Encore 1 victime civile dans le Donbass
Sur le front du Donbass...
💥 Aujourd'hui 19 avril 2021, un autre civil du Donbass a été tué par l'explosion commandée d'un engin explosif placé sur les rives de la rivière Severodonets sur le front de Lugansk. La victime, un homme de 49 ans se déplaçait le long de la rivière près du village de Novokiyevka, dans le district de Krasnodon, lorsque l'engin explosif a été actionné par un dispositif de commande à distance, matériel déjà utilisé dans ce secteur par les soldats du 3e groupe tactique de la 80e brigade ukrainienne.
💥19 avril 21, 05h06 à 6h15 : bombardements ukrainiens au Nord Ouest de Gorlovka, au mortier lourd et armes d'infanterie depuis plusieurs positions dontDzerjinsk pour les tirs de mortiers. 17 obus de 120 mm tirés.
05h10: les tirs ukrainiens frappent les secteurs de Glubokaya, de Kurganka et de la mine 19/20.
05h15: les tirs ukrainiens s'étendent vers l'Ouest de la cité,
05h19: plusieurs arrivées de gros calibre près de secteur résidentiel de Kurganka,
05h30: les bombardements des banlieues Nord Ouest de Gorlovka se poursuivent, avec une intensité élevée forçant les habitants à rester dans leurs abris.
Sous ces bombardements, plusieurs maisons et un immeuble d'habitations ont été endommagés, ainsi que 8 transformateurs électriques qui ont laissé la zone sans électricité.
Au cours du bombardement ukrainien au Nord Ouest de Gorlovka, plusieurs maisons ont été endommagées comme celle ci à Kurganka, touchée par un tir direct de 120mm |
💥19 avril 21, 06.20 : bombardement ukrainien au mortier du village de Aleksandrovka (Sud Donetsk) depuis Novomikhaìlovka. 10 obus de 120 mm tirés.
💥19 avril 21, 18h02 : bombardement ukrainien au mortier des villages de Mineralnoe et Yakolevka, depuis Avdeevka, 12 obus de 120mm tirés
💥 19 avril 21, 18h05 : les bombardements ukrainiens s'étendent aux quartiers Nord de Donetsk (nord Kievsky, Spartak et Oktyabrsky) depuis . 6 obus de mortier de 82mm tirés sur Spartak,
💥 19 avril 21, 18h20 : bombardement ukrainien au mortier du village de Spartak (Nord Donetsk) depuis Opitnoe. 12 obus de mortier de 120mm tirés.
Au Sud, Donetsk, en blanc l'aéroport détruit, en jaune la ligne de front |
💥 19 avril 21, 18h25 : tandis que les bombardements ukrainiens continuent au Nord de Donetsk, une très forte explosion est entendue sur le site de la mine Novobutovskaya.
Du côté du front politico-économique...
La confrontation entre Washington et Moscou prend l'allure d'une spirale ascendante entrainant les pays de l'Union Européenne et ceux de l'OTAN possédés par une russophobie hystérique qu'ils déclinent dans tous les les autres fronts: économique, politique, et diplomatique, ce dernier ayant été particulièrement virulent ces derniers jours avec des expulsions en série de diplomates russes pour des prétextes plus fallacieux les uns que les autres :
- Dans une contradiction totale avec ses déclarations mielleuses, le président étasunien Biden a décidé le 15 avril de l'expulsion de 10 diplomates russes aux prétextes d'une prétendues cyber attaques et ingérences russes dans les élections américaines de 2020, mais dont on a toujours pas vu la plus petite ombre de preuve. Moscou a aussitôt engagé une mesure symétrique.
- Parallèlement à ces expulsions, Washington a décrété des sanctions économiques contre 32 nouvelles entités et personnes russes pour les mêmes accusations d'ingérence et, interdit aussi à partir du 14 juin aux institutions financières d'acheter directement de la dette émise par la Russie. Sont également sanctionnées 6 sociétés technologiques russes accusées de soutenir le cyber renseignement de Moscou.
- Et, avec l'Union européenne, le Canada, le Royaume-Uni et l'Australie, Washington impose aussi des sanctions contre 8 personnes et entités russes liées à "l'occupation de la Crimée".
- 2 jours plus tard, la République tchèque annonce à son tour l'expulsion de 18 diplomates russes dans le cadre de l'enquête d'un attentat contre un de ses dépôt de munitions en 2014 dont on attend toujours les preuves, mais dont les conclusions tombent, comme par hasard, au moment de cette crise internationale.
- Et pour ne pas rester étranger à la meute enragée, le gouvernement polonais vient d'annoncer lui aussi l'expulsion de 3 diplomates russe de son territoire.
Du côté de l'Ukraine... et de la France
Zelensky, le gouverneur de la colonie étasunienne Ukraine a réalisé ces derniers jours la tournées de ses parrains occidentaux Macron et Merkel pour s'assurer de leur soutien inconditionnel en les priant à de nouvelles harangues russophobes ce que Macron, ce laquais étasunien s'est empressé de faire dès le lendemain contrairement à Merkel, politicienne aguerrie et surtout partenaire du North Stream 2 qu'elle voudrait bien voir survivre à l'affrontement Washington-Moscou actuel.
Du côté de l'OTAN...
Il y a quelques jours, les deux destroyers de missiles américains USS Donald Cook (DDG-75) et USS Roosevelt (DDG-80) de l'US Navy étaient annoncés revenir en Mer Noire (12 avril) mais, tandis que Biden (tenant un poignard dans son dos) promettait au Monde une désescalade des tensions avec Moscou, le Pentagone avait annulé le 14 avril leur entrée en Mer Noire devant laquelle la flotte russe de la Mer Noire avait détaché plusieurs navires..
Or voici que "Le groupe de Surveillance BlackSeaNews" et l' "Institut d'études stratégiques de la mer Noire" rapportent ce 19 avril, que ces destroyers ont de nouveau quitté la base navale de l'OTAN de l'île de Crète en direction du Détroit de la Mer Noire."
Un nouvel exemple de cette stratégie schizophrène occidentale du 2 pas en arrière 3 pas en avant !
Et les missions aériennes de reconnaissance de l'OTAN continuent sur un rythme effréné assurant H24 une surveillance des zones frontalières russes et de la ligne de front du Donbass.
Du côté de la Russie...
On estime maintenant entre 120 000 et 150 000 hommes les forces russes regroupées autour de l'Ukraine, à l'intérieur de leurs frontières, de celle du Belarus, de la Transnistrie ou en Mer Noire. Et une force d'intervention qui est redoutable par ces nombreux groupes tactiques mais aussi et surtout par les capacités technologiques modernes de ses missiles, avions, artilleries et blindés.