"Le diable se cache dans les détails"
Depuis 5 ans passés, une guerre saigne le Donbass et menace l'Europe, et il faudrait être complétement cinglé pour ne pas espérer une résolution pacifique à ce conflit meurtrier. Cependant si la Paix a un prix ce n'est certainement pas au détriment de la Liberté et un négociateur, surtout lorqu'il est mandaté par son peuple se doit de ne pas confonfre compromis ("arrangement avec des concessions mutuelles") avec compromisssion ("arrangement conclu par lâcheté ou intérêt").
Lorsque les accords de Minsk ont été conclu en septembre 2014 puis en février 2015 (Minsk 2), beaucoup les ont considéré comme une porte ouverte permettant une sortie de crise, même si dans leur déclenchement il était visible qu'il avaient d'abord pour objectif concret de stopper l'effondrement militaire de Kiev et d'éviter une extension des combats au delà des territoires des républiques du Donbass.
Aujourd'hui, force est de consater que les accords de Minsk sont un échec global, mis à part le déploiement d'observateurs de l'OSCE (mais dont le travail n'a aucune incidence sur le processus de paix), l'instauration d'un dialogue via un groupe de travail tripartite se réunissant régulièerement à Minsk (mais dont les réunions sont presque toujours stériles ou leurs décisions trahies), et l'échange de prisonniers qui en fait la seule avancée concrète réalisée sur le terrain entre les bélligérants (mais qui reste malheureusement rarissime et souvent sabotée par Kiev.
Sur le terrain; les combats et les bombardements continuent depuis 5 ans et connaissent même un regain meurtrier important depuis cette année.
Sur le terrain; les combats et les bombardements continuent depuis 5 ans et connaissent même un regain meurtrier important depuis cette année.
Malgré cela, les diplomaties engagées dans ce processus de paix persistent à vouloir le réanimer et le présenter au menu de leurs discussions autour du Donbass comme "la seule alternative existante " et qu'ils centrent autour de la notion de "statut spécial" qui est présenté comme la clef de voûte de l'édification de la paix dans la région...
Si vous tapez "Accords de Minsk" sur les moteurs de recherche de l'internet, les 12 points du protocole de paix apparaissent alors dans une forme résumée et laconique confinant au simplisme, mais si on regarde en revanche les détails du mémorandum, alors le diable finit de sortir complètement des détails et de l'ombre du texte...
Si vous tapez "Accords de Minsk" sur les moteurs de recherche de l'internet, les 12 points du protocole de paix apparaissent alors dans une forme résumée et laconique confinant au simplisme, mais si on regarde en revanche les détails du mémorandum, alors le diable finit de sortir complètement des détails et de l'ombre du texte...
Reprenons tout d'abord les points de ces accords de paix signés dans leur dernière mouture le 15 février 2015 à Minsk qui prévoyaient :
- 1. "Assurer un cessez-le-feu bilatéral immédiatement"
- Un cessez-le-Feu immédiat et complet à partir de 00 h. 00 min. (heure de Kiev) le 15 février 2015. Le retrait, durant la deuxième quinzaine de février, toutes les armes lourdes à 25 km minimum de la ligne du front afin de créer une zone de sécurité de 50 km l'un de l'autre pour les systèmes d'artillerie de 100 mm et plus, zones de 70 km de large pour les lance roquettes multiples "Grad" et de140 km pour les LRM "Tornado", "Uragan", "Smerch" et les missiles tactiques "Tochka U".
Résultat : cessez le feu non respecté & mainitien sur le front de l'artillerie lourde ukrainienne
- 2. "Assurer la surveillance et la vérification du cessez-le-feu par l'OSCE"
- Le déploiement d'observateurs de l'OSCE équipés de moyens techniques appropriés afin de surveiller et vérifier le cessez-le-feu et le retrait des armes lourdes avec l'utilisation de moyens techniques.
Résultat : respecté mais totalement inefficace
- 3. "Organiser une décentralisation des pouvoirs, par la mise en application d'une loi ukrainienne (loi sur le statut particulier), accordant de manière temporaire l'autonomie locale dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk."
- La Réforme constitutionnelle en Ukraine d'ici la fin de l'année 2015 qui est un élément clé de la décentralisation (en tenant compte des caractéristiques des zones individuelles des régions de Donetsk et de Lugansk, convenues avec les représentants de ces zones), ainsi que l'adoption jusqu'à la fin de 2015 ans de législation permanente sur le statut spécial des zones particulières des régions de Donetsk et de Lugansk.
Résultat : non respecté
- 5. "Libérer immédiatement tous les otages et les personnes retenus illégalement."
- La libération et l'échange de tous les otages et personnes détenues illégalement sur la base du principe de "tous sur tous".
Résultat : respecté anecdotiquement et toujours à reculons par les autotités de Kiev
- 6. "Adopter une loi ukrainienne visant à interdire les poursuites et les sanctions contre toutes les personnes impliquées dans la guerre du Donbass."
- L'amnistie pour les combattants avec l'adoption d'une introduction de la loi interdisant la poursuite et la punition de ceux qui ont participé au conflit.
Résultat : non respecté par Kiev qui condamne et emprisonne les politiques et militaires
- 7. "Poursuivre un dialogue national entre les parties."
- Le début d'un dialogue sur les modalités des élections locales conformément à la législation ukrainienne et à la loi de l'Ukraine "sur l'ordre temporaire de l'autonomie locale dans des zones sélectionnées des régions de Donetsk et de Lugansk", ainsi que sur le Le futur statut de ces zones sur la base de cette loi. L'adoption par la l'assemblée ukrainienne, la Verkhovna Rada d'un décret indiquant que le territoire est soumis à un régime spécial, conformément à la loi sur la base de la ligne établie dans le mémorandum de Minsk du 19 septembre 2014
Résultat : non respecté
- 8. "Mettre en oeuvre des mesures afin d'améliorer la situation humanitaire dans le Donbass."
- La garantie de l'accès en toute sécurité, la livraison, le stockage et la distribution de l'aide humanitaire aux nécessiteux sur la base du mécanisme international.
Résultat : non respecté à part des exceptions rarissimes du fait du blocus imposé par Kiev
- 9. "Procéder à des élections anticipées dans les oblasts de Donetsk et de Lugansk."
- Sur la base de la loi de l'Ukraine "sur l'ordre temporaire de l'autonomie locale dans certaines zones des régions de Donetsk et de Lugansk", les questions liées aux élections locales seront discutées et convenues avec des représentants de certaines zones de la région de Donetsk et de Lugansk, à l'intérieur du groupe de contact tripartite. Les élections auront lieu avec le respect des normes pertinentes de l'OSCE en matière de contrôle par son bureau des Droits de l'Homme.
Résultat : non réalisé
- 10. "Démilitariser la zone de conflit, en retirant du territoire ukrainien le matériel militaire, les forces armées et les combattants étrangers."
- Le retrait de toutes les formations militaires étrangères, de l'équipement militaire, ainsi que des mercenaires du territoire de l'Ukraine sous la supervision de l'OSCE, ainsi que le désarmement de tous les groupes illégaux
Résultat : non respecté par Kiev et hors sujet car il n'y a pas d'unité russe dans le Donbass
- 11. "Mettre en place un programme économique pour favoriser la reprise des activités et de l'économie locale dans le Donbass."
- La restauration des liens socio-économiques avec les territoires, y compris le paiement des pensions et autres paiements à la population, et la reprise de la fiscalité dans le domaine juridique de l'Ukraine.
Résultat : non respecté concernant les paiements et inacceptable concernant la fiscalité
- 13. "Assurer la protection personnelle des participants aux consultations."
- L'activation d'un groupe de contact tripartite, ainsi que la création de sous groupes de travail chargés de la mise en œuvre des aspects respectifs des accords de Minsk.
Résultat : respecté mais sans résultat probant à par les échanges de prisonniers.
Personnellement, alors que les politiciens courtisans du pouvoir économique continuent à nous servir cette soupe insipide de Minsk, je pense que ces accords sont tout simplement INACCEPTABLES, tant pour l'Ukraine que - et surtout - pour les Républiques Populaires de Donetsk et Lugansk qui sont aujourd'hui, faut-il le rappeler, des républiques INDÉPENDANTES !
Ces accords ne sont pas seulement imparfaits ou irréalisables, mais constituent ni plus ni moins q'une trahison du "Printemps russe" qui a permis à la Crimée et au Donbass d'échapper aux conséquences catastrophiques de coup d'Etat organisé par les occidentaux sur le Maïdan.
On pourrait résumer ces accords de Minsk ainsi :
- Capitulation militaire du Donbass :
Dans le point 10, les accords de Minsk proposent de démilitariser le Donbass et en particulier "les formations militaires étrangères", "les mercenaires" et "les groupes illégaux". Si aujourd'hui même l'Ukraine reconnait l'inexistence de troupes russes dans le Donbass, en revanche les forces armées républicaines sont toujours non reconnues (donc illégales) et les volontaires étrangers qualifier de "mercenaires" et d'ailleurs condamnés régulièrement par Kiev. Appliquer ce point des accords reviendarit à désarmer complétement les républiques qui se verraient même retirer leurs matériels militaires tandis que l'armée ukrainienne elle, resterait en place et même ses bataillons spéciaux (pourtant illégaux au regard de la constitution ukrainienne).
Dans le point 4, il est question de retirer aux républiques le contrôle de leur frontière avec la Russie et, après une période transitoire assurée par l'OSCE, de le restituer aux gardes frontières ukrainiens dans le cadre du statut spécial du Donbass, ce qui revient à donner à Kiev la possibilité d'encercler totalement le Donbass à sa guise en les coupant de toute logistique avec la Russie.
- Capitulation politique du Donbass
L'ensemble des accords de Minsk s'articulent sur un "statut spécial" qui n'est pas autre chose qu'une réintégration du Donbass en Ukraine en 3 étapes : nouvelle constitution ukrainienne, statut spécial et élections locales. Et ici on ne parle pas du statut de "République autonome" comme celuis de la Crimée avant 2014, mais juste d'un statut spécial accordé à des oblasts russophones.
En effet Kiev refuse d'ores et déjà l'idée d'une "autonomie" du Donbass (ce qui constituerait déjà un recul inadmissible par rapport à l'indépendance actuelle) car ce statut l'autoriserait à disposer de ses propres forces de sécurité, d'une liberté de choix politiques et économiques, de droit de veto concernant les décisions internationales ukrainiennes (donc exit l'intégration à l'UE ou l'OTAN par exemple) et aussi du droit d'organiser un référendum populaire d'autodétermination (comme la Crimée en mars 2014).
Il est donc ici question juste d'un "statut spécial" et qui serait certainement centré autour de la reconnaissance du russe comme langue officielle et de quelques miettes économiques et politiques surtout à entretenir la normalisation de son enclos par la création d'une ploutocratie locale affidée à Kiev via des privilèges et passes droit accordés (soit un coktail de corruption ukrainienne et de postcolonialisme occidental).
- Capitulation juridique du Donbass :
- Capitulation économique du Donbass :
etc. etc.
Que doit t-on entendre par cette définition "temporaire" du statut spécial ?
Est ce qu'il n'est qu'une étape vers l'intégration à la Fédération de Russie, comme le sous entend la campagne "Choix du Donbass" actuelle, ou plutôt vers son incarcération dans une Ukraine atlantiste comme l'ont imaginé certainement les scribes des accords de Minsk.
Et qu'en est-il des territoires occupés par Kiev et qui vivent sous la botte de son armée depuis 5 ans ?
La mention "certaines zones des régions de Donetsk et de Lugansk" ne laisse aucun doute quand à leur abandon pur et simple à leur sort de zone occupée, ce qui est contraire aux références administratives des accords, à la réalité humaine du Donbass, et aux choix éléectoraux de ces régions de Marioupol, Slaviansk etc... qui ont toujours voté, même depuis la guerre, pour des candidats pro-russes.
- L'abandon des territoires occupés par Kiev :
Que doit t-on entendre par cette définition "temporaire" du statut spécial ?
Est ce qu'il n'est qu'une étape vers l'intégration à la Fédération de Russie, comme le sous entend la campagne "Choix du Donbass" actuelle, ou plutôt vers son incarcération dans une Ukraine atlantiste comme l'ont imaginé certainement les scribes des accords de Minsk.
Et qu'en est-il des territoires occupés par Kiev et qui vivent sous la botte de son armée depuis 5 ans ?
La mention "certaines zones des régions de Donetsk et de Lugansk" ne laisse aucun doute quand à leur abandon pur et simple à leur sort de zone occupée, ce qui est contraire aux références administratives des accords, à la réalité humaine du Donbass, et aux choix éléectoraux de ces régions de Marioupol, Slaviansk etc... qui ont toujours voté, même depuis la guerre, pour des candidats pro-russes.
Pétition manuscrite et en ligne concernant "le choix du Donbass" |
"Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément..."
Nicolas Boileau (1636-1711)
Dans un article précédent concernant la campagne "Le choix du Donbass" et la pétition lancée dans les républiques de Donetsk et Lugnask, j'avais déjà exprimé des doutes quant à la pertinence de se référer à ce "statut spécial" qui le moteur d'accords de Minsk pervers et qui n'ont jamais décollé.
Et depuis le lancement de cette pétition de nombreux commentaires acerbes confirmant mon inquiétude se font également connaitre sur les réseaux sociaux, allant même jusqu'à évoquer une trahison des autorités des RPD et RPL, là où il n'y a certainement ( je l'espère) qu'une stratégie de dialogue maladroite avec Kiev, dont la communication démagogue et dénuée de pédagogie politique est effectivement critiquable.
Les accords de Minsk sont de facto un cheval de Troie utilisé en urgence par Kiev après ses défaites militaires de 2014 et 2015 puis pour tenter de soumettre le Donbass via un processus qui ne sert finalement que les intérêts de l'UE et de l'OTAN. Cette stratégie articule son marketing en gonflant l'importance de ce "statut spécial" et en jouant la carte de la prospérité économique entre l'Ukraine et le Donbass.
Pour forcer l'adhésion populaire, les mondialistes qui souhaitent achever leur travail de préemption de l'Ukraine qu'ils ont commencé sur le Maïdan il y a 5 ans, s'appuient sur la cupidité d'une mouvance libérale qui soit est active et consciemment subversive ("5ème colonne"), soit est naïve pour ne pas dire stupide en s'imaginant pouvoir jouer la carte économique du capitalisme (qui déjà fait partie d'un système dévastateur pour la planète) sans avoir à en subir les conséquences idéologiques qui sont tout aussi destructrices pour les peuples aliénés à sa marchandise... à commencer par eux mêmes.
Et le Donbass n'est pas à l'abri de cette 5ème colonne pro-libérale qui, sous des agitations communautaristes en trompe l'oeil et des lieux communs propagandistes séducteurs, ne servent que leurs propres intérêts et carriérismes avant les libertés et droits des peuples, comme par exemple le réseau Néant and Co et autres lécheurs de cul (au sens propre et figuré) qui ne viennent à Donetsk que pour se servir et non servir.
Voilà pourquoi, et même si je comprends - ou du moins espère - qu'entrer dans un dialogue avec Kiev permetttait de mieux travailler pour la paix et faire entendre la voix du peuple du Donbass côté ukrainien, je pense cependant que demander ce "statut spécial" comme le font aujourd'hui les autorités républicaines dans leur campagne "le choix du Donbass" reste très dangereux et peut même être considéré comme une trahison par beaucoup (ce que je ne crois pas personnellement).
Je crois que les polémiques qui surgissent autour de cette campagne "le choix du Donbass" sont à dépassionner pour rendre d'autant plus passionnantes leurs réflexions et qu'il faut aussi les considérer comme le symptôme d'une bonne santé démoctratique des républiques.
Je ne suis pas manichéen ni machiavélique mais je pense que cette stratégie de communication républicaine, est certes risquée, mais en utilisant l'argument du statut spécial aura pour conséquence de démontrer que le sabotage politique des accords de Minsk à l'image de leur sabotage militaire et ce malgré qu'ils lui soient favorable est de la seule responsabilité de Kiev.
Pourquoi me direz vous ?
Selon moi, il est vital que soit maintenue et clairement exprimée la volonté du Donbass, si chèrement défendue, de se séparer d'une destinée ukrainienne aujourd'hui résolument tournée vers l'OTAN (ce qui n'empèche pas des échanges économiques et dialogues politiques futurs) et de revendiquer avec force et sans condition son retour dans la sphère d'influence russe sous 2 seules options possibles:
Je ne suis pas manichéen ni machiavélique mais je pense que cette stratégie de communication républicaine, est certes risquée, mais en utilisant l'argument du statut spécial aura pour conséquence de démontrer que le sabotage politique des accords de Minsk à l'image de leur sabotage militaire et ce malgré qu'ils lui soient favorable est de la seule responsabilité de Kiev.
Pourquoi me direz vous ?
- D'abord parce que Kiev a bati sa rhétorique nationale sur cette guerre dans le Donbass qui plus est lui sert d'excuse pour justifier et ses échecs soco-économiques, et sa mendicité internationale, et la militarisation de son territoire par l'OTAN.
- Ensuite parce que les accords de Minsk seraient perçu également comme une capitulation ukrainienne par des radicaux nartionalistes voyant disparaitre subitement leur ennemi fantasmé et cette guerre qui alimente leurs rangs, et qui se retournerainet contre le pouvoir responsable de leur frustration.
- De plus la gestion d'un Donbass identitairement russe ayant gouté à l'indépendance et subi pendant plus de 5 ans une guerre à caractère génocidaire sera un vrai casse tête à gérer et un gouffre financier, ne serait ce que pour réparer les dégats occasionnés. Sans compter les résistances politiques virulentes qui continueront a venir de cette région majeure, farouchement opposée à l'idée d'une intégration de l'Ukraine dans l'UE et pire encore dans l'OTAN.
- Enfin une reconnaissance de l'identité particulière du Donbass via un statut spécial et ses privilèges provoquerait aussitôt une réaction en chaîne dans les autres et nombreux particularismes de l'Ukraine, russes, polonais, moldaves roumais... également arbitrairement rattachés à son territoire au XXème siècle.
- Soit l'intégration au sein de la Fédération de Russie d'une République du Donbass dans les limites des anciens oblasts de Donetsk et Lugansk.
- Soit le maintien et la reconnaissance de l'indépendance actuelle des Républiques de Donetsk et Lugansk de les limites des anciens oblasts de Donetsk et Lugansk.
Toute autre option finale peut-être légitimement interprétée comme de la lâcheté ou même de la trahison, car si la liberté n'a pas de prix, surtout celle des peuples, elle ne peut pas non plus être sacrifiée, même au profit de cette paix dont les accords de Minsk ne sont que la définition de la prison doré d'un asservissement à la dictature de la marchandise occidentale.
Me concernant, cela ne change pas grand chose à ma mission dans la Donbass, car pour un soldat ses priorités son l'état de son fusil et l'accomplissement de sa mission, peu importe les remugles politiques du moment.
Car accepter le défi de la guerre est un choix difficile, mais lorsqu'il est fait il faut alors l'assumer jusqu'au bout et ne jamais abandonner, au milieu des sacrifices consentis et des destructions subies, la destinée militaire mènant à la vistoire ou la défaite.
Me concernant, cela ne change pas grand chose à ma mission dans la Donbass, car pour un soldat ses priorités son l'état de son fusil et l'accomplissement de sa mission, peu importe les remugles politiques du moment.
Car accepter le défi de la guerre est un choix difficile, mais lorsqu'il est fait il faut alors l'assumer jusqu'au bout et ne jamais abandonner, au milieu des sacrifices consentis et des destructions subies, la destinée militaire mènant à la vistoire ou la défaite.
Erwan Castel