Les 155mm de l'OTAN frappent encore Donetsk
Depuis 3 mois, les bombardements ukrainiens sur les populations du Donbass se sont intensifiés, même lorsque les secteurs visés sont loin des combats et vides de tout objectif militaire intéressant le conflit russo-ukrainien en cours. La rage a juste remplacé la haine !
Les bombardements ukrainiens sur le secteur de Donetsk. Pas un seul quartier n'a été épargné ! |
Le 10 juin au matin, les "ukrops" surlignaient à coups d'obus et de roquettes la conclusion de mon précédent article, et comme supposé ils ont toute la journée assénés Donetsk, Makeevka, Yasinovataya et Gorlovka avec de nouveaux bombardements meurtriers.
La veille 9 juin, "comme d'habitude", les bombardements ukrainiens avaient rythmé lugubrement la journée, provoquant de nombreuses victimes civiles sur les territoires des Républiques Populaires de Donetsk mais aussi de Lougansk où 22 personnes ont été tuées dans le centre ville de Stakhanov :
- Mensonge de la France : En effet, en décembre 2008 à Oslo, un traité interdisant l'utilisation, la production et la détention d'armes à sous munitions antipersonnelles a été signé par 94 États dont la France qui s'est engagé à démanteler ses stocks (entre autres munitions celles pour les 155mm et les M270), ce qu'elle a déclaré effectué le 30 juin 2016. Or on apprend aujourd'hui qu'elle livre de ces munitions interdits à l'Ukraine ?!
- Violation par la France : Même si Kiev n'a pas signé ce traité d'Oslo la France en revanche s'est bien engagée juridiquement à respecter la déclaration dite de Wellington reprise par le traité et qui stipule que chaque État signataire s’engage à "ne jamais, en aucune circonstance, employer d’armes à sous-munitions, mettre au point, produire, acquérir de quelque manière, stocker, conserver ou transférer à quiconque, directement ou indirectement, des armes à sous-munitions; assister, encourager ou inciter quiconque à s’engager dans toute activité interdite à un État partie en vertu de la présente convention".
- la Russie n'intervient militairement que depuis 2022 et en réaction à des bombardement ukrainiens exponentiels depuis 2014,
- la Russie ne vise que des objectifs militaires repérés ou des zones où sont positionnées des unités ukrainiennes,
- la Russie cherche toujours à organiser avant ses opérations offensives des corridors humanitaires pour évacuer les civils,