Le "débilisme" ukrainien

Pendant les élections russes, 
des provocations ukrainiennes symptomatiques 
de l'effondrement du pouvoir ukrainien


Provocations des nationalistes radicaux

Ces derniers jours, les menaces contre les citoyens russes présents en Ukraine appelés à voter ce dimanche le renouvellement des députés de la Douma, s'étaient multipliées, sur fond de tension ravivée entre Moscou et Kiev au sujet de la Crimée redevenue russe depuis 2 ans passés.

Dans la nuit du 17 au 18, une bande de radicaux débiles (désolé pour le pléonasme) a lancé des fumigènes et des fusées éclairantes sur l'ambassade de Russie à Kiev, endommageant la façade du bâtiment où doit être organisé un bureau de vote ce dimanche

L'ambassade de Russie a aussitôt envoyé une protestation au gouvernement de Kiev, lequel a répondu par la voix de son 1er ministre Vladimir Groïsman que l'incident est "si petit qu'il ne mérite pas de commentaire", tout en rajoutant que "l'Ukraine ne sera pas en mesure de protéger le processus électoral de la Fédération de Russie".

Or selon la convention de Vienne du 18 avril 1961, les pays accueillants sont dans l'obligation d'assurer la sécurité des représentations consulaires dont les bâtiments sont considérés comme territoire national à part entière du pays représenté. 

Un incident "si petit qu'il ne mérite pas de commentaire" ! 
(1er ministre ukrainien Groïsman)

Provocations de l'armée ukrainienne


Sur le front du Donbass, les bombardements ukrainiens continuent occasionnant de nouvelles victimes, morts et blessés, et plus de soixante logements détruits au cours de la semaine écoulée. Mais surtout sur l'ensemble de la ligne de front, les ukrainiens continuent à rapprocher leurs unités d'assaut et renforcer leurs positions d'artillerie.

Le Président Zakharchenko, devant la poursuite des provocations ukrainiennes et des bombardements contre la population et les postions républicaines a annoncé, si Kiev persiste à violer le cessez le feu, qu'il envisageai de rompre le "régime du silence" imposé à ses troupes le 15 septembre.

Provocations du Président "Piètre" Porochenko


Même Sébastien Gobert, un des "chiens de garde" de la merdiacratie occidentale en poste à Kiev, reconnait le sabotage des accords de Minsk opéré par le Président ukrainien. Ce jeune journaliste qui avait déjà ouvert les yeux sur la dimension néo-nazis de certains bataillons spéciaux ou unités de la police ukrainienne, a reconnu dans les journaux de RFI ce 16 septembre 2016, au lendemain de la visite des ministres des affaires étrangères français Ayrault et allemand Steinmeier venus relancer le processus de paix de Minsk, que :

"Si Petro Porochenko voulait critiquer la diplomatie du couple franco-allemand dans la guerre du Donbass, il ne s’y serait pas pris autrement. Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier avaient réaffirmé la nécessité pour Kiev d’adopter un statut spécial pour le Donbass séparatiste, et d’avancer sur le terrain politique. Le président ukrainien ne l’entend pas de cette oreille (...) et ne propose pas d’alternative au plan de paix."

Porochenko en effet refuse obstinément de débloquer les accords de Minsk ouvrant la discussion sur 2 de leurs principaux points fondateurs (rappelés justement par les ministres Ayrault et Steinmeier), à savoir : la tenue d'élections locales et l'adoption d'un statut spécial pour le Donbass. Et pour justifier ce blocage obstiné et criminel car il alimente la poursuite de la guerre, le satrape de Kiev reporte la responsabilité du non respect du cessez le feu sur la Russie...

Sur ce point des violations du cessez le feu dans le Donbass, alors que l'OSCE est forcée d'admettre de plus la réalité des tirs ukrainiens comme le mensonge d'une prétendue invasion russe, le mainstream médiatique occidental commence lui aussi a laisser la Vérité filtrer à travers ses diatribes propagandistes à l'mage de "Euronews" le héraut zélé de l'oncle Sam et qui rapporte le 15 septembre : "Le 1er septembre aussi ils ont dit qu’il y avait un cessez-le-feu. Mais les forces ukrainiennes ont continué de bombarder."


Ces provocations multiples outre le fait d'illustrer la haine et la stupidité pathologiques des représentants civils et militaires du pouvoir ukropithèque, sont avant tout l'expression d'une rage lâche et stérile symptomatique d'un effondrement total de la colonie étasunienne post Maïdan.

Arrivée dans une impasse tant politique, qu'économique ou morale, l'Ukraine est comme un bateau ivre lancé dans une fuite en avant où seule une guerre pourra tenté de justifier le chaos dans lequel l'a plongé la préemption étasunienne lancée sur la Maïdan il y a bientôt 3 ans.  Les masques tombent les uns derrière les autres : Maïdan, Odessa, MH17, guerre dans le Donbass etc... et le pouvoir ukrainien de Porochenko, harcelé par ses radicaux fous, ses financeurs affamés, faute d'avoir d'autres cartes cachées dans sa manche n'a plus beaucoup d'autre choix que d'abandonner la partie ou de renverser la table par la guerre...

Plutôt que de reconnaitre la réalité humaine des populations naturelles de la région et de redessiner une Ukraine en cohérence avec sa seule identité. c'est malheureusement cette l'option du jusque-boutisme débile que semblent choisir les oligarques de Kiev, obsédés par leurs profits autant qu'ils méprisent les peuples qui y sont sacrifiés. En effet, entrainant dans la misère leurs propres citoyens, les ukrops continuent leur chemin fou vers la guerre à peine freinés par une mendicité agressive. 

Cette fuite en avant, qui a toujours été la caractéristique commune des totalitarismes en phase terminale risque d'être le coup de grâce pour l'Ukraine post soviétique et menacer sévèrement la paix en Europe... 

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya 

"War is business !"



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