Retour sur un massacre

Depuis le coup d'Etat du Maïdan, les massacres commis par les soudards ukrainiens, qu'ils soient groupes paramilitaires, bataillons spéciaux ou forces régulières sont systématiquement passés sous silence par les médias occidentaux thuriféraires d'une propagande russophobe hystérique et participant activement à l'impunité et la continuation des crimes de guerres de Kiev. Jusqu'à présent les victimes des soudards ukrainiens étaient des russophones, des russes ou des pro-russes, et donc pour la doxa manichéiste occidentale pratiquant le 2 poids 2 mesures jusqu'à l'inversion accusatoire sans vergogne, ils étaient ignorés voire jugés responsables de leur propre mort...

Seulement voilà, ce 29 novembre 2021, des soudards de Kiev ont perpétré un nouveau massacre, cette fois sur la frontière bélarusse contre un groupe de migrants tentant de traverser la région de Tchernobyl.

1 semaine s'est écoulée depuis la tuerie ukrainienne et pas un seul média occidental n'a traité le sujet alors que d'habitude ils font des Unes interminables lorsqu'un même migrant syrien, afghan ou libyen se noie en tentant de traverser la Méditerranée ou la Manche. Cette nouvelle omerta hallucinante des responsables politico-médiatiques occidentaux prouve bien s'il en était encore besoin leur complicité aux crimes de guerre commis par le camp occidental, vous savez, le camp de la démocratie et des.... "droits de l'Homme" !!

Le 29 novembre, à 3h50 du matin, un groupe de migrants a été pris 
en embuscade près de village de Priluki par des soldats ukrainiens 
qui, après avoir ouvert le feu sur ces civils désarmés et non agressifs 
les ont froidement achevés avant de faire disparaître leurs corps.
Dans cette vidéo ukrainienne on peut voir : 
à 00'07" les tirs commencent, reflux précipité du groupe qui tombe sous les balles.
à 00'13" les soldats donnent l'assaut vers le groupe
à 00'20" le soldat au premier plan ouvre le feu sur les survivants en fuite
à 00'27" les 2 soldats en arrière plan achèvent les blessés au sol

Et ces "ukrops", confirmant qu'ils sont aussi crétins qu'assassins ont publié le 1er décembre cette vidéo "politiquement incorrecte" sur leurs réseaux sociaux, provoquant un vent de panique dans les sphères ukrainiennes qui ont tenté vainement d'effacer toute trace de ce massacre aussitôt démenti par ces chers démocrates droitdelhommistes kiéviens.
Mais n'importe quel pigiste de 3 semaines peut sans aucune difficulté découvrir non seulement l'existence de cet "incident" mais également en vérifier son authenticité :

1 / Un massacre prémédité

Quelques jours avant le massacre, les autorités ukrainiennes rendant compte du déploiement de 8500 soldats sur leurs frontières Nord (opération Polésie), en réponse à la crise migratoire se déroulant au Belarus, avaient averti publiquement qu'ils n'hésiteraient pas à utiliser des armes à feu «Si la vie et la santé des gardes-frontière sont menacées, nous ferons usage de tous les moyens de protection mis à notre disposition par la loi, y compris les armes à feu», avait déclaré le ministre de l’Intérieur Denys Monastyrsky, devant le Parlement le 18 novembre. 

A ce moment là, dès le lendemain, l'ensemble des médias occidentaux, choqués s'étaient alors fait le relais de cette annonce...

2 / Un massacre signé

C'est un soldat ukrainien, un certain Vassyl Rumak qui publie  le 1er décembre sur sa page
Facebook
(depuis supprimée) 
la vidéo ci dessus, précisant qu'il s'agit de soldats de la 61ème brigade ukrainienne, unité effectivement en mission dans la région frontalière avec le Belarus, au Nord de Tchernobyl. Il y déclarait l'avoir reçu d'un ami de la 61e brigade, laquelle avait, elle aussi menacé dans une communication du 14 novembre, de faire usage de ses armes sur la frontière avant de démentir aussitôt.

3 / Un massacre confirmé 

Les autorités ukrainiennes ont dès la diffusion de la vidéo scandaleuse tenté de nier tout en bloc, y compris l'existence de la 61e brigade qui pourtant est connue des réseaux et médias ukrainiens.  Il existe cependant de nombreuses traces comme dans les médias de Jitomir le chef lieu de l'oblast concerné : « Selon nos sources du Service national des frontières de l'Ukraine, le 29 novembre vers 4 heures du matin, un incident avec utilisation d'armes à feu s'est produit à la frontière biélorusse-ukrainienne. Dans la zone de responsabilité du détachement de Jytomyr, les forces de sécurité ont réprimé une tentative de franchir la frontière d'État de l'Ukraine par un groupe de contrevenants d'apparence orientale. Il n'y a aucune information sur le nombre de détenus et de victimes. Le service de presse du Service national des frontières de l'Ukraine a refusé de commenter cette information de quelque manière que ce soit».

Même le service des gardes frontières de l'Ukraine, le jour même du massacre avait publié sur son site ministériel un compte rendu de l' "incident" de Priloki illustré par une capture d'écran de la vidéo et en décrivant toute honte bue une situation de légitime défense (il suffit de regarder la vidéo pour constater le mensonge):

« Le 29 novembre 2021, vers 3 h 45 du matin, les gardes-frontières du détachement de Jitomir ont été informés par les services de renseignement qu’un groupe de clandestins avait franchi illégalement la frontière ukrainienne. Un groupe mobile de la 61e brigade des Forces Armées Ukrainiennes est allé intercepter les contrevenants. Vers 3 h 50 du matin, lors d’une tentative d’arrêter les contrevenants, ces derniers ont résisté, ce qui a conduit les soldats à utiliser leurs armes à feu. Les mesures visant à identifier les personnes impliquées dans des activités illégales se poursuivent. »

4 / Une censure aggravante 

Lorsque le scandale survient au lendemain de la publication de la vidéo du massacre, les autorités ukrainiennes nient son authenticité et, dans une panique totale effacent toutes les traces y faisant référence... sauf qu'à l'heure d'internet, des copies de la vidéo, des messages et communiqués officiels ont déjà fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Plutôt que de déclencher, comme cela s'impose dans ce genre de situation, une enquête de commandement qui peut effectivement conclure à une fausse information et publier ensuite des démentis argumentés, les autorités ukrainiennes se sont empressés, mais vainement,  d'effacer toutes les traces de l'incident de Priloki, avouant dans leur précipitation maladroite et la gravité de l'événement et leur responsabilité dans son déroulement.

A noter également un autre incident initié par l'Ukraine sur la frontière bélarusse et qui peut-être relié au sujet: un hélicoptère MI8 des forces ukrainiennes a violé l'espace aérien bélarusse sur 1 kilomètre de profondeur, provoquant une protestation officielle de Minsk qui accuse désormais Kiev de mener des provocations militaires sur ses frontières.

04 déc 21, un MI 8 ukrainien viole l'espace aérien bélarusse 

Une nouvelle honte pour les moralisateurs occidentaux

Donc, une semaine plus tard, pas un mot dans les médias occidentaux, certainement soulagés d'avoir une version officielle bienpensante à se mettre sous la dent et que les victimes de leurs chers démocrates ukrainiens soient des migrants inconnus qui ne seront vraisemblablement jamais recherchés par une plainte officielle.

Personnellement je ne suis pas surpris par cette lâcheté et complicité criminelles des collabos médiatiques mondialistes qui, depuis les tireurs du Maïdan cachent, et souvent grossièrement, la vérité à leurs publics sur les crimes commis par les droitdelhommistes ukrainiens. Mais lorsque ce même silence étouffe les médias et politiciens d'opposition, alors je me dis que côté occidental et particulièrement français, il n'y a vraiment plus rien à espérer...

Erwan Castel

Article référence : Donbass Insider

Posts les plus consultés de ce blog

Attentats à Lugansk !

Volontaire français sur le front

L' UR 83P "Urki" au combat