Comment déclencher une guerre en Ukraine ?
Aujourd'hui, tous les éléments sont en place pour que dans le Donbass les ukro-atlantistes engagent une option militaire dont les objectifs prioritaires seront non pas de récupérer tout ou partie des territoires séparatistes de Donetsk et Lugansk mais de provoquer une intervention de la Russie permettant le déclenchement de représailles économiques occidentales sans précédent contre la Fédération de Russie.
Il ne reste plus qu'aux faucons de guerre mondialistes d'organiser le prétexte pour pouvoir, aux yeux de l "opinion internationale", légitimement sacrifier leurs auxiliaires ukropithèques sur l'autel de leurs intérêts économiques. Le but de Washington est de créer un incident criminel libérant des tranchées les vents de la guerre et surtout que les thuriféraires de la bien pensance occidentale pourront imputer à force mensonges médiatiques à la Russie ou aux républiques de Donetsk et Lugansk.
Le stratagème n'est pas nouveau et même constitue une sorte de marque de fabrique du bellicisme étasunien. Il suffit de se remémorer l'interminable liste des false flags et mensonges organisés par les USA ou leurs alliés pour déclencher des guerres, comme par exemple
- les incidents du golfe du Tonkin en 1964, imputés au Nord Vietnam,
- le massacre de Račak en Yougoslavie en 1999 imputé aux serbes,
- la prétendue présence de Ben Laden en Afghanistan en 2001,
- les armes de destruction massive de Saddam Hussein en Irak en 2002,
- la menace de répression libyenne sur Benghazi en 2011,
- les attaques chimiques de La Goutha en Syrie en 2013 imputées au gouvernement,
- les assassinats du Maïdan en février 2014, imputés au gouvernement...
Finalement devant la lâcheté de la majorité de leurs populations qui, par complicité, individualisme, crétinisme, laissent la tyrannie capitaliste se radicaliser à l'extérieur comme à l'intérieur de leurs pays, pourquoi la ploutocratie mondialiste arrêterait sa stratégie ?
Et aujourd'hui c'est en Ukraine que nous risquons d'assister à un nouvel épisode de cette fourberie criminelle occidentale avec un incident organisé pour accuser soit les républiques du Donbass et/ou la Russie.
Idéalement cet incident doit émotionnellement choquer selon les critères médiatiques à la mode (terrorisme, armes de destruction massives, génocide, droits de l'homme etc...) et dont les affirmations dogmatiques validées par un absolutisme médiatique deviennent paroles d'évangile d'une théologie politique occidentale.
Menace d'attaque chimique dans le Donbass ?
Concernant la situation critique régnant dans le Donbass, le ministre russe Choigou a rapporté deux éléments reliés provenant de ses services de renseignement :
- L'acheminement militaire ukrainien à Krasni Liman et Avdeevka à 100 km et 20 km au Nord de Donetsk de produits chimiques.
- Le déploiement sur le front de Donetsk, à Avdeevka et Priazovskoe de 120 mercenaires de sociétés militaires privées étasuniennes.
- à Kharkov, d'une toxine botulique pouvant être chargée dans des munitions légères vectorisées par des lance grenades ou des drones par exemple et
- à Mariupol d'un fut de 300 kg de benzoxazépine, une autre arme chimique de type aérosol.
Géolocalisation de Krasni Liman |
Géolocalisation de Avdeevka |
- Accrochage violent sur le front entre forces ukrainiennes et milices républicaines entrainant un duel d'artillerie au cours duquel une zone résidentielle serait détruite côté ukrainien par des tirs sous faux drapeau pour accuser les milices républicaines voire l'armée russe directement et enclencher ainsi le processus attendu par Washington (attaque du front, intervention russe, condamnation internationale, sanctions, militarisation de l'Ukraine, etc.).
- Incident grave direct entre les forces de défense frontalières russes et la marine ukrainienne lors d'une nouvelle tentative suicidaire de forcer sans autorisation le passage du détroit de Kertch au large de la Crimée avec des pertes côté ukrainien. Cette hypothèse est déjà invitée par une résolution récente de l'ONU concernant la "militarisation du Donbass" et qui entre autres points condamne les contrôles russes au détroit de Kertch.