Lettre ouverte à RTL
Comme d'habitude la propagande occidentale dit tout et son contraire : comme par exemple ne pas vouloir diffuser les réponses de Washington et de l'OTAN aux propositions russes de sécurité collective et ensuite les "fuiter" via le quotidien espagnol "El Païs", et maintenant, après avoir organisé pendant des semaines une psychose hystérique concernant une prétendue "invasion imminente russe de l'Ukraine" la Maison Blanche admet, par la voix de sa porte parole Psaki" que ce n'est plus une réalité, alors que les exercices militaires russes et bélarusses qui étaient le prétexte à ces allégations russophobes battent leur plein.
Mais, pendant ce temps là les médias serves occidentaux continuent leur propagande grossière et débile cherchant à manipuler l'opinion internationale dans une diabolisation de la Russie, Ainsi par exemple les reportages "spécial Ukraine" de la radio RTL de ce 4 février où l'envoyé spécial, un certain Johnatan Griveau, en reportage sur Avdeevka raconte que "des milliers de soldats russes sont sur ce secteur du front", que "des snipers russes" tirent sur les habitants d'Avdeevka", que "des chars russes sont à 500 mètres" des avants postes ukrainiens et autre conneries qu'un enfant de 8 ans peut réfuter en regardant les portées de tir du SVD des tireurs d'élite qui sont largement inférieures aux distances entre la première ligne du front et les faubourgs résidentiels d'Avdeevka, ou en lisant les rapports de l'OSCE (qui ne me semble pas être à la solde du Kremlin) qui certifie depuis 8 ans qu'il n'y a pas d'unités russes dans le Donbass (constatation confirmée par le ministère ukrainien de la Défense et la semaine dernière l'institut d'Etudes stratégiques étasunien "SW").
Par contre ces mêmes chiens de garde médiatiques français qui ne connaissent du dossier que ce que leurs accompagnateurs ukrainiens leur disent, vont systématiquement, par servilité idéologique et/ou incompétence professionnelle:
- refusent de regarder l'arrivée sur le front de chars de combat, de lance roquettes multiples, et autres matériels d'assaut ukrainiens et jusque dans les rapports des observateurs internationaux et en violation complète des accords de Minsk.
- refusent de regarder les bombardements ukrainiens quotidiens sur les positions défensives républicaines mais aussi sur les zones résidentielles civiles comme l'attestent là aussi les derniers rapports des observateurs de l'OSCE:
- refusent de regarder les tirs criminels des snipers ukrainiens sur les civils du Donbass comme par exemple, et pour ne citer que le dernier en date, ce résident d'Aleksandrovka (Sud de Donetsk) blessé ce samedi 29 janvier à 7h30 alors qu'il sortait de chez lui:
- Ma crédibilité d'engagé sur le front, certes, peut-être suspectée mais pas plus que celle des soldats ukrainiens et civils sélectionnés qui les accompagnent sur leurs reportages actuels et qui sont au même titre "partie prenante au conflit" (voilà pourquoi je m'appuie souvent sur des preuves venant de sources occidentales ou neutres comme l'OSCE par exemple ou de la réalité physique du terrain qui ne ment jamais).
- Le professionnalisme d'un journaliste voulant rendre compte d'une situation aussi complexe que celle d'un conflit à dimension de guerre civile devrait lui imposer de présenter dans son reportage les 2 opinions s'affrontant sur le terrain, et surtout ne pas s'approprier dans sa rhétorique les affirmations recueillis, pour éviter de sombrer dans la caricature d'un communiquant propagandiste aux allures de perroquet.
- Il appartient également comme devoir à la rédaction pour laquelle un reporter est missionné et payé de vérifier la crédibilité de ses dires et de protéger aussi son indépendance affichée, soit en assurant une neutralité du reportage, soit en ouvrant sur son antenne un "droit de réponse" légitime à celles et ceux qui ne partagent pas la partialité des reportages présentés.