Situation au 22 septembre
En dépit des accords de Minsk et de la trêve de rentrée scolaire, les forces ukrainiennes continuent leur campagne de harcèlement de la population et des défenses républicaines, tirant et bombardant quotidiennement les territoires républicains.
Au cours des dernières 24h, 6 villages et districts ont été bombardés par Kiev à force mortiers, armes de véhicules blindés (BMP), grenades autopropulsées, mitrailleuses lourdes et armes légères. Rien que pour les armes de gros calibres ce ne sont oas moins de 98 obus dont 60 de 120mm qui ont été tirés principalement sur Spartak (Nord Donetsk) Sahanka et Leninskoye (Sud RPD).
Au total, pour la semaine écoulée, 152 violations ukrainiennes du cessez le feu ont été observées, tirant 234 obus de 120 et 82mm sur 24 villages et districts de la RPD (sans compter les grenades, mitrailleuses etc.).
Au cours de ces bombardements 1 civil à été tué et un autre blessé et 10 maisons d'habitation ont été endommagées à Yasinovataya (Nord Donetsk), Vieux Marinka (Sud-Ouest Donetsk) et Kominternovo (Sud RPD). Côté militaire 1 tué a été déclaré parmi les défenseurs de la République Populaire de Donetsk.
Il est à noter également un augmentation sensible de l'activité des drones ukrainiens sur l'ensemble du front. Ainsi au cours de la semaine écoulée plus de 20 missions d'observation de nos positions militaires et civiles ont été détectées ainsi que des missions de correction de tirs d'artillerie, principalement dans le Sud de la RPD (Sahanka, Kominternovo, Leninskoye) et au Nord de Donetsk à Spartak.
Le 18 septembre un drone ukrainien équipé d'une charge explosive été abattu par la défense de Gorlovka. Initiative anecdotique ou procédure nouvelle de bombardement mise en oeuvre par les ukrops ? L'avenir nous le dira.
Il paraît qu'aujourd'hui est célébrée "la Journée internationale de la paix", créée le 30 novembre 1981 par l''ONU, ce "grand machin" comme disait le Général De Gaulle et qui depuis s'est révélé n'être qu'un pathétique acteur du théâtre de la marchandise criminelle.
La réalité est que sur les lignes de front du Donbass, de Syrie, de Gaza, du Yémen etc. Des millions d'hommes, de femmes, d'enfants et de vieillards vivent quotidiennement dans leur chairs et leurs coeurs la journée perpétuelle de la guerre internationale et de la souffrance.
Je suis convaincu pour ma part, et amèrement, que ce mal doit se combattre par le mal et que, comme en 1945, seules les armes peuvent rendre aux peuples opprimés leur Liberté.
Erwan Castel