Un plat connu, réchauffé et toxique
Même les amerloques et leurs égorgeurs de Daesh en Syrie ont compris qu'il est impossible même en contrôlant la majorité du mainstream médiatique de rejouer sur un théâtre d'opérations sensible plusieurs le même joker surtout quand celui ci est une carte truquée comme un false flag simulant une attaque chimique ennemie.
Il n'y a plus guère que les bouffons de Kiev pour vouloir rejouer ce tour de magie meurtrier qui ne berne plus personne a part les collabos fanatiques et les débiles profonds.
Kiev n'a pas plus lancé son offensive sous la menace d'une épée de Damocles russe que n'a prolongé sa loi martiale cédant certainement aux injonctions d'une ploutocratie occidentale qui, lassée de l'oligarque inapte et alcoolique, lorgne de plus en plus du côté de la candidate Timochenko, une marionnette plus présentable, en espérant que le scrutin ukrainien la propulse au poste de gouverneur de la colonie Ukraine.
Mais le cap belliciste russophobe engagé depuis le Maïdan par le pouvoir de Kiev, lui n'a pas changé comme le prouve les gesticulations des forces armées ukrainiennes déployées dans le Donbass qui continuent leurs préparatifs offensifs dans le secteur de Gorlovka où de nouvelles unités blindés sont arrivées et que les groupes d'assaut se rapprochent de la première ligne, ou dans le secteur de Mariupol où le dispositif militaire le log du littoral de la Mer d'Azov a été renforcé par exemple.
Il est a noter que vraisemblablement pour ne pas perdre la face tant au niveau politique que militaire, Kiev qui n'a pas accepté le principe d'une trêve de Noël a déclaré bruyamment avoir conquis les derniers secteurs de la "zone grise" (zone démilitarisée entre les lignes) ce qui même si l'information était vraie ne bougerait pas les lignes de défenses républicaines d'un iota. Qui plus est cette nouvelle annonce de Kiev se révèle une nouvelle rodomontade propagandiste qui s'appuie sur quelques photos de unités de reconnaissance (DRG) ayant fait de très brèves incursions dans cette zone neutre avant que s'en retourner poser leurs culs près des fours à bois et comptoirs des bars.
Un drapeau ukrainien éphémère, vite exhibé au milieu de la zone neutre le temps d'une photo propagandiste |
Par contre, une déclaration officielle de Vadim Skibitsky, le représentant de la Direction générale du Renseignement du ministère ukrainien de la Défense doit retenir plus sérieusement l'attention sur fond de l'arrivée en gare ferroviaire de Krasnogorovka (Ouest de Donetsk) de plusieurs "wagons de train remplis de barils bleus contenant un produit chimique hautement toxique" et manipulés par "des militaires ukrainiens vêtus de combinaisons de protection contre les produits chimiques."
C'est donc dans ce contexte d'une nouvelle menace ukrainienne d'attaque chimique que Vadim Skibitsky, toute honte bue, affirme dans une inversion accusatoire hallucinante qu' "à la mi-décembre de cette année, des spécialistes russes des armes chimiques ont été envoyés sur le territoire du Donbass pour "préparer un acte de sabotage et un acte terroriste".
Vadim Skibitsky, le représentant de la Direction générale du Renseignement du ministère ukrainien de la Défense |
En dehors de la dimension psychiatrique de telles déclarations on peut légitimement s'inquiéter de la'arrivée de substances chimiques dans un secteur du front proche de l'agglomération de Donetsk et où de nombreuses unités de radicaux nationalistes ukrainiens sont déployées.
Cette déclaration victimaire ressemble donc plus à un conditionnement médiatique de l'opinion publique au scénario d'un false flag ukrainien cherchant à accuser la Russie ou les "séparatistes " du Donbass d'une attaque chimique contre une population civile du Donbass occupée par l'armée ukrainienne (qui de toute façon en tant que russe ethnique est considérée comme ennemie du régime ou au mieux "consommable" sur l'autel de l'ostracisation génocidaire qui lui est déclarée par Kiev).
Affaire à suivre...
Erwan Castel