Ne plus reculer d'un seul pas !
"Une seule patrie unie pour tous - Russie" Alexandre Zakharchenko (1976-2018) |
Aujourd'hui j'ai trouvé sur le réseau social VKontakte (que je vous invite à rejoindre pour s'émanciper de la censure psychotique d'un Facebook collabo) un clip magnifique dans la chanson et son illustration et qui symbolise avec émotion ce Donbass en rebellion contre l'hégémonie mondialiste. Les images nous emmènent rapidement du centre de cette magnifique ville de Donetsk jusqu'à son quartier martyr d'Oktyabrsky qui enchasse l'aéroport international, tous les deux ruinés par plus de 5 années de bombardements ukrainiens ininterrompus.
Et aujourd'hui, 18 juillet 2019, le quartier d'Oktyabrsky a été une nouvelle fois frappé au coeur par cette haine criminelle qui l'assiège depuis près de 2000 jours et 2000 nuits, avec Elena Orlova, une femme de 68 ans tuée par les obus des mortiers ukrainiens et qui écrit de son sang avec les soldats qui continuent de tomber quotidiennement pour sa défense, une nouvelle page de l'histoire tragique et héroïque du Donbass.
Pendant ce temps et comme partout ailleurs, les politiciens s'affrontent dans des combats physiquement moins dangereux mais moralement mortels, et où il n'y a pas d'innocent, cherchant les uns par la ruse, les autres par la perfidie, et beaucoup par l'hypocrisie à en finir avec cette guerre où Donbass rime avec impasse. Lorsque je suis allé dans le jardin aux statues de Donetsk observer le rassemblement organisée autour de la très critiquée campagne "Le choix du Donbass" je n'avais pas encore d'opinion arrétée, écoutant les uns et les autres dans leurs vérités.
Aujourd'hui je voudrais que le prochain rassemblement du mouvement "le choix du Donbass" affiche aussi le compteur des victimes des bombardements ukrainiens et des soldats morts en défendant justement la liberté pour cette population russe de choisir sa destinée. je voudrais aussi qu'il cesse de parler de ce "statut spécial" qui est incompatible avec notre liberté gagnée par 5 années de souffrance.
Car le choix du Donbass est là, depuis les paisibles jardins fleuris de Dontesk, remplis de chants d'oiseaux et rires d'enfants jusqu'aux quartiers et tranchées de sa ligne de front criblées de balles et d'éclats d'obus, et il s'exprime depuis 5 ans, non pas avec de l'encre ou un clavier, mais avec des chants et des prières, du sang et des larmes indélébiles.
L'intégration à la Fédératin de Russie ou dans un premier temps son indépendance reconnue dans sa sphère d'influence, il n'y a pas d'autre alternative pour le Donbass libre et ses territoires à libérer !
Voilà pourquoi aujoud'hui, si j'accorde toujours ma confiance à la politique menée dans les républiques populaires de Donetsk et Lugansk (même si je ne suis pas toujours d'accord avec les méthodes employées), je reste cependant attentif et surtout à l'écoute du peuple, de ces femmes et ces hommes de la rue, civils et militaires dont j'ai l'honneur de faire partie et qui vivent quodiennement dans leur chair et leur âme cette guerre.
Ils sont les vrais gardiens du Donbass, de ses espoirs et de ses peurs vécues.
Et si un gouvernement a le devoir de porter à leur réalisation les aspirations de son peupe, ce dernier a la droit de le les lui rappeler si ils estime que les objectifs sont déformés ou que le pouvoir fait une sortie de route !
Mais me direz vous, le devoir du soldat n'est-il pas d'obéir et de se taire ? Certes mais il ne faut pas oublier que son droit est également de s'assurer que les sacrifices consentis par le peuple, dont il est par essence le bouclier, ne soient pas trahis où se perdent dans les circonvolutions byzantines de discours politiciens calculateurs.
Et je concluerai par ce très beau texte, écrit par Roger Frey, pour le livre "Les centurions" de Jean Lartéguy et qui imagine une "lettre rapportée par l’écrivain latin Suétone, mort en l’an 160. Elle aurait été écrite voici plus de 18 siècles par le centurion Marcus Flavinius à l’un de ses cousins de Rome, Tertullus, alors qu’il servait à la 2e cohorte de la légion Augusta, au camp de Nambèse, en Numidie, c’est-à-dire dans l’actuel Constantinois".
On peut sans aucune difficulté, en lisant se texte épique, penser au Donbass et à tous ces volontaires venus des quatre horizons pour y aider sa population à défendre son identité et ses traditions russes.
Aujourd'hui, si son contexte géopolitique est je le reconnais d'une complexité explosive, l'avenir du Donbass est là: avec une victoire et une Russie à portée de nos mains, et c'est pour cela qu'il nous faut ne pas réaliser un seul compromis qui soit dans les actes une compromission et ne plus reculer d'un seul pas, tant sur le plan éthique, militaire que politique, car comme me le rappelait justement hier une amie en citant Winston Churchill :
Pendant ce temps et comme partout ailleurs, les politiciens s'affrontent dans des combats physiquement moins dangereux mais moralement mortels, et où il n'y a pas d'innocent, cherchant les uns par la ruse, les autres par la perfidie, et beaucoup par l'hypocrisie à en finir avec cette guerre où Donbass rime avec impasse. Lorsque je suis allé dans le jardin aux statues de Donetsk observer le rassemblement organisée autour de la très critiquée campagne "Le choix du Donbass" je n'avais pas encore d'opinion arrétée, écoutant les uns et les autres dans leurs vérités.
Aujourd'hui je voudrais que le prochain rassemblement du mouvement "le choix du Donbass" affiche aussi le compteur des victimes des bombardements ukrainiens et des soldats morts en défendant justement la liberté pour cette population russe de choisir sa destinée. je voudrais aussi qu'il cesse de parler de ce "statut spécial" qui est incompatible avec notre liberté gagnée par 5 années de souffrance.
Car le choix du Donbass est là, depuis les paisibles jardins fleuris de Dontesk, remplis de chants d'oiseaux et rires d'enfants jusqu'aux quartiers et tranchées de sa ligne de front criblées de balles et d'éclats d'obus, et il s'exprime depuis 5 ans, non pas avec de l'encre ou un clavier, mais avec des chants et des prières, du sang et des larmes indélébiles.
L'intégration à la Fédératin de Russie ou dans un premier temps son indépendance reconnue dans sa sphère d'influence, il n'y a pas d'autre alternative pour le Donbass libre et ses territoires à libérer !
Le choix du Donbass est une réalité humaine et ne peut en aucun cas être l'objet d'une manipulation politique quelle que soit son intention finale !
Voilà pourquoi aujoud'hui, si j'accorde toujours ma confiance à la politique menée dans les républiques populaires de Donetsk et Lugansk (même si je ne suis pas toujours d'accord avec les méthodes employées), je reste cependant attentif et surtout à l'écoute du peuple, de ces femmes et ces hommes de la rue, civils et militaires dont j'ai l'honneur de faire partie et qui vivent quodiennement dans leur chair et leur âme cette guerre.
Ils sont les vrais gardiens du Donbass, de ses espoirs et de ses peurs vécues.
Et si un gouvernement a le devoir de porter à leur réalisation les aspirations de son peupe, ce dernier a la droit de le les lui rappeler si ils estime que les objectifs sont déformés ou que le pouvoir fait une sortie de route !
Mais me direz vous, le devoir du soldat n'est-il pas d'obéir et de se taire ? Certes mais il ne faut pas oublier que son droit est également de s'assurer que les sacrifices consentis par le peuple, dont il est par essence le bouclier, ne soient pas trahis où se perdent dans les circonvolutions byzantines de discours politiciens calculateurs.
On peut sans aucune difficulté, en lisant se texte épique, penser au Donbass et à tous ces volontaires venus des quatre horizons pour y aider sa population à défendre son identité et ses traditions russes.
"Que l’on prenne garde à la colère des légions"
“On nous avait dit, lorsque nous avons quitté le sol natal, que nous allions défendre les droits sacrés que nous confèrent là-bas tant d’années de présence, tant de bienfaits apportés à des populations qui ont besoin de notre civilisation et de notre aide.
Nous avons pu vérifier que tout cela était vrai, et parce que c’était vrai, nous n’avons pas hésité à verser l’impôt du sang, à sacrifier notre jeunesse, nos espoirs.
Nous ne regrettons rien. Mais alors qu’ici cet état d’esprit nous anime, on me dit que dans la ville se succèdent cabales et complots, que fleurit la trahison, et que beaucoup, hésitants, troublés, prêtent des oreilles complaisantes aux pires tentations de l’abandon, et vilipendent notre action.
Je ne puis croire que tout cela soit vrai, et pourtant des guerres récentes ont montré à quel point pouvait être pernicieux un tel état d’âme, et où il pouvait mener.
Je t’en prie, rassure-moi au plus vite, et dis-moi que nos concitoyens nous comprennent, nous soutiennent, nous protègent, comme nous protégeons nous-mêmes la grandeur de l’Empire.
S’il devait en être autrement, si nous devions laisser en vain nos os blanchis sur les pistes du désert… alors que l’on prenne garde à la colère des légions !”.
Volontaire dans le Donbass, peinture de Alexei Kryukov |
"Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur;
vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre."
Erwan Castel
La chanson originale de Boris Grebenshchikov
Подмога
Жаль, подмога не пришла, подкрепленье не прислали.
Нас осталось только два, нас с тобою наебали.
Все братушки полегли и с патронами напряжно,
Но мы держим рубежи, мы сражаемся отважно!
Пушка сдохла - все, пиздец, больше нечем отбиваться!
Что ж, закурим, брат-боец, нам от смерти не съебаться!
Жаль, подмога не пришла, подкрепленье не прислали.
Что ж, обычные дела - нас с тобою наебали
Traduction française
A l'aide !
Dommage, l'aide n'est pas venue, les renforts n'ont pas été envoyés.
Nous ne sommes plus que deux, nous nous sommes fait baiser, toi et moi
Tous les frères sont tombés et c’est juste pour les cartouches,
Mais nous tenons le front et nous nous battons courageusement!
Le canon est mort, c’est fini, il n'y a plus rien pour se battre !
Eh bien, fumons en une, frère d'armes, nous ne pouvons échapper à la mort!.
Dommage, l'aide n'est pas venue, les renforts n'ont pas été envoyés
Eh bien, chose banale, nous nous sommes fait baiser, toi et moi.
A l'aide !
Dommage, l'aide n'est pas venue, les renforts n'ont pas été envoyés.
Nous ne sommes plus que deux, nous nous sommes fait baiser, toi et moi
Tous les frères sont tombés et c’est juste pour les cartouches,
Mais nous tenons le front et nous nous battons courageusement!
Le canon est mort, c’est fini, il n'y a plus rien pour se battre !
Eh bien, fumons en une, frère d'armes, nous ne pouvons échapper à la mort!.
Dommage, l'aide n'est pas venue, les renforts n'ont pas été envoyés
Eh bien, chose banale, nous nous sommes fait baiser, toi et moi.
(Merci à Svetlana Kissileva pour la traduction)