Encore un hôpital du Donbass bombardé
Dans le nuit du 22 au 23 juillet 2016,
l'artillerie ukrainienne a bombardé l'hôpital n°21 de Donetsk
Lors de la campagne de bombardements réalisée le 22 juillet en soirée, les ukrainiens ont à nouveau visé des quartiers résidentiels civils par des tirs terroristes avec 254 obus de 82mm et 120mm.
Parmi les bâtiments touchés par les ukrops, figure l'hôpital n°21 situé dans le district de Oktyabrsky à Donetsk. Non seulement cet hôpital a déjà subi des tirs en 2014 et 2015 mais il est loin le seul établissement hospitalier a être la cible des artilleurs ukrainiens.qui systématiquement cherchent à toucher ces services symbolique de la vie communautaire de la population du Donbass.
Même lorsqu'ils sont éloignés de la ligne de front les hôpitaux sont visés par l'armée ukrainienne écartant ainsi l'hypothèse de "dommages collatéraux", c'est le cas par exemple à Donetsk de l'hôpital Kalinina bombardé en 2014, et de celui de la rue de l'Université bombardé le 17 juillet 2015; de l'hôpital de Dokuitchaevsk bombardé en 2015 ou de celui de Yelenovka bombardé aussi cette année.
De Lugansk à Mariupol, les hôpitaux, mais aussi les écoles, les crèches, les orphelinats sont les cibles privilégiées de cette armée de soudards qui cherche à choquer une population déjà terrorisée dans ses foyers...
Ce sont des obus de mortier de calibre 82mm qui sont tombés sur cet hôpital situé à proximité de la ligne de front mais dont l'emplacement est connu par tout le monde, heureusement sans faire de victime. Il s'agit donc non seulement d'une nouvelle violation des accords de Minsk mais également d'une violations des conventions de Genève qui interdisent formellement de prendre pour cible des équipements sanitaires identifiés.
Il est important de saluer ici le courage des personnels des hôpitaux du Donbass qui malgré les carences de matériels, de salaires, et le feu de l'ennemi s'abattant sur leurs établissements, restent à leurs postes et continuent d'assurer leur service d'assistance et de soins auprès des populations.
Ce nouveau crime de guerre confirme donc la poursuite par Kiev d'une politique génocidaire dans le Donbass et d'une volonté de brûler les accords de paix signés à Minsk par des provocations de plus en plus violentes...
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya