Flash ! Alerte à la centrale nucléaire de Khmelnitsky
Quand la cupidité étasunienne rencontre la stupidité kiévienne
Blok 1 de la centrale nucléaire de Khmelnitsky à moins 300 km à l'Ouest de Kiev |
Situé à 275km à l'Ouest de Kiev, la centrale nucléaire de Khmelnitsky, qui a été mise ne service en 1988, a du procéder à un arrêt d'urgence suite à une fuite détectée au niveau du générateur de vapeur.
Malgré les recommandations des experts de l'énergie atomique de ne pas changer de combustible pour les réacteurs soviétiques de ses centrales nucléaires, l’Ukraine a signé un nouvel accord de livraison de combustible avec la société américaine Westinghouse le 30 décembre 2014.
Cet accord prévoit de remplacer le combustible russe prévu pour les réacteurs par un combustible étasunien ("Busininess is business !") au mépris des normes constructeur et des normes de sécurité en vigueur dans les centrales nucléaires de fabrication soviétique.
Mais ce n'est un secret pour personne que la société américaine Westinghouse qui fait partie des vautours de l'industrie étasunienne cherche activement à gagner une place sur le marché européen. Or dans cette Ukraine du Maïdan dépendante de ses parrains étasuniens et disposant d'un parc nucléaire important, pouvoir décrocher un tel marché est une aubaine financière de premier ordre pour Westinghouse.
Les ukropithèques malgré les conclusions alarmistes des scientifiques, pressés de vouloir rompre avec le groupe nucléaire public russe Rosatom, ont opté pour ce contrat risqué avec leurs chers amis américains...
Or, alimenter avec des barres américaines des réacteurs de la production soviétique est un risque insensé qui relève de la folie criminelle...
En août 2015, les autorités ukrainiennes avait annoncé une première fuite d’eau radioactive du réacteur Khmelnitsky 1. En dépit du grand danger de contamination radioactive, elles avaient alors signalé que la fuite ne présentait aucun danger pour la population.
Moins d'un an après, c'est donc le deuxième incident grave déclaré dans cette centrale ukrainienne, après ceux qui avaient touché le centrale de Zaporodje en 2014 et 2015.
L'Ukraine mais aussi l'Europe déjà meurtries par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, voient à nouveau le risque nucléaire planer aux dessus de leurs populations, cette fois mises en danger par la stupidité d'un pouvoir kiévien qui a ouvert ses portes à la cupidité d'un système étasunien amoral...
Affaire à suivre attentivement...
Erwan Castel