"Tout va très bien Madame la Marquise..."
Le 28 avril 2021, dans le silence occidental effarant des collabos politico-médiatiques à cette hégémonie mondialiste radicale libérée sur le Maïdan en 2014, a eu lieu dans le centre de la capitale ukrainienne un défilé commémorant les divisions SS "Galicia" reconnues coupables de nombreux crimes de guerre en Europe de l'Est pendant la guerre.
Jusqu'à présent, les nostalgiques du nazisme, bien que présents jusque dans les gouvernement et parlement ukrainiens, s'agitaient essentiellement dans la région de Lvov (Ouest de l'Ukraine), berceau du bandérisme ou dans les rangs des bataillons spéciaux et autres groupes paramilitaires nationalistes jetés sur le front du Donbass et dans des villes comme Odessa pour terroriser les populations russes de la Novorossiya.
Mais aujourd'hui, dans cette Ukraine démentielle qui se veut "le bouclier des valeurs de l'Union Européenne" ces nazillons psychopathes gagnent de plus en plus du terrain, jouant sur la peur, la misère et la guerre pour entretenir une russophobie hystérique et tenter ainsi d'imposer aux naufragés socio-économiques la bouée illusoire d'un mythe national ukrainien artificiel autant que criminel.
Bien sûr, les pavois aux croix gammées ont disparues et les symboles nazis se camouflent dans les broderies des tenues traditionnelles, mais derrière les jeunes femmes aux bouquets fleuris, les insignes et uniformes nazis sont de plus en plus nombreux dans un cortège dont nombre de manifestants présentent des crampes au bras droit...
Et à tous ceux qui me diront que cette résurgence du nazisme en Ukraine n'est qu'un phénomène très minoritaire je leur répondrai en souriant : aujourd'hui vous avez raison, "tout va très bien Madame la Marquise !"...
Concernant les divisions SS "Galicia" et autres formations militaires et paramilitaires ukrainiennes ayant collaboré aux crimes de guerre du nazisme :
Rappelons ici que les collaborateurs ukrainiens au nazisme furent très nombreux (environ 250 000 répartis dans des unités de sabotage, de police, de Wehrmacht, Waffen SS et SS) et se rendirent coupables de nombreux massacres, pogroms, exécutions sommaires, rafles etc. essentiellement contre des populations civiles russes, ukrainiennes et polonaises.
- Outre la 14e division SS Galicia, les ukrainiens forment aussi
- la 13e division SS Handschar,
- les 5e, 6e, 7e, et 8e régiments SS, le 204e bataillon.
- les groupes de saboteurs OUN B et OUN M,
- les unités de police de sureté antipartisans 109, 114, 115, 116, 117, et 118.
- le bataillon Nachtigall spécialisé dans la répression,
- l'armée nationale ukrainienne (UPA) "alliée des allemands",
- la milice ukrainienne "qui aidera à supprimer les juifs " (lettre de Stetsko à Bandera du 25/06/41),
- les 201e, 50e et 15e bataillons de police, surveillant les déportations, ghettos et camps,
- etc. (voir une synthèse ici)
Les victimes directes et attestées de ces collabos ukrainiens bénis par l'église catholique uniate dépassent largement le million de personnes (massacres de Babi Yar, Lwów, Huta Pieniacka Volhynie, Ternopil, Sataniv, Vinnytsia, Kortelisse, Doubno etc.)
Quant à Stepan Bandera, qui fut le grand idéologue et ordonnateur de cette collaboration ukrainienne au nazisme, le Conseil régional de Lvov a supplié le président ukrainien Zelensky de rendre à Bandera le titre de "Héros de l'Ukraine" qui lui avait été accordé en 2010 "pour l'invincibilité de l'esprit dans la défense de l'idée nationale, l'héroïsme et le sacrifice de soi dans la lutte pour un État ukrainien indépendant", mais retiré sous prétexte qu'il était né en Autriche Hongrie et non en Ukraine.
Depuis les nationalistes ukrainiens, de plus en plus influents ne cessent de vouloir réhabiliter Bandera et les autres collaborateurs nazis du passé, pour mieux faire renaître leur idéologie criminogène.