Zelensky à nouveau simbleauté à Biden
Il semblerait que le logiciel du terminal Zelensky ait subi ce week-end un simbleautage dans l'atelier de tonton Biden, car après avoir demandé à son mentor étasunien d'abandonner la rhétorique occidentale d'une "invasion russe imminente", voilà que le président ukrainien, gonflé par les tonnes d'armes déversées en Ukraine et, secret de polichinelle à Kiev, quelques grammes cocaïne, déclare tout de go aujourd'hui au parlement :
"La guerre arrive bientôt, je le dis à tout le monde !"
("Скоро война, говорю для всех !")
Volodymir Zelensky, président ukrainien
Et dans ce cirque ukrainien qu'est la Verkhona Rada, les députés ukrainiens d'agiter les drapeaux des pays occidentaux qui gavent leurs soudards bombardant les populations du Donbass d'armes et de munitions tout en les remerciant comme des bons "nègres de maison" (non donné aux esclaves dociles attachés au service de leur maître et qui préféraient leurs ventres pleins aux difficultés de la Liberté):
Les députés ukrainiens, se confondant en remerciements serviles
devant les drapeaux des USA, de l'OTAN, du Royaume Uni, de la
France, du Canada, de la Turquie, de la Pologne, de la Tchéquie,
du Danemark, de la Lettonie, de l'Estonie...
Zelensky et sa horde d'ukropithèques sont donc bien revenus tous dans la ligne éditoriale de fixée par la Maison Blanche, et détail intéressant, un des piliers de cette soumission zélée à l'Hégémon mondialiste, l'ex-président Porochenko que beaucoup pensaient voir croupir dans une geôle kiévienne, est là pérorant derrière le drapeau de l'OTAN et veillant à la bonne discipline des auxiliaires ukrainiens de Washington.
Dans un article précédent j'avais évoqué que les réticences du chien ukrainien à courir tout seul au devant de l'Ours seraient vite balayées d'une manière ou d'une autre... Voilà ca semble fait et sous l'œil vigilant du piqueur Porochenko.
Petit interlude français : Au contraire de l'Allemagne qui, honorant ses engagements internationaux, refuse de livrer des armes à l'Ukraine et même ferme son espace aérien aux gros porteurs militaires le faisant, la France, qui pourtant s'est engagée avec elle à être un garant des accords de Minsk, livre sans honte à l'armée ukrainiennes des patrouilleurs côtiers, des hélicoptères, des radars etc... d'où son drapeau tricolore agité par ces fous de guerre ukrainiens (à la droite de l'image).
Et accrochez vous car le numéro de cirque de la Rada n'est pas fini !, les députés de l'Ukraine qui, si mes souvenirs d'école sont encore bons, est un "pays slave", d'expliquer dans la foulée et en anglais s'il vous plait, que Vladimir Poutine ("Vade retro Satanas!") veut restaurer l'Union soviétique...
A propos de langue...
Pour info, ce même parlement, après avoir voté l'interdiction de la langue russe dans les documents officiels (2014), dans les établissements secondaires (2020), a voté la semaine dernière une autre loi (qui sera appliquée le 16 juillet 2022) interdisant et pénalisant la pratique de la langue russe en Ukraine, et dont voici pour rappel la géographie linguistique:
En jaune la langue ukrainienne, en orange le "Surzuk" (mélange ukrainien-russe), et en rouge la langue russe. |
Il ne faut pas oublier ici que la goutte de haine qui a fait déborder le vase des populations s'opposant au coup d'Etat du Maïdan en 2014 a été justement l'ostracisation de la langue russe qui parlée par plus de la moitié de la population ukrainienne (en même temps que l'ukrainien). Après 8 années de dislocation du pays, de guerre meurtrière dans le Donbass, les ukro-atlantistes continuent donc de persister dans leur connerie suicidaire pour le plus grand plaisir de la propagande russophobe occidentale...
Tous ces déclarations et actions des ukropithèques ne peuvent évidemment servir que la volonté occidentale de faire de leur pays à la dérive un porte avion atlantiste braqué contre la Russie et même les propres populations russophones d'Ukraine.
A court terme cette fuite en avant d'une politique suicidaire vomi par le Maïdan condamne définitivement toute illusion concernant ces accords de Minsk, morts nés en 2014 au milieu des canons ukrainiens qui jamais ne se sont tus depuis.
Je pense même que ce type de loi linguistique instituant une ségrégation communautaire culturelle et paradoxalement contraire aux valeurs de cette Europe soutenant inconditionnellement Kiev, est un moyen pour le régime ukro-atlantiste de s'éloigner encore plus des accords de paix et ainsi maintenir cette guerre dans le Donbass qui pour Washington, est un prétexte majeur pour radicaliser sa stratégie russophobe en Europe.
Et Oleksiy Danilov, le chef du "Conseil de la Sécurité Nationale et de la Défense d'Ukraine" (NSDC) en a très bien défini l'esprit général en déclarant à l'Associated Press que l'Ukraine n'acceptera pas le processus de paix car, "les accords de Minsk peuvent créer le chaos" et "permettre la levée des sanctions contre la Russie"... En effet, si un "statut spécial" était accordé au Donbass (conformément aux accords de Minsk), ce type d'ostracisation des populations russophones, pour ne parler que de ce point particulier, ne pourra que provoquer des revendications similaires, dans la Novorossiya ukrainienne et même dans les régions romanophones, bulgarophones... de l'Ouest ukrainien.
Pour servir la russophobie d'une ploutocratie hors sol, le pouvoir ukrainien, dans une servilité maximale et complétement hallucinée à un impérium outre-Atlantique, est prêt à renier la part russe de sa propre identité culturelle et historique et même de se sacrifier dans une guerre contre la Russie avec qui elle partage pourtant des racines et une longue histoire communes (sans compter le fait que c'est l'URSS qui a créé l'Etat moderne ukrainien entre 1921 et 1954).
Et ce toutes celles et ceux qui ne rentrent pas dans le moule de cette doxa bandériste réactivée, doivent être tout simplement colonisés dans leurs propres territoires (projet ukrainien du déplacement de populations galiciennes dans le Donbass), rééduqués (projet ukrainien des "camps de filtration" pour les russophones) ou tout simplement bannis comme le suggère entre autres ukropithèques ce Danilov lorsque, menaçant, il conseille "aux résidents de la RPD et de la LPR qui ont reçu la citoyenneté russe d'immigrer en Russie".
Une fois encore, à travers cet exemple concret d'un nationalisme ethnocentré ukrainien - et d'autant plus hallucinant qu'il se soumet lui-même et sans condition à un impérium occidental étranger - on observe l'opposition systémique entre le centralisme descendant et le fédéralisme ascendant qui pourtant se révèle être le seul moyen constructif de faire cohabiter des identités différentes dans un même Etat historique, quand le premier doit user du totalitarisme pour gouverner.
D'ailleurs, lorsqu'on lit les documents de travail russo-ukrainiens réalisés en 1990-1991 pour la mise en œuvre de l'indépendance ukrainienne, on constate que les experts avaient préconisé l'instauration en Ukraine post-soviétique d'une fédération afin de tenir compte des spécificités particulières et parfois divergentes de ses identités régionales. Cette recommandation a été d'abord jeté à la poubelle au profit d'un centralisme oligarchique voulant tout contrôler pour mieux s'enrichir sur lequel s'est greffé depuis 8 ans un fascisme de moins en moins voilé pour mieux soumettre le territoire à une militarisation atlantiste.
Kiev la démente a bien appris de la duplicité occidentale, se soumettant d'un côté que pour mieux soumettre de l'autre, mendiant sa sécurité que pour mieux agresser... Et toujours au cœur de ce jeu hypocrite la langue des peuples que les mondialistes veulent voir disparaître
Cette situation devrait être observée et faire réfléchir tous ceux qui, dans une paresse intellectuelle affligeante, opposent le nationalisme au mondialisme, car en réalité (tout comme les monarchisme salafiste ou le communisme chinois), l'un et l'autre sont aujourd'hui "capitalo-compatibles" et même complémentaires pour servir la marche en avant agressive d'une dictature de la marchandise...
Vivement que s'organise une "Europe aux cent Donbass" pour que les peuples en finissent avec les totalitarismes nationalistes et mondialistes qui tous asservissent les communautés de l'Être au profit de l'élite, aristocratique ou financière, des sociétés de l'Avoir.
Erwan Castel