Civils sous le feu !
Village du Donbass bombardé en 2014 - image d'archives |
Dans le Donbass, la guerre n'a pas seulement une dimension de guerre civile mais l'agression menée par l'armée ukrainienne contre les "séparatistes" du Donbass vise ouvertement les populations civiles de Donetsk et Lugansk depuis 5 ans et particulièrement à nouveau depuis ces dernières semaines où un regain d'attaques ukrainiennes a été constaté sur les positions défensives de la milice mais aussi sur les zones résidentielles du front.
Sur les réseaux sociaux ukrainiens est apparue dans le nuit du 13 au 14 juillet 2019 la vidéo d'un bombardement sur 3 personnes courant dans un champ et qui visiblement ont été tuées par l'explosion d'un obus d'artillerie dont la présision du tir est qualifiée par les ukrops de travail de bijouterie. Ce bombardement aurait eu lieu dans le secteur de Promka, sur le front de Yasonivataya, au Nord de Donetsk.
Ce qui fait de cette nouvelle violation ukrainienne du cessez le feu un crime de guerre est qu'à priori les victimes de ce tir seraient des civils, ce que semble confirmer la les vétements blancs du premier d'entre eux. Par ailleurs le comportement des personnes bombardées, courant groupées sous un bombardement (alors qu'il faut se disperser et se palquer au sol) semble attester l'hypothèse que ce ne sont pas des militaires, formés et aguerris à ce genre de situation.
De plus, ce bombardement n'est pas un dommage collatéral comme il en existe malheureusement beaucoup dans les guerres modernes mais bien un tir intentionnel et dirigé avec l'aide d'un drone d'observation qui identifie et géolocalise sa cible.
Immédiatement, le réseau social Facebook, dont la priorité est de préserver la bonne image de cette pensée unique irréprochable dont il est un des vecteurs importants du soft power mondialiste, a supprimé cette vidéo compromettante, contrairement aux autres vidéos militaires de bombardements publiées par les ukrainiens.
Il reste désormais à confirmer ou infirmer ce nouveau crime de guerre ukrainien.
Quoiqu'il en soit, sur ce front du Donbass, la population qui tente d'y survivre vit un cauchemar quoitidien, menacée jour et nuit, soit par des bombardements de l'artillerie, soit par les tirs des armes d'infanterie, quand ce n'est pas par des mines semées sur le front depuis 5 ans
Ainsi, pour ne citer que 3 exemples des jours passés :
- Le 11 juillet lors de bombardelents ukrainiens sur le secteur de Gorlovka, une civile de 70 ans a été tuée dans le village de Holmoisky par un éclat d'obus qui a traversé la fenêtre de son appartement.
Première victime civile des bombardements ukrainiens depuis l'investiture de Zelensky, une femme de 70 ans de Holmisky, près de Gorlovka (Nord RPD) tuée par des éclats d'obus le 11 juillet 2019 |
- Le 12 juillet un civil a été grièvement blessé sur le front de la République Populaire de Lugansk par une mine au bord de la rivière Seversky-Donetsk où il été parti pêcher.
- Le 13 juillet, un civil de Dokuchaievsk âgé de 46 ans, a été touché par une balle au côté droit de la poitrine, à la suite de laquelle des munitions de 12,7 mm ont traversé sa cuisse, en fracturant l'articulation de la hanche. Il a été évacué vers Donetsk dans un état grave avec des risques d'amputation.
Kominternovo est un des villages situés sur la ligne de fron au Sud de la RPD
quasi encerclé par les forces ukrainiennes arrivées au contact des défense républicaines
Dokuchaievsk est une ville située à 30 kilomètres au Sud de Donetsk
quotidiennement sous le feu des forces ukrainiennes comme ici le 13 juillet
La vidéo précédente ayant été supprimée par Facebook peu intéressé
de montrer les crimes de guerre de ces maîtres et de leurs laquais, en
voici une autre, toujours à Dokuchaievsk, filmée le lendemain 14 juillet à 18h30
Ces attaques ukrainiennes qui se déroulent pendant la prétendue "trêve du pain" (et censée rappeler celle signée à Minsk en 2015) ont pour objectifs de terroriser une population déjà fatiguée par 5 années de blocus, de guerre et de peur afin de la dissuader de persévérer dans son cheminement vers la Fédération de Russie, ce qu'elle confirme un peu plus chaque jour depuis le référendum de 2014.
Certains villages comme celui de Zaitsevo sur le front Nord de Gorlovka sont bombardés depuis 5 ans et en passe d'être physiquement rayés de la carte par l'artillerie ukrainienne |
Mais cette stratégie de guerre d'attrition de type occidental menée par Kiev conter le Donbass est vouée à l'échec, tout comme ses autres déclinaisons au Yemen, en Syrie ou en Iran par exemple, car nous avons ici des populations qui ont conservé un sentiment collectif supérieur à l'individualisme égoïste que l'on peut observer dans les pays occidentaux auquel il faut rajouter une capacité de résilience et un tradition de résistance exceptionnelles.
Mais le pire à mes yeux reste encore cette indifférence coupable des pays occidentaux qui ont parrainé cette "révolution de la dignité" en 2014 sur le Maïdan et qui a accouché de cette guerre à caractère génocidaire au coeur de l'Europe et qui a déjà fait près de 20 000 morts dans el Donbass et affecté plus de 8 millions de personnes.
Tout comme en Syrie où ils ont organisé et financé le chaos en soutenant le terrorisme salafiste, les pays occidentaux, pourtant si prompts à vouloir donner des leçons droitdel'hommistes au Monde entier, sont ici marqués du sceau indélébile de l'infamie pour soutenir et armer un totalitarisme erhnocentré criminel et ouvertement néo-nazi pour meiux servir leur rusoophobie délirante.
Hier soir des bombardements frappant les lisières Nord et Ouest de Donetsk se faisaient entendre jusqu'au coeur de la cité républicaine, traversée régulièrement par des véhicules militaires ou des ambulances montant vers le front.
Tandis que sa volonté reste intacte, l'inconnue enveloppe à nouveau l'horizon du Donbass...
Hier soir des bombardements frappant les lisières Nord et Ouest de Donetsk se faisaient entendre jusqu'au coeur de la cité républicaine, traversée régulièrement par des véhicules militaires ou des ambulances montant vers le front.
Tandis que sa volonté reste intacte, l'inconnue enveloppe à nouveau l'horizon du Donbass...
Erwan Castel