La Crimée contre vents et marées
Les élections législatives russes du 18 septembre 2016:
une confirmation de la volonté de la Crimée d'être en Russie !
une confirmation de la volonté de la Crimée d'être en Russie !
16 mars 2014, la Crimée célèbre son retour par référendum populaire au sein de la Russie |
Une réparation historique, par la volonté d'un peuple souverain
Depuis, plus de 2 ans la Russie est la cible d'une cabale internationale montée de toute pièce par le prétendue "communauté internationale" qui de fait ne représente que les intérêts d'une ploutocratie militaro-industrielle, frustrée d'avoir vu la Crimée (et plus tard le Donbass) s'échapper des leurs rets qu'ils avaient lancé quelques mois plus tôt sur la place du Maïdan.
En effet, le 16 mars 2014, profitant de la rupture constitutionnelle occasionnée par le coup d'état du Maïdan, le peuple russe de Crimée qui avait été rattaché à l'Ukraine que depuis 60 ans a exprimé souverainement par référendum, sa volonté de voir revenir la péninsule au sein de la Fédération de Russie.
Aussitôt les diplomaties occidentales qui avaient parrainé le coup d'état du Maïdan, méprisant la décision quasi unanime des habitants de Crimée ont déclenché un véritable anathème contre Moscou, dénonçant une annexion forcée de la péninsule par une invasion militaire de la Crimée, et depuis, des représailles occidentales russophobes hystériques frappent la Russie dans tous les domaines, politiques, économiques ,culturels et même sportifs.
Et pourtant, cette intégration de la Crimée à la Fédération de Russie n'est de fait qu'une réparation historique et surtout la volonté de 96,77% de votants (sur 86% de participation) n'a fait que confirmer la réalité russe de lé Crimée précédemment exprimée les 20 janvier 1991, lors d'un premier référendum où 94,30 % des votants s'étaient prononcés pour le rétablissement d'une "République socialiste autonome de Crimée", et plus tard, le 27 mars 1994, lors d'un second référendum, où 78.40 % réclamaient un élargissement de l'autonomie de la péninsule.
La réaction hystérique et grossière de Washington et de sa meute atlantiste concernant le retour de la Crimée en Russie n'a révélé finalement que 2 réalités :
- Le mépris des peuples par les "démocraties" occidentales qui ne valident les référendums uniquement lorsque leurs résultats ne contrarient pas les intérêts de la finance internationale qui veut s'imposer à la tête d'un monde unipolaire.
- La frustration de l'aigle étasunien d'avoir vu s'échapper sa proie prioritaire, car s'aliéner l'Ukraine s'était surtout fermer la base navale russe de la Mer Noire stationnée en Crimée depuis la fondation de Sébastopol par l'impératrice russe Catherine II en 1783.
Depuis mars 2014, les chiens de garde médiatiques de la Pensée unique aboient à qui mieux mieux évoquant une "Crimée annexée de force", "arrachée à l'Ukraine", "prise en otage par l'armée russe" etc... pour tenter de justifier ce qu'ils nomment mensongèrement des "sanctions" anti russes mais qui ne sont en réalité que des représailles haineuses violant des droits internationaux.
Le voile mensonger de la propagande occidentale va finir de se déchirer
Plusieurs élus occidentaux dont le français Thierry Mariani sont venus en dehors de la doxa propagandiste rencontrer les habitants de Crimée et se faire leur propre opinion |
Depuis 2 ans Kiev ne manque pas une occasion pour rappeler ses prétentions artificielles sur la péninsule russe de Crimée, protestation politique, blocus économique, procédure juridique, provocations militaires et même intimidation des citoyens ukrainiens voulant venir passer leurs vacances sur les plages ensoleillées de la péninsule (voir l'article ci après)
Les occidentaux quant à eux ne semblent être intéressés par ses revendications ukrainiennes sur la Crimée que dans la mesure où elles leur permettent de poursuivre leur agression politico-économique contre Moscou, et tenter de masquer leurs représailles des politiquement correctes "sanctions"...
Seulement voilà, si le mensonge est souvent plus rapide, la Vérité quant à elle chemine plus lentement mais sûrement et finit toujours par triompher. Et c'est ce qui est sur le point de se passer en Crimée, avec sa population qui est sur le point de retourner par les isoloirs d'exprimer ou de refuser sa citoyenneté russe, car :
- Soit les habitants sont mécontents d'avoir été rattachés "de force" à la Fédération de Russie comme le prétendent les médias occidentaux qui ne traitent quasi exclusivement que d'une minorité de la minorité tatare qui voulait rester ukrainienne, et dans ce cas le taux d'abstention va être majoritaire.
- Soit les habitants sont devenus aujourd'hui des citoyens russes en leur âme et consciences et dans ce cas vont naturellement participer au débat public en allant voter massivement ce dimanche 18 septembre 2016. Quelle que soient les résultats, ce taux de participation sera pour la Crimée une occasion magistrale de confirmer son identité russe.
Sans vouloir "vendre la peau de l'ours ..." (on est quand même en Russie !) il n'est cependant pas trop risqué que de présumer du taux de participation de ce scrutin en Crimée et dont les citoyens de cette péninsule, qui en ont marre d'être considérés par les occidentaux comme des otages du "méchant Poutine", risquent même d'aller aux urnes rien que pour pouvoir exprimer une nouvelle fois avec une force légitime leur appartenance à la Russie éternelle.
Le voile démocratique des discours occidentaux est donc sur le point de se déchirer définitivement et laisser apparaître le visage hideux d'une propagande de guerre mensongère servant une dictature militaro-industrielle étasunienne et sa colonie kiévienne.
Kiev, entré en mode panique est tenté par la provocation criminelle
Comme dans toutes les élections, des observateurs internationaux sont invités à constater le déroulement réglementaire des scrutins, et les autorités de la Péninsule ont ouvert à cette occasion leurs bureaux de vote à tous ceux qui voudraient contrôler la tenue de ces élections dans la péninsule.
Bien sûr, la Crimée russe n'étant pas encore reconnue officiellement par la prétendue "communauté internationale" un concert de tollés s'est élevé à l'Ouest et à Kiev pour condamner ces élections et bien sûr refuser la présence d’observateurs dans le péninsule !
Depuis l'indépendance de l'Ukraine, des bureaux de vote russes ont continué cependant à être organisés dans ses villes de plus de 500 000 habitants, mais cela c'était avant le Maïdan et l'arrivée au pouvoir d'une clique de fanatiques ethnocentrés et russophobes...
Aujourd'hui, emporté par sa russophobie haineuse et sa stupidité hystérique Porochenko a même dans un premier temps voulu interdire la tenue du scrutin sur tout le territoire ukrainien. Mais devant le scandale de cette grave atteinte aux conventions internationales, le gouverneur de la colonie militaire étasunienne en Europe s'est ensuite ravisé admettant le droit de l'ambassade et les consulats russes en Ukraine d'ouvrir dans leurs locaux des bureaux de vote aux citoyens russes vivant encore en Ukraine aujourd'hui.
Mais Porochenko n'a pas pour autant reconnu ces élections russes et le droit pour les quelques 80000 citoyens russes présents en Ukraine d'y voter. Poussé par sa haine pathologique, le maître de Kiev amalgamant la Crimée, le Donbass, la Russie, la vodka et que sais-je encore, en oublie le droit international, et ses devoirs d'assurer la protection de toutes les personnes vivant en Ukraine ainsi que de leurs droits individuels.
Et c'est là que se mettent à aboyer de nouveau les chiens enragés, radicaux de tout poil (et surtout rasé) qui veulent "bouffer du moskal". En juillet 2016, les autorités ukrainiennes avaient finalement réussi à gérer ces excités du Maïdan au moment de la marche pour la paix réalisée par l'église orthodoxe, mais il est vrai que le nombre important des pélerins avaient également dissuader les lâches de Prayvi Sector autant que leur citoyenneté ukrainienne avait encouragée des services d'ordre à les protéger.
Cependant aujourd'hui, la donne est différente, car d'une part la Crimée radicalise les tensions russophobes et le public concerné par cet événement électoral est plus menacé car de nationalité russe et surtout plus vulnérable car les autorités ukrainiennes sont peu enclines à assurer sa protection, comme l'ont montré les précédents incidents organisés par les radicaux devant les représentations consulaires russes en Ukraine.
Le risque est donc grand que les chiens fous du Maïdan, qui n'ont pas hésité a tenter des attentats terroristes en Crimée cet été, soient prêts à tout pour perturber le déroulement de ces élections dans lesquelles ils risquent de perdre définitivement la face...
Le risque est donc grand que les chiens fous du Maïdan, qui n'ont pas hésité a tenter des attentats terroristes en Crimée cet été, soient prêts à tout pour perturber le déroulement de ces élections dans lesquelles ils risquent de perdre définitivement la face...
C'est ce que soulignent Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères qui demande à l'OSC de surveiller dimanche la sécurité des ambassades et consulats russes ou le quotidien Ruskaya Gazeta qui souligne :
« Néanmoins, le problème est que le refus officiel de reconnaître automatiquement les élections peut aussi être considéré comme un déni de sécurité pour les citoyens russes qui viendront à l'ambassade et dans les consulats dimanche prochain. Rien que sur les réseaux sociaux, il y a déjà des appels à interrompre le vote par tous les moyens. En prenant en compte le fait que les autorités et les forces de l'ordre ukrainiennes ont montré plus d'une fois leur incapacité à empêcher des provocations à l'ambassade de Kiev, au bureau Rossotrudnichestvo et au consulat de Lvov, les débordements de combattants sur ces sites sont plus que probables, puisqu'ils ont en fait déjà reçu l'indulgence de leurs autorités. »
Le coup de grâce des citoyens russe de Crimée à l'imposture occidentale kiévienne
Une jeune femme de Crimée devant l'affiche d'Andre¨Kozenko, le candidat du parti "Russie unie" de Vladimir Poutine |
Le scrutin de dimanche risque donc d'être autant sans surprise, le Président Russe surfant une une vague de popularité historique, que sous tension en Crimée et surtout en Ukraine où il symbolise la souveraineté du peuple russe.
La Crimée, a été renforcée administrativement en étant rattachée à la région de Rostov sur le Don et ses résultats seront donc liés à ceux d'une région qui ne peut-être niée par quiconque.
La Crimée, a été renforcée administrativement en étant rattachée à la région de Rostov sur le Don et ses résultats seront donc liés à ceux d'une région qui ne peut-être niée par quiconque.
Si l'Ukraine cède ici encore à la tentation terroriste en attaquant le déroulement de ce scrutin, la Russie sera en mesure d'intervenir directement et en toute légitimité pour protéger ses territoires consulaires (en droit international, attaquer une ambassade revient à attaquer son pays d'appartenance) Comme il sera alors difficile pour les occidentaux de continuer à soutenir cette démocratie fantoche et criminelle initiée par Washington.
Je suis curieux de connaître les résultats concernant la participation des tatars de Crimée, cette minorité (moins de 12%) de la péninsule que les médias occidentaux présente comme martyrisée par les autorités pro-russes de Simferopol. Lors du référendum de 2014, une grande partie de cette communauté était allée voter, car seule une minorité de cette minorité s'oppose à la Russie...
Devant l'effondrement de l'Ukraine et le changement de cap vers Moscou d'Ankara (la Turquie soutient les Mejlis (assemblée) des Tatars de Crimée), je pense que la marionnette tatare Jamala que la société consumériste a agité au dernier concours de l'Eurovision ne représentera plus qu"elle même et le mensonge occidental...
Quoiqu'il en soit, il est grand temps que les "démocraties" occidentales commencent à écouter la volonté des peuples plutôt que les intérêts de la ploutocratie mondialiste qui ne représente qu'une infime minorité de la population mondiale...
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya
Source de l'article, le lien ici : Le Saker francophone
Difficile de voyager en Crimée !
Pour de nombreux Ukrainiens, les vacances en Crimée sont liées à du harcèlement de la part des nationalistes et des agents ukrainiens chargés des contrôles aux frontières.
Par Dmitri Kovalevitch – Le 1er septembre 2016 – Source junge Welt
Le chemin de l’Ukraine à la Crimée est pénible, mais pas impossible – Photo Maxim Zmeyev/Reuters |
Le train de Kiev s’arrête à Novoaleksandrovska, la dernière gare en territoire ukrainien avant la frontière avec la Crimée. C’est un pauvre village, dans la steppe brûlée par la chaleur estivale. L’ancien trafic ferroviaire vers la Crimée a été interrompu en 2014 par l’Ukraine. Un grand nombre de locaux attendent les voyageurs qui veulent se faire conduire à la frontière, contre l’équivalent de trois ou quatre euros. Pour la plupart d’entre eux, c’est la seule possibilité de gagner un peu d’argent.
Il y a deux ans, les habitants de quelques villages avaient déposé des bornes frontières, parce qu’ils voulaient faire partie de la Crimée. Depuis lors, ils sont victimes de la répression du gouvernement de Kiev. Celui-ci a ensuite déplacé des bataillons de nationalistes dans la région, qui doivent empêcher un autre soulèvement de la population.
La serveuse du bistrot s’enquiert prudemment de nos intentions. Lorsqu’elle remarque que nous ne faisons pas partie des nationalistes, elle renonce à sa prudence et parle des bataillons stationnés dans la région : «Ils viennent régulièrement, ils insultent les habitants, ils provoquent des bagarres et s’en vont sans payer.» De temps en temps, dans les villages frontaliers, des révoltes spontanées éclatent contre les unités nationalistes, et en partie aussi islamistes – notamment cette année dans la ville de Tchongar, où Asker, une unité tatare de Crimée, est stationnée.
Avant le passage de la frontière proprement dite, la route passe par plusieurs «postes de contrôle» de nationalistes et d’Asker. Comme des brigands du Moyen Âge, ils s’emparent de ce qui leur plaît – naturellement sans quittance. Au début, ils allaient ensemble au travail, jusqu’à ce qu’ils se mettent à se disputer sur la répartition du butin.
À l’un de ces points de contrôle, les drapeaux du bataillon Azov, à celui d’Asker ceux de la Turquie et de l’Assemblée des Tatars de Crimée, le Majlis. Les médias occidentaux présentent le Majlis comme la «représentation des Tatars de Crimée» et ignorent d’autres organisations critiques à l’égard du gouvernement de Kiev. Asker est financé par l’homme d’affaires Lenur Islamov, et il est loyal à l’égard de la politique du président turc Erdogan.
Un kilomètre plus loin, sur l’étroite bande de terre qui relie la Crimée et le continent, c’est le poste de contrôle ukrainien officiel. Une longue file de voitures s’est formée devant lui. L’attente dure parfois huit ou même dix heures. Du coup, beaucoup préfèrent franchir la frontière à pied, ce qui est nettement plus rapide.
Les gardes-frontière ukrainiens inspectent les bagages et saisissent toute la nourriture, les cigarettes ou les tissus. Ils se réfèrent à une ordonnance du précédent Premier ministre Arseni Iatseniouk, qui interdit aux Ukrainiens de faire entrer de la nourriture ou des textiles en Crimée. Il arrive même qu’ils prennent un paquet de bonbons à un enfant, parce qu’il viole les «règles» du blocus contre la Crimée. De nombreux touristes doivent présenter leurs téléphones portables et leurs activités sur Internet sont vérifiées par rapport aux «activités anti-ukrainiennes». L’argent liquide est également limité à l’équivalent de 320 euros en monnaie russe par personne.
Fatigués, tenant des enfants en larmes par la main, les gens arrivent malgré tout sur la presqu’île. Beaucoup ont ici des parents, mais pour la plupart des Ukrainiens, la presqu’île reste une destination de vacances populaire qu’ils connaissent depuis leur enfance. Après 1917, les palais expropriés ont été repris par les syndicats de toutes les républiques de l’Union soviétique et ont servi pendant des décennies comme lieu de repos pour les travailleurs. Des milliers d’Ukrainiens arrivent chaque jour en Crimée, bien que les représentants des autorités les intimident et que des affiches mettent en garde contre un voyage en Crimée avec des slogans tels que : «Un Ukrainien qui passe des vacances en Crimée occupée n’est plus un Ukrainien.» Depuis le début de l’année, un demi-million d’Ukrainiens ne se sont pas laissés dissuader de passer leurs vacances en Crimée.
Traduit du russe par Reinhard Lauterbach
Traduit de l’allemand par Diane, vérifié par jj, relu par Cat pour le Saker Fr
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