Le jour de la mémoire et de la tristesse


Le 22 juin 1941, les forces armées du IIIème reich attaquaient l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, plongeant les peuples de la Russie dans une tourmente sanglante dont ils ne sortiront qu'aux prix de sacrifices monstrueux (27 millions de tués civils er militaires).

Tandis que dans de nombreux pays d'Europe, qui pourtant furent libérés du joug nazi par les soldats de l'armée rouge, les monuments à la gloire des vainqueurs de cette guerre mondiale sont détruits sur fond de russophobie délirante pratiquant un négationnisme honteux de l'Histoire européenne.

Dans le Donbass les populations de Donetsk et Lugansk se souviennent avec d'autant plus d'émotion de cette page tragique de leur Histoire, qu'aux portes de leurs cités une nouvelle horde les assiège de cette haine criminelle qui veut détruire leur Liberté et leur identité russe.

Ainsi durant cette semaine, les forces ukrainiennes ont continué leurs bombardements soutenus contre les positions militaires mais aussi les quartiers résidsentiels des républiques populaires de Donetsk et Lugansk, provquant de nouvelles pertes parmi les défenseurs républicains mais aussi blessant à nouveau 2 civils, le 21 juin (un homme de 62 ans lors d'un bombardement de Vesele au Nord de Donetsk), et le 22 juin (une fillette de 13 ans blessée aux jambes par des éclats d'obus à Gorlovka).


78 ans après le début de la seconde guerre mondiale, les peuples de la Russie sont à nouveau en danger et dans le Donbass, leur avant poste occidental, la guerre subie par les populations de Donetsk et Lugansk est la concrétisation meurtrière de cette hégémonie étasunienne exercée en Europe via ses laquais de l'OTAN et UE, et ses idiots utiles installés au pouvoir à Kiev...

Si les guerres et leurs contextes ne sont bien évidemment pas comparables, il n'en demeure pas moins, dans la réceptivité émotionnelle suscitée par leurs tragédies, que pour la majorité des peuples de Russie il y a le ressenti d'une continuité de l'Histoire.

Et les choix politiques des propagandistes dans une forme de guerre de communication illustrant le présent et le passé confirment également cette continuité émotionnelle de l'Histoire. Ainsi du côté de Kiev on célèbre Stépan Bandera, collaborateur au nazisme et criminel de guerre ukrainien, que l'on détruit les statues du soviétisme mais aussi des militaires ayant vaincu le IIIème Reich, comme celle du maréchal Joukov par exemple, et du côté de Donetsk et Lugansk on associe dans une même symbolique commémorative des défenseurs du passé et ceux du présent...

La grande différence cependant entre les 2 visions propagandistes qui s'affrontent par dessus cette nouvelle ligne de front européenne, et je peux en témoigner quotidiennement, c'est que, contrairement à l'idéologie ethnocentrée du nouveau pouvoir de Kiev, "la haine de l'autre" n'esxiste pas dans les Républiques de Donetsk et Lugansk.

Erwan Castel


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