Eh ! les "ukrops", faudrait accorder vos violons !
A l'heure où les regards se braquent sur l'escalade militaire en cours dans le Donbass il apparait à nouveau de chaque côté du front une cacophonie de commentaires et analyses de propagandistes de salon qui un jour de la théorie du bluff militaire à celle de l'apocalypse nucléaire, nous prédisent tout et son contraire avec comme seuls arguments que des fantasmes d'adolescents attardés.
Cependant, si on s'attarde sur les analyses des professionnels du renseignements militaire qu'ils soient toujours en activité ou non (dans ce deuxième cas plus intéressants car libérés de leurs devoirs d'obéissance ou droits de réserve), on peut lire y recueillir des infos très intéressantes, surtout du côté des ukropithèques qui dans leur schizophrénie ne sont plus à une contradiction près !
Ainsi, lors des réunions - devenues quotidiennes depuis le 1er avril - de l'Etat major présidentiel étudiant l'évolution de la situation militaire, la Direction principale des services de renseignement du Ministère ukrainien de la Défense (GUR-MO) a annoncé la probabilité du scénario suivant :
"A l'issue de provocations poussant l'armée ukrainienne à frapper les quartiers résidentiels de Donetsk et Lougansk, dont les habitants se sont vus distribuer massivement des passeports russes, la Russie entrera dans le Donbass pour commencer une opération de maintien de la paix selon le scénario «géorgien», et l'armée russe risque alors de pénétrer profondément dans le territoire ukrainien".
"Ben merde alors", les "russkofs", il y sont déjà où ils n'y sont pas encore dans le Donbass ?
Même chef d'état-major des forces armées ukrainiennes, Khomchak, a déclaré ce 30 mars, devant la Verkhona Rada, le parlement ukrainien que "la Russie avait déployé 28 groupes tactiques de bataillon dans les régions de Rostov, Bryansk et Voronezh sur les frontières avec l'Ukraine, et que 25 autres groupes tactiques devraient arriver dans un proche avenir", ce qui "constitue une menace pour la sécurité militaire de l'Etat".
"Sur les frontières" et non dans le Donbass...
Faudrait savoir les ukropithèques !
Pourtant, le nouveau logo des services ukrainiens du renseignement militaire ne laisse planer aucun doute (juste une chouette) quant à leur vision de la Russie |
Car cela fait 7 ans que les chiens de garde médiatiques ukraino-occidentaux nous bassinent avec leur prétendue "invasion de l'Ukraine par l'armée russe" à coup de photos d'archives prises en 2008 en Géorgie ou de photos satellite de moissonneuses batteuses. (je rappelle ici que pour la Crimée, la présence militaire russe (depuis le 18° siècle) non seulement n'était pas invasive mais même inscrite dans la constitution ukrainienne).
Qui croire alors ?
- des civils payés par des politiques éditoriales russophobes pour inventer et crier des fabulations mensongères alors qu'ils sont incapables de reconnaitre un T80 russe d'un T72 ukrainien modernisé ?
- ou des militaires et spécialistes du renseignement qui admettent depuis 7 ans n'avoir repérés aucune unité militaire russe dans le Donbass même si, appartenant au camp ukro-occidental cela satisferait leur commandement politique ?
Me concernant j'aurais tendance à croire les professionnels du renseignement qui, même en étant du côté ennemi, conservent encore un minimum d'éthique et d'honnêteté dans leurs compte rendus professionnels et bien souvent contrairement à la doxa politico médiatique de leur gouvernements.
Ainsi par exemple du très sérieux rapport de la commission Défense de l’Assemblée nationale française du 25 septembre 2018 réalisant un "Retour d'expérience" du conflit du Donbass et qui ne parle pas de soldats russes mais de "combattants séparatistes équipés de véhicules blindés, souvent récupérés sur leurs adversaires".
Ainsi également, de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine, présente depuis avril 2014 avec 600 observateurs internationaux déployés dans le Donbass, qui n'a jamais vu au cours de ses dizaines de missions quotidiennes un seul groupe de combat russe (hormis celui qui s'était paumé à le frontière en 2014 avec ses munitions d'exercice). Après son prédécesseur le suisse Alexander Hug qui en 2018 déclarait: "Il n'y a aucune preuve de la présence de soldats russes dans le Donbass", le turc Yaşar Halit Çevik qui est l'actuel "Moniteur en Chef" de la mission de L'OSCE en Ukraine a déclaré ce 11 février : "Au cours de mon travail en tant que moniteur en chef, je peux également dire qu'aucun cas de soldats russes n'a été signalé dans nos rapports".
Et même, ne soyons pas sectaire, si on gratte du côté des médias ukrainiens qui cherchent à conserver une certaine indépendance éditoriale, on peut trouver des perles comme celle publié par le média ukrainien Strana lors d'un reportage réalisé mi-mars auprès du commandement de l'"Opération des Forces Conjointes" ukrainienne déployée sur le front :
"Mais il existe également un plan de réserve, qui prévoit l'entrée dans les hostilités des troupes russes."
"Dans ce cas, l'offensive des forces armées ukrainiennes sera stoppée. Avec un degré de probabilité élevé, alors les troupes devront être retirées pour que les chaudières ne se répètent pas", a indiqué la source au ministère ukrainien de la Défense.
"Autrement dit, pour le succès de l'offensive des troupes ukrainiennes, la condition principale est nécessaire - la non-ingérence de la Russie dans les hostilités."
"Mais la Fédération de Russie, apparemment, a l'intention d'intervenir."
"Déjà à l'heure actuelle, des stations de guerre électronique russes fonctionnent dans le Donbass.
"Plusieurs grandes unités de l'armée russe sont déployées à la frontière avec le Donbass, y compris celles avec du matériel lourd et de l'artillerie. L'armée russe a besoin de moins de jours "... dit la source au Ministère de la Défense.
Même les pires chiens de garde occidentaux qui depuis 7 ans hurlent à l'invasion russe dans le Donbass, toute honte bue (mais sans pour autant se départir de leur russophobie hystérique) clament aujourd'hui, comme la RTBF:
"Selon le renseignement militaire ukrainien, Moscou prépare une invasion militaire dans le Donbass, les territoires séparatistes de l’est du pays."
Cela signifie que les médias occidentaux ont raconté que des mensonges pendant 7 ans ?
Car de notoriété publique il s'avère aujourd'hui que, dans le Donbass, les unités de combat russes n'y étaient pas et n'y sont pas encore... pour l'instant !
Donc cette prétendue invasion russe du Donbass sur laquelle rappelons le s'est construite en grande partie toute la politique des sanctions économiques occidentales contre la Russie n'est que diffamation mensongère ?
Après les mensonges sur une prétendue invasion russe en Ukraine qui utilisaient des photos d'archives de 2008 en Géorgie, les clébards de la propagande occidentale continuent aujourd'hui à inonder les réseaux de fausses informations comme par exemple ce train militaire russe que des "partisans ukrainiens" auraient fait dérailler dans le Donbass ces derniers jours mais qui en fait s'avère être un accident ferroviaire en Russie datant de 2017 !
Toujours menteurs et encore plus stupides !
Je connais des gamins dans le Donbass racontant sur les réseaux leur vie quotidienne sous les bombardements et qui ont plus d'éthique que tous ces bouffons sortis des écoles de journalisme occidentales (heureusement il existe des exceptions mais qui malheureusement confirment la règle qui domine cette société du spectacle orwellienne où tout n'est que mensonge et lâcheté !
Honte à toutes celles et ceux qui ont cru et croient encore ces clébards de la bande à Soros, Clinton, BHL et autres ploutocrates et incendiaires qui veulent saigner les peuples sur l'autel de la Marchandise...
Erwan Castel