Des vies sacrifiées pour rien
Cet article sera mis à jour au fur et à mesure du bilan qui est toujours en cours...
Dernière mise à jour : 3 juillet 2016
Alors que la propagande de Kiev essaye d'exploiter cette attaque notamment avec la mort du médiatique volontaire Slipak, sur le terrain, tandis que des derniers blessés ukrainiens sont trouvés et évacués vers les hôpitaux, la lumière commence à être faite sur ce fiasco militaire qui a été peut-être politiquement recherché par Kiev...
Dernière mise à jour : 3 juillet 2016
Alors que la propagande de Kiev essaye d'exploiter cette attaque notamment avec la mort du médiatique volontaire Slipak, sur le terrain, tandis que des derniers blessés ukrainiens sont trouvés et évacués vers les hôpitaux, la lumière commence à être faite sur ce fiasco militaire qui a été peut-être politiquement recherché par Kiev...
L'attaque ukrainienne sur Debaltcevo est un fiasco total
Une quinzaine de soldats ukrainiens grièvement blessés arrivaient à Odessa par avion le 2 juillet |
L'attaque lancée par l'armée ukrainienne sur Debaltcevo le 29 juin s'avère aujourd'hui avoir été plus une provocation suicidaire qu'une véritable opération militaire ayant un objectif à conquérir, à consolider et à exploiter avec le souci de préserver au maximum la vie de ses soldats.
Au contraire et bien qu'infligeant des pertes à la première ligne de défense républicaine le groupe d'assaut kiévien constitué principalement d'unités blindées de la 54ème Brigade s'est aventuré au coeur du dispositif républicain avec de l'artillerie comme seul appui. Profitant du choc initial de ses blindés, il a pu progresser de 4 km avant d'être bloqué par la deuxième ligne de défense ceinturant Debaltcevo.
L'attaque a été déclenchée à l'aube par les ukrainiens, avec :
2 unités d'assaut de la 54ème brigade
1 compagnie du 25ème bataillon
1 unité de la 58ème brigade
1 groupe d’Assaut du 7éme bataillon (paramilitaires du mouvement radical "DUK").
Quels objectifs pouvaient avoir cette opération dont les moyens engagés étaient à la fois suffisamment importants pour effectuer une percée mais insuffisants pour pouvoir créer un chaudron au profit de Kiev.
La première hypothèse, selon certains "experts" avancent que cet assaut avait comme objectif principal, selon les protocoles NATO que l'armée ukrainienne essaye d'intégrer, de tester la QRF républicaine (Quick Reaction Force) cette force de réaction rapide déclenchée pour parer une attaque et dont il important de connaitre les moyens et les temps de réactions avant de lancer une offensive.
La deuxième hypothèse qui est compatible avec la 1ère, est que cette force d'assaut composée essentiellement d'éléments blindés de reconnaissance était chargée d'établir une tête de pont préparant une offensive plus importante dans le secteur. La capture dans la matinée de 2 collines par les éléments de la 58ème brigade confirmerait cette hypothèse. En effet ces deux hauteurs situées à 2.5-3 km de Uglegorsk auraient permis de contrôler et battre sous les feux d'une artillerie installée les villages de Uglegorsk et Logvinova, Lozovaya, Kalinovka. Cependant les faibles soutiens mise en oeuvre à l'arrière des unités d'assaut ne semblent pas confirmer ce plan d'attaque sur un long terme.
La troisième hypothèse est que cet assaut serait une provocation lourde des ukrainiens pour déclencher une contre offensive républicaine qui en remontant vers le Nord serait entrée dans une polygone de tir de l'artillerie ukrainienne en embuscade. Ceci n'a pu être vérifié car le forces républicaines ont juste repoussé l'assaut ukrainien sans poursuivre ses unités au delà de la lignes de démarcation.
Ce qui est sûr c'est que l'effet de surprise de cet assaut ukrainien n'a pas duré très longtemps et la colonne blindée s'est rapidement retrouvée sous le feu des unités de la 7ème Brigade qui réalisaient son freinage afin de permettre à une contre attaque de s'organiser et débuter aux environs de 12h00 environ.
A partir de 14h00, au moment où l'assaut ukrainien a été définitivement brisé, il a été observé un regain très important d'attaques ukrainiennes sur l'ensemble de l'arc de Donetsk, notamment sur le secteur de Gorlovka-Zaitsevo,Yasinovataya et le secteur de l'aéroport.
L'effet psychologique de cet assaut a été cependant atteint, sur les unités républicaines déployées et qui ont encaissé le choc mais surtout sur les populations des villages et villes du secteur de Uglegorsk.
Après 10 heures de combat, le reste des ukrainiens a été repoussé par cette contre attaque blindée du bataillon Somali appuyée par des tirs de barrage d'artillerie arrivés en renfort de la 7ème brigade. Certains éléments ukrainiens ont tenté de s'accrocher au terrain mais l'intervention du Comité de Coordination et de Contrôle du Cessez le feu (CCCC) venu constater la violation flagrante des accords de Minsk commise par Kiev les a convaincu de se replier de l'autre côté de la ligne de démarcation initiale.
L'axe principal de l'offensive ukrainienne, au centre du dispositif |
2 unités d'assaut de la 54ème brigade
1 compagnie du 25ème bataillon
1 unité de la 58ème brigade
1 groupe d’Assaut du 7éme bataillon (paramilitaires du mouvement radical "DUK").
Quels objectifs pouvaient avoir cette opération dont les moyens engagés étaient à la fois suffisamment importants pour effectuer une percée mais insuffisants pour pouvoir créer un chaudron au profit de Kiev.
La première hypothèse, selon certains "experts" avancent que cet assaut avait comme objectif principal, selon les protocoles NATO que l'armée ukrainienne essaye d'intégrer, de tester la QRF républicaine (Quick Reaction Force) cette force de réaction rapide déclenchée pour parer une attaque et dont il important de connaitre les moyens et les temps de réactions avant de lancer une offensive.
La deuxième hypothèse qui est compatible avec la 1ère, est que cette force d'assaut composée essentiellement d'éléments blindés de reconnaissance était chargée d'établir une tête de pont préparant une offensive plus importante dans le secteur. La capture dans la matinée de 2 collines par les éléments de la 58ème brigade confirmerait cette hypothèse. En effet ces deux hauteurs situées à 2.5-3 km de Uglegorsk auraient permis de contrôler et battre sous les feux d'une artillerie installée les villages de Uglegorsk et Logvinova, Lozovaya, Kalinovka. Cependant les faibles soutiens mise en oeuvre à l'arrière des unités d'assaut ne semblent pas confirmer ce plan d'attaque sur un long terme.
La troisième hypothèse est que cet assaut serait une provocation lourde des ukrainiens pour déclencher une contre offensive républicaine qui en remontant vers le Nord serait entrée dans une polygone de tir de l'artillerie ukrainienne en embuscade. Ceci n'a pu être vérifié car le forces républicaines ont juste repoussé l'assaut ukrainien sans poursuivre ses unités au delà de la lignes de démarcation.
Ce qui est sûr c'est que l'effet de surprise de cet assaut ukrainien n'a pas duré très longtemps et la colonne blindée s'est rapidement retrouvée sous le feu des unités de la 7ème Brigade qui réalisaient son freinage afin de permettre à une contre attaque de s'organiser et débuter aux environs de 12h00 environ.
A partir de 14h00, au moment où l'assaut ukrainien a été définitivement brisé, il a été observé un regain très important d'attaques ukrainiennes sur l'ensemble de l'arc de Donetsk, notamment sur le secteur de Gorlovka-Zaitsevo,Yasinovataya et le secteur de l'aéroport.
L'effet psychologique de cet assaut a été cependant atteint, sur les unités républicaines déployées et qui ont encaissé le choc mais surtout sur les populations des villages et villes du secteur de Uglegorsk.
Après 10 heures de combat, le reste des ukrainiens a été repoussé par cette contre attaque blindée du bataillon Somali appuyée par des tirs de barrage d'artillerie arrivés en renfort de la 7ème brigade. Certains éléments ukrainiens ont tenté de s'accrocher au terrain mais l'intervention du Comité de Coordination et de Contrôle du Cessez le feu (CCCC) venu constater la violation flagrante des accords de Minsk commise par Kiev les a convaincu de se replier de l'autre côté de la ligne de démarcation initiale.
C'est au cours de leur repli que les unités ennemies ont subi leurs plus lourdes pertes comme en témoignent les messages interceptés sur les réseaux radios et sociaux ukrainiens ainsi que les évacuations sanitaires multiples réalisées dans les heures suivantes dans les hôpitaux de la région et jusqu'à Odessa où une quinzaine de blessés graves sont arrivés par voie aérienne à l'hôpital local.
Les pertes républicaines
Il ne faut pas se leurrer, le premier choc ukrainien réalisé avec des chars et des appuis d'artillerie massifs a bousculé la première ligne de défense républicaine qui a subi lors de cet assaut blindé des pertes importantes.
Certaines sources font état de 6 morts et de nombreux blessés dont le Commandant de la 7ème Brigade qui est déployée sur ce secteur du front. Lui et sa femme ont été blessé lors d'un déplacement vers la zone des des combats.
Les pertes ukrainiennes
Les combats ont duré une dizaine d'heures au cours desquelles les troupes d'assaut ukrainiennes ont subi de très lourdes pertes, comme en témoignent les nombreuses évacuations sanitaires et les émois publiés sur les réseaux sociaux. Des soldats ukrainiens blessés et abandonnés seront trouvés jusqu'au 2 juillet sur le champ de bataille par les républicains, secourus et évacués vers les hôpitaux de Donetsk
Au lendemain de cette déroute ukrainienne, la mort au combat du volontaire paramilitaire Vasili Slipak, tué par un sniper républicain fait le buzz dans les réseaux sociaux ukrainiens rivalisant à son sujet d'hommages "judéo-bandéristes" pathétiques.
En effet cet homme au parcours atypique, né à Lvov est d'abord un chanteur d'opéra connu ayant fait sa carrière à Paris et qui a décidé par conviction politique et russophobie de rejoindre les rangs des bataillons spéciaux unités paramilitaires issues de "Prayvi Sector" que les mêmes journalistes qui pleurent aujourd'hui sa disparition comme Sébastien Gobert, qualifient d'unités "ambiguës" et "controversées"...
Slipak avait rejoint le groupe paramilitaire "DUK" composé essentiellement de nationalistes ukrainiens issus des mouvements fanatiques les plus radicaux "Trident", et "UNA-UNSO" notamment. Ces déclarations sur les réseaux sociaux ne laissent aucun doute quant à ses opinions bandéristes russophobes et bellicistes...
Une propagande charognarde
Et les propagandistes occidentaux menteurs et russophobes de s'en donner à coeur joie, exploitant tels des vautours la disparition d'un homme de talent qui s'est fourvoyé dans une aventure fanatique :
On peut ainsi repérer parmi les manipulations et omissions suggestives diverses cherchant à victimiser un combattant dont l'idéologie fasciste l'a poussé à prendre les armes contre une population civile, la communication mensongère de Kiev :
- "un chanteur d'opéra abattu par un tireur d'élite (...) pro-russe" (BFM Tv)
- "’fauché par une balle de tireur d’élite tirée des lignes séparatistes pro-russes" (RFI)
D'un côté nous avons donc des accusations diffamatoires claires et dirigées comme d'habitude vers le russe ou le pro-russe, et de l'autre côté des doux euphémismes larmoyants entretenant un flou en l’occurrence artistique" autour de l'engagement dans le Donbass de cet "ultra-nationaliste" dont l'engagement est loin d'être une représentation de Carmen mais bien une concrétisation d'une idéologie fasciste mise au bout d'un fusil. En effet Slipak avait rejoint ces bataillon spéciaux reconnus criminels et d'inspiration néo-nazie, même par le Congrès étasunien et la Justice de Kiev encore récemment . A peine certains osent-ils "s’interroge" aussi sur l’ultra-nationalisme supposé d’un personnage qui a combattu dans les rangs des formations controversées de Prayvi Sektor – Secteur Droit – et Azov"
Nul doute que l'hyper médiatisation de la mort de cet homme arrange Kiev pour diaboliser les séparatistes et surtout cacher les autres soldats ukrainiens sacrifiés dans cette lamentable opération militaire du 29 juin 2016 où l'on peut voir que Kiev n'hésite pas, pour tenter une nouvelle provocation stupide, à sacrifier la vie de ses soldats lancés dans une nouvelle violation des accords de Minsk, pour eux une mission sans but et pour beaucoup sans retour...
La propagande ukrainienne, si elle aura du mal cette fois à pratiquer une inversion accusatoire vu la localisation des combats à l'intérieur du dispositif de la DNR, va tenter de dramatiser et s'auto-victimiser au moment ou l'aide militaire américaine est débattu à Washington et que l'OTAN est à la veille de se réunir à Varsovie...
Vidéo des combats de Debaltcevo
"Machete" Commandant la 7ème brigade et sa femme Lily elle aussi combattante... |
Certaines sources font état de 6 morts et de nombreux blessés dont le Commandant de la 7ème Brigade qui est déployée sur ce secteur du front. Lui et sa femme ont été blessé lors d'un déplacement vers la zone des des combats.
Les pertes ukrainiennes
Les combats ont duré une dizaine d'heures au cours desquelles les troupes d'assaut ukrainiennes ont subi de très lourdes pertes, comme en témoignent les nombreuses évacuations sanitaires et les émois publiés sur les réseaux sociaux. Des soldats ukrainiens blessés et abandonnés seront trouvés jusqu'au 2 juillet sur le champ de bataille par les républicains, secourus et évacués vers les hôpitaux de Donetsk
Au lendemain de cette déroute ukrainienne, la mort au combat du volontaire paramilitaire Vasili Slipak, tué par un sniper républicain fait le buzz dans les réseaux sociaux ukrainiens rivalisant à son sujet d'hommages "judéo-bandéristes" pathétiques.
En effet cet homme au parcours atypique, né à Lvov est d'abord un chanteur d'opéra connu ayant fait sa carrière à Paris et qui a décidé par conviction politique et russophobie de rejoindre les rangs des bataillons spéciaux unités paramilitaires issues de "Prayvi Sector" que les mêmes journalistes qui pleurent aujourd'hui sa disparition comme Sébastien Gobert, qualifient d'unités "ambiguës" et "controversées"...
Slipak avait rejoint le groupe paramilitaire "DUK" composé essentiellement de nationalistes ukrainiens issus des mouvements fanatiques les plus radicaux "Trident", et "UNA-UNSO" notamment. Ces déclarations sur les réseaux sociaux ne laissent aucun doute quant à ses opinions bandéristes russophobes et bellicistes...
Vasili Slipak , originaire de Lvov, chanteur d'opéra à Paris engagé volontaire à Prayvi Sector, tué dans les combats. |
D'après les renseignements recueillis sur les réseaux sociaux des combattants de Prayvi Sector, Slipak qui servait une mitrailleuse au moment de sa mort avait fixé un groupe de soldats républicains dans un repli de terrain, qui n'a pu se replier qu'après la neutralisation du groupe ukrainien par les tirs d'un sniper qui ont tué Slipak et blessé 2 autres soldats.
Témoignage du Tireur d'élite qui a tiré pour "aveugler"
le tir de mitrailleuses renseignées par le volontaire Slipak
et permettre ainsi le repli d'un groupe pris sous leur feu
Une propagande charognarde
Et les propagandistes occidentaux menteurs et russophobes de s'en donner à coeur joie, exploitant tels des vautours la disparition d'un homme de talent qui s'est fourvoyé dans une aventure fanatique :
On peut ainsi repérer parmi les manipulations et omissions suggestives diverses cherchant à victimiser un combattant dont l'idéologie fasciste l'a poussé à prendre les armes contre une population civile, la communication mensongère de Kiev :
- "un chanteur d'opéra abattu par un tireur d'élite (...) pro-russe" (BFM Tv)
- "’fauché par une balle de tireur d’élite tirée des lignes séparatistes pro-russes" (RFI)
D'un côté nous avons donc des accusations diffamatoires claires et dirigées comme d'habitude vers le russe ou le pro-russe, et de l'autre côté des doux euphémismes larmoyants entretenant un flou en l’occurrence artistique" autour de l'engagement dans le Donbass de cet "ultra-nationaliste" dont l'engagement est loin d'être une représentation de Carmen mais bien une concrétisation d'une idéologie fasciste mise au bout d'un fusil. En effet Slipak avait rejoint ces bataillon spéciaux reconnus criminels et d'inspiration néo-nazie, même par le Congrès étasunien et la Justice de Kiev encore récemment . A peine certains osent-ils "s’interroge" aussi sur l’ultra-nationalisme supposé d’un personnage qui a combattu dans les rangs des formations controversées de Prayvi Sektor – Secteur Droit – et Azov"
Nul doute que l'hyper médiatisation de la mort de cet homme arrange Kiev pour diaboliser les séparatistes et surtout cacher les autres soldats ukrainiens sacrifiés dans cette lamentable opération militaire du 29 juin 2016 où l'on peut voir que Kiev n'hésite pas, pour tenter une nouvelle provocation stupide, à sacrifier la vie de ses soldats lancés dans une nouvelle violation des accords de Minsk, pour eux une mission sans but et pour beaucoup sans retour...
La propagande ukrainienne, si elle aura du mal cette fois à pratiquer une inversion accusatoire vu la localisation des combats à l'intérieur du dispositif de la DNR, va tenter de dramatiser et s'auto-victimiser au moment ou l'aide militaire américaine est débattu à Washington et que l'OTAN est à la veille de se réunir à Varsovie...
Porochenko devra rendre compte un jour de ses ordres criminels tant pour les républicains que pour les ukrainiens...
En attendant la ligne de front est rétablie et renforcée...
...et le Donbass est toujours debout !