Nouvelle fanfaronnade du gouverneur ukrainien

Lors d'une nouvelle rodomontade, le clown Zelensky, qui ne fait plus rire personne en Ukraine depuis son élection en tant que gouverneur de la colonie étasunienne "Ukraine", a invité le président de la Fédération de Russie à une rencontre au sommet "dans le Donbass ukrainien".

Quelques réflexions sur cette nouvelle occasion manquée de fermer sa gueule du représentant ukropithèque :

Nul doute que le comédien Zelensky avait un certain talent pour faire rire dans ses comédies télévisuelles avant que son rôle de "serviteur du peuple" ne lui monte à la tête au point de se lancer en politique. 
Mais voilà, force est de constater qu'aujourd'hui le rôle de clown colle toujours à la peau du président Zélensky jusqu'à l'affubler de cet espèce soutien gorge par balles lors de ses nouveaux sketches (écrits à Washington) au cours desquels, dans les décors des polygones d'exercices ukrainiens situés à l'arrière du front, en jouant le rôle d'un chef de guerre dans le Donbass, il donne sans conteste au registre de comique troupier une seconde jeunesse désopilante.  

Et la dernière hâblerie en date du clown-président "Ze" c'est quand, à l'occasion d'une réunion avec les conseillers politiques des dirigeants du "format Normandie de Minsk (Russie, Allemagne, France, Ukraine) ce 20 avril 2021, il a lancé lors de la conférence de presse finale (et dans sa langue maternelle russe) :

«M. Poutine! Je suis prêt à aller encore plus loin 
et vous invite à nous rencontrer n'importe où dans 
le Donbass ukrainien où la guerre se déroule »


Et cette apostrophe présidentielle que Zelensky voulait certainement épique voire courageuse, s'est transformée en bravade ridicule malgré un costume cette fois impeccable mais qui échouait désespérément à rendre son acteur crédible. 

Cependant cette déclaration de Zelensky n'en reste pas moins intéressante car révélant les intentions d'entêtement belliciste de cette Ukraine à la dérive qui n'est plus qu'un bélier militaire jeté contre les murailles de la Russie par les faucons de guerre étasuniens.

Tout d'abord, si l'idée d'une rencontre au sommet entre deux pays en crise n'est pas dans son principe original et critiquable, en revanche la vouloir se dérouler sur le théâtre d'un conflit militaire révèle tout simplement, par son incongruité et impossibilité protocolaire, l'intention de Kiev de fermer tout simplement les portes du dialogue avec Moscou, tout en simulant le contraire. 

Mais qu'à cela ne tienne, et prenons au pied de la lettre le discours de la marionnette étasunienne lorsqu'il propose que l'imaginaire rencontre se déroule "dans le Donbass ukrainien". Mais de quel Donbass Zelensky parle t-il ?

Au premier degré tout le monde aura compris que le président ukrainien propose une rencontre.... du côté ukrainien, c'est à dire dans la zone occupée par son armée (de Mariupol, à Severodonets, en passant par Kramatorsk). 
  • Sauf que, si on prend acte du discours officiel ukropithèque c'est donc l'ensemble du Donbass (zone séparatiste ou zone occupée) qui est ukrainien et que, considérant que Donetsk en est depuis toujours la capitale socio-économique, il serait donc logique que Zelensky demande une rencontre dans cette ville où de plus " la guerre se déroule" pour reprendre exactement ses mots.  
  • Sauf que dans les Républiques Populaires de Donetsk et Lugansk, même s'il soutient leurs populations, le président russe Poutine n'est pas (encore) chez lui, et que les interlocuteurs logiques et légitimes dans cette région déchirée par la guerre sont donc les autorités de Donetsk et Lugansk dont les milices sont les seules forces combattantes participant au conflit armé. 

Et nous voilà ici au coeur de ce blocage hallucinant organisé par les ukraino-occidentaux qui prétendent vouloir résoudre un conflit armé tout en y excluant l'un des deux belligérants (les républiques séparatistes) mais en désignant un tiers qui lui n'est pas partie prenante dans les combats (la Russie). 

Donc, si Zelensky voulait réellement résoudre le conflit du Donbass il devrait :

  1. demander en premier lieu à rencontrer les  les représentants des Républiques séparatistes,
  2. puis éventuellement le président Poutine dont la Russie tout comme l'Ukraine (ainsi que France et Allemagne) est garante du processus de résolution diplomatique du conflit, 
  3. et il devrait le faire comme le protocole l'exige dans ce type de crise, sur un terrain neutre, comme par exemple Minsk en Belarus où justement ont été signés les accords de paix.

Sauf que rien de cette logique constructive est engagée ou même évoquée par la partie ukrainienne (alors que Moscou insiste depuis 6 ans pour qu'un dialogue soit instauré entre Kiev et les républiques séparatiste).

On voit bien dans cette stratégie de "foutage de gueule" organisée afin que Kiev puisse scrupuleusement appliquer la feuille de route étasunienne, qui depuis le Maïdan demande à l'Ukraine d'être le point d'entrée d'une infection des relations Occident-Russie, en sabotant systématiquement toute possibilité réelle d'amorcer un dialogue constructif et à l'écoute des revendications de chacun.

Et, dans la veine de son mentor étasunien Biden qui propose une rencontre avec son homologue Poutine tout en signant un nouveau paquet de sanctions contre la Russie,le président Ukrainien de signer dans le même temps que sa fanfaronnade, la loi votée le 30 mars dernier au parlement ukrainien, la Verkhona Rada, qui définit officiellement la guerre du Donbass comme exclusivement un "conflit militaire russo-ukrainien" !

Et n'allez pas imaginer que j'éprouve de la haine vis à vis de "Ze", sentiment que je réserve aux maîtres et aux traitres et non aux laquais et imbéciles qui les servent Et concernant ce "serviteur du peuple" je le considère juste à la mesure de ce qu'il est : un comédien déchu devenu à son tour une marionnette et qui si elle n'avait pas les mains couvertes de sang me ferait peut-être encore rire.... de pitié !

Erwan Castel

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