Sous l'oeil de l'Oncle Sam
Le crescendo des bombardements ukrainiens sur le Donbass continue chaque jour et chaque nuit depuis plus d'un mois maintenant, et cette nuit même, l'artillerie ukrainienne a encore organisé une nuit de terreur sur Gorlovka, la 2ème plus grande ville de la République Populaire de Donetsk, située dans son Nord.
Voici une vidéo prise par Ella E. une habitante de Gorlovka peu avant minuit ce 3 juillet 2019 et qu'elle a tenu a publier immédiatement sur les réseaux pour témoigner de la réalité quotidienne vécue par les habitants du Donbass depuis 5 ans.
Au cours des dernières heures de puissants bombardements ukrainiens utilisant des mortiers de 82 et 120 mm et des obusiers de 122 et 152mm ont frappé le territoire de la République Populaire de Donetsk. De Zaitsevo dans le Nord jusqu'à Kominternovo dans le Sud en passant par Donetsk où un habitant d'Aleksandrovka a été grièvement blessé par des éclats d'obus de mortier, les forces armées ukrainiennes ont déclenché des bombardements que nombre d'habitants déclarent ne pas avoir vécu une telle intensité depuis 2015 avant que ne soient signés les accords de Minsk.
Au cours de la dernière journée du 3 juillet plus de 670 obus ont été tiré par Kiev au cours de 31 bombardements sur le territoire de la RPD, dont 18 obus de 152mm et 32 de 122 mm provenant d'obusiers censés être retirés du front, selon les accords de Minsk.
Depuis dimanche, les forces ukrainiennes ont lancé des reconnaissances offensives dans plusieurs secteurs notamment dans les secteurs de Mariupol (Sud de la RPD) et Marinka (Ouest de Donetsk) où leurs unité d'infanterie de marine ont subi des pertes importantes. Sur ce front extrèment tendu, à la moindre attaque ukrainiennes sur des zones de contact la situation peut rapidement dégénérer et déclencher ensuite une série de ripostes et d'échanges de tirs meurtriers entre les belligérants. C'est ainsi par exemple que des forces ukrainiennes dans des ripostes subies suite à leurs attaques ont subi à plussieurs reprises des pertes importantes parmi lesquelles il faut déplorer celle d'une femme médecin du 36e Corps des Marines ukrainien, Irina Shevchenko, enterrée à Kherson ce 3 juillet 2019 et qui aurait été tuée lors de ces combats (des doutes existent cependant concernant les circonstances précises de sa mort qui a fait l'objet d'une mise en scène de la part de la propagande ukrainienne).
Nous assistons donc bien à une escalade militaire initiée par Kiev, en dépit des promesses de cessez le feu de Zelensky et des gestes de bonne intention des républiques du Donbass comme la libération unilatérale de 4 prisonniers ukrainiens la semaine dernière.
Et toute ces provocations et violations meurtrières du cessez le feu se font sous le regard des observateurs de l'OSCE quand ce n'est pas directement sous celui de l'oncle Sam dont les drones de renseignement ont augmenté sensiblement eux aussi leurs activités d'observation de la ligne de front du Donbass ces derniers jours.
Comme à chacun des exercices de l'OTAN réalisé en Ukraine, les forces étasuniennes en profitent pour intensifier leurs missions d'observation du front du Donbass, même si il est éloigné de la zone de leurs manoeuvres même lorsqu'elles se déroulent au milieu de la Mer Noire comme en ce moment avec les exercices Sea Breeze 2019.
Au cours de la dernière journée du 3 juillet plus de 670 obus ont été tiré par Kiev au cours de 31 bombardements sur le territoire de la RPD, dont 18 obus de 152mm et 32 de 122 mm provenant d'obusiers censés être retirés du front, selon les accords de Minsk.
Depuis dimanche, les forces ukrainiennes ont lancé des reconnaissances offensives dans plusieurs secteurs notamment dans les secteurs de Mariupol (Sud de la RPD) et Marinka (Ouest de Donetsk) où leurs unité d'infanterie de marine ont subi des pertes importantes. Sur ce front extrèment tendu, à la moindre attaque ukrainiennes sur des zones de contact la situation peut rapidement dégénérer et déclencher ensuite une série de ripostes et d'échanges de tirs meurtriers entre les belligérants. C'est ainsi par exemple que des forces ukrainiennes dans des ripostes subies suite à leurs attaques ont subi à plussieurs reprises des pertes importantes parmi lesquelles il faut déplorer celle d'une femme médecin du 36e Corps des Marines ukrainien, Irina Shevchenko, enterrée à Kherson ce 3 juillet 2019 et qui aurait été tuée lors de ces combats (des doutes existent cependant concernant les circonstances précises de sa mort qui a fait l'objet d'une mise en scène de la part de la propagande ukrainienne).
Nous assistons donc bien à une escalade militaire initiée par Kiev, en dépit des promesses de cessez le feu de Zelensky et des gestes de bonne intention des républiques du Donbass comme la libération unilatérale de 4 prisonniers ukrainiens la semaine dernière.
Et toute ces provocations et violations meurtrières du cessez le feu se font sous le regard des observateurs de l'OSCE quand ce n'est pas directement sous celui de l'oncle Sam dont les drones de renseignement ont augmenté sensiblement eux aussi leurs activités d'observation de la ligne de front du Donbass ces derniers jours.
Dimanche 30 juin 2019, mission de reconnaissance d'un Global Hawk US le long de la ligne de front du Donbass |
Mercredi 3 juillet, encore un Global Hawk US sur le front Nord du Donbass et le long des frontières russes. |
Mercredi 3 juillet, quelques heures plus tard le Global Hawk rejoint un avion de surveillance de la marine US Poséidon au large de la Crimée |
Entre leurs drones stratégiques, les observateurs de l'OSCE, leurs instructeurs dans l'armée ukrainienne, leurs conseillers au sein de ses états majors, leurs satellites et stations radars et certainement aussi leurs unités de recherche humaine déployées sur le front, il est évident que les forces de l'OTAN connaissent exactement la réalité de cette aggravation de la situation sur le front du Donbass et bien sûr qui l'initie.
Or, malgré cet arsenal de renseignement militaire aucune action politique et économique occidentale n'est menée en direction de Kiev pour obliger les forces ukrainiennes de cesser leur terrorisme dans le Donbass et respecter les engagements signés à Minsk...
Car certainement, comme le dit le proverbe ... "qui ne dit mot consent" !
Erwan Castel