de Nazarbayev fermée (300 millions $ volés)
4. Tous les oligarques seront obligés de donner de l'argent à un fonds social populaire,
5. Le moratoire sur les inspections des participants aux marchés publics a été levé.
6. Réforme du marché des carburants pour réguler plafonner les prix,
7. Garantie des investissements et actifs sur le territoire du Kazakhstan.
8. Lutte contre bureaucratisation et réforme "pour le rapprocher du peuple" de l'appareil d'État,
9. Numérisation des procédures administratives,
10 Renforcer la lutte contre le chômage et les aides aux jeunes,
Etc...
Exit donc le système Nazarbayev, et même si ce dernier ne sera pas probablement inquiété son empire financier et ses réseaux d'influence s'effondreront rapidement sous la menace de haute trahison pesant sur leurs acteurs. Espérons qu'une nouvelle ère de stabilité et surtout de prospérité sociale commence au Kazakhstan.
Mais surtout, cette crise majeure que vient de traverser le Kazakhstan et où pointait sans aucun doute une tentative de coup d'Etat pour finaliser la bascule occidentale du pays commencée sous couvert d'une oligarchie corrompue a non seulement échoué mais même, au grand dam de Washington, en plus de libérer les pouvoirs présidentiels des griffes d'une oligarchie contrôlée, cet échec a opéré un retour radical d'Astana dans la zone d'influence de la Russie, et sous l'œil bienveillant d'une Chine avec qui elle est partagée.
Sur cette carte des projets de développements économiques sino-russes, qui sont le cauchemar de l'impérialisme étasunien en Europe on voit bien l'importance cruciale du Kazakhstan et la nécessité pour Washington de le contrôler, en plus de sa position stratégique aux frontières de la Russie.
Et quand revoilà la pourriture française...
Il est certain que d'autres dossiers pourris et connexions nauséeuses vont remonter à la surface de ce grand nettoyage des égouts kazakhstanais et je ne serai pas surpris de voir la France s'illustrer ici encore dans le domaine des coups tordus profitant aux intérêts de son complexe militaro industriel mondialiste.
En effet pour ne citer qu'un volet de la puanteur mondialiste française il faut rappeler l'importance que revêt le contrôle des importations d'uranium pour Paris et qui conditionne une grande partie de sa politique néocoloniale criminelle en Afrique de l'Ouest, laquelle est aujourd'hui mise à mal par le renversement de plusieurs de ces laquais locaux. Or face aux risques d'émancipation de la "Françafrique", sur fond de crise énergique majeure en Europe augmentant la productions électrique nucléaire française, le Kazakhstan, qui est le 1er pays exportateur d'uranium avec 40% de la production mondiale, devient pour Paris la cible prioritaire du marché de l'Uranium.
Mais au Kazakhstan, pour les industriels français "ça coince" aussi, car si depuis l'ouverture du pays aux investissements occidentaux, le français "Orano "et le canadien Cameco s'y sont précipités pour en extraire l'uranium, les parts de l'entreprise publique locale "Kazatomprom" avec qui ils sont légalement tenu d'établir un partenariat, dans la joint-venture Inkai ,sont brutalement passées de 40 et doivent atteindre 60% du marché... en 2022 !
Rajoutez à cela que le principal opposant politique kazakhstanais s'est réfugié à Paris pour fuir la justice de plusieurs pays, et que la France, tout comme le Canada, sont les larbins zélés d'un l'impérialisme étasunien qui rêve de pouvoir faire pression sur les exportations d'uranium à destination de la Russie et de la Chine etc On voit ici qu'un coup d'Etat au Kazakhstan consolidant un système oligarchique pur et dur où l'économie serait donnée à des intérêts privés occidentaux croissants intéresse pleinement les vautours financiers français autant que les faucons de guerre étasuniens. Convergence des intérêts et des méthodes....
Car derrière chaque révolution colorée, coup d'Etat se cachent toujours sous les belles banderoles droitdelhommistes vantant les avantages de la démocratie, la réalité d'une dictature ploutocratique mondialiste aliénant les peuples à sa marchandise liberticide.
Ce qui est certain c'est que le président Kassym-Jomart Tokaïev doit se souvenir aujourd'hui de la justesse de la remarque du président Poutine lors de son intervention à la réunion du club du Valdaï en 2019 :
Lors d'une réunion du Valdai International Club, le président du Kazakhstan a
souligné à quel point il était bon que son pays renonce aux armes nucléaires et
et reçoive en retour des investissements étrangers. Alors, concluant l'intervention
optimiste de son homologue kazakhstanais, Vladimir Poutine a lancé sur le ton de
la plaisanterie : "Saddam Hussein le pensait également !"
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Sergeï, témoin engagé d'une déchirure européenne Serge¨Munier sur le front de Peski en 2014 Sergeï Munier est un des tout premiers volontaires a avoir rejoint les rangs de la milice républicaine lorsqu'elle s'opposait en 2014 à l'agression lancée par Kiev contre les manifestants du Donbass, et qui par la violence disproportionnée d'une "Opération Spéciale Antiterroriste" dictée par Washington a transformé une revendication fédéraliste en rébellion séparatiste. Sergeï a cette qualité rare d'avoir su fusionner un engagement physique sur le front du Donbass avec une analyse pertinente et dépassionnée du conflit, indépendante des fanatismes propagandistes qui imposent de chaque côté de la ligne de front une vision logique mais partiale de cette guerre insensée qui fracture douloureusement des milliers de familles depuis bientôt 3 ans. Son témoignage est pour tout cela très important, car en plus d'une personnalité franche et attachante, il apporte une
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