Comme un relent de croisade


Le monde orthodoxe est en proie à un schisme gravissime entre le patriarcat de Moscou et celui de Constantinople suite à la décision du patriarche Bartolomée de reconnaître l'église orthodoxe ukrainienne du renégat Filaret, un Torquemada des temps modernes qui soutient l'ultra nationalisme russophobe des bandéristes participant aujourd'hui au pouvoir de Kiev.

En commettant cet acte belliciste et hérétique au regard des principes fondateurs du christianisme orthodoxe , le patriarche Bartholomée, à démontré qu'il n'était qu'un laquais du mondialisme tout comme son homologue catholique romain.

Cette crise religieuse qui fermentait depuis des années vient d'exploser et largement au-delà des frontières ukrainiennes ou du monde religieux orthodoxe. 
En effet cette fracture de l'église orthodoxe est exacerbée et même instrumentalisée par le conflit ukraino-russe qui depuis 2014 secoue progressivement l'Europe et l'entraîne vers une confrontation ouverte avec la Russie.

Depuis que les néo-conservateurs étasuniens et leurs laquais de l'Union Européenne ont planté leurs griffes avec le coup d'Etat du Maïdan dans ce "pivot stratégique de l'Europe" qu'est l'Ukraine, ils ont déclenché différentes offensives contre la Russie, en transformant l'Ukraine en bélier lancé contre ses murailles :

- Offensive politique (ONU...)
- Offensive économique ("sanctions")
- Offensive médiatique (russophobie) 
- Offensive militaire (Donbass)
etc...

Et donc aujourd'hui c'est une offensive religieuse qui vient d'être lancée via le patriarcat de Constantinople et le différent ecclésiastique existant en Ukraine depuis son indépendance. (Voir la synthèse ici : Russie politics)

En faisant cela, le patriarcat de Constantinople a réuni toutes les conditions pour que, au delà du schisme inévitable qui vient de se produire, une guerre de religion puisse être organisée en Ukraine.

En effet, il est hautement probable que le pouvoir de Kiev, trop content de pouvoir une nouvelle fois persécuter le monde russe à travers son église, organise avec le psychopathe Filaret un transfert de force des biens et lieux de cultes du patriarcat de Moscou vers celui de Kiev.

Pour rappel voici la carte d'identité du chef de l'église dissidente ukrainienne qui vient d'être reconnue par Constantinople : Alawata-rebellion

Je vous laisse deviner la suite dans un pays où les églises orthodoxes russes dont déjà régulièrement les cibles des ultra nationalistes et autres néo nazis vomis par le Maïdan.

Pire qu'une ingérence de la politique dans le religieux nous risquons d'avoir ici une guerre de religion venue d'un autre âge venant en renfort dans cette 3ème guerre mondiale que personne ne veut nommer mais qui a déjà commencé en Syrie et en Ukraine.

Erwan Castel

Source de l'article ; RT

L'Eglise orthodoxe russe rompt ses liens 
avec le patriarcat de Constantinople

Réunion extraordinaire du Saint-Synode de l'Eglise orthodoxe russe à Moscou le 14 septembre 2018 (image d'illustration).

L'église orthodoxe russe a décidé de mettre un terme à ses relations avec le patriarcat de Constantinople, après que celui-ci a décidé de reconnaître en Ukraine une Eglise indépendante du patriarcat de Moscou.

Devant des journalistes réunis à Minsk (Biélorussie), le métropolite Hilarion, en charge de la diplomatie du patriarcat de Moscou, a déclaré ce 15 octobre que le Saint-Synode de l'Eglise orthodoxe russe n'avait pas d'autre choix que de rompre ses liens avec le patriarcat de Constantinople (Istanbul).  «Nous ne pourrons plus célébrer d'offices en commun, nos prêtres ne participeront plus aux liturgies avec les hiérarques du Patriarcat de Constantinople», a déclaré le responsable religieux, à l'issue d'un synode de l'Eglise orthodoxe russe.

Le métropolite Hilarion a précisé que cette rupture complète des «liens eucharistiques» signifiait également que les fidèles du Patriarcat de Moscou ne pouvaient plus, désormais, communier dans des églises relevant de la juridiction du Patriarcat de Constantinople.

Le 11 octobre, à l'issue d'un Saint-Synode de deux jours à Istanbul, le patriarche Bartholomée, qui dirige le patriarcat de Constantinople, avait annoncé reconnaître en Ukraine une Eglise indépendante (autocéphale), mettant ainsi fin à 332 années de tutelle religieuse du patriarcat de Moscou dans le pays. Jusqu'à présent, le patriarcat de Kiev, autoproclamé après l'indépendance du pays en 1992, n'était reconnu par aucune Eglise orthodoxe dans le monde.

Ce «schisme» avait été dénoncé par le patriarcat de Moscou, qui avait qualifié la décision de Constantinople de «catastrophe». Selon Vladimir Legoïda, un haut responsable de l'Eglise russe, cette décision s'assimilait à une tentative «de saper les fondements du système canonique de toute l'orthodoxie».

Car cette décision plongeait dans l'incertitude des millions de croyants en Ukraine, où l'Eglise orthodoxe russe jouit d'une influence conséquente. Si le patriarcat de Kiev compte le plus grand nombre de fidèles, le patriarcat de Moscou dispose du plus grand nombre de paroisses – plus de 12 000 – dans le pays. Et la question est désormais de savoir à quelle Eglise elles seront rattachées. L'Eglise orthodoxe russe craint que ne soient menées des actions, de force ou en justice, visant à lui retirer le contrôle des églises et monastères qui lui sont affiliés. 

Schisme religieux sur fond de tensions russo-ukrainiennes

Le conflit entre les deux Eglises orthodoxes, latent depuis des années, a été attisé par les tensions politiques entre Kiev et Moscou. Le président ukrainien, Petro Porochenko, s'est en effet félicité de la décision du patriarche Bartholomée, saluant la fin de l'«illusion impériale et des fantaisies chauvinistes» de la Russie, jugeant qu'il s'agissait d'un «nouvel acte d'indépendance» de l'Ukraine.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a quant à lui vu une «provocation» dans la décision du patriarcat de Constantinople – et a laissé entendre que les Etats-Unis n'y étaient pas étrangers. «Quand l’envoyé spécial américain pour les relations entre les Eglises salue ouvertement la décision de Bartholomée [...] on voit le bout de la queue du diable», avait noté le ministre des Affaires étrangères russes, dans un entretien accordé à RT France, Le Figaro et Paris Match. 

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