Dans un précédent
article sur les occidentaux venus se battre pour le "Banderistan" étasunien, j'avais partagé une troisième vidéo de mercenaires étasuniens au combat dans Severodonetsk. Leur effectif exact n'est pas connu mais ont été confirmées des groupes de britanniques, d'étasuniens, de polonais et même de brésiliens appartenant soit à des bataillons spéciaux nationalistes soit à cette "Légion Internationale pour la Défense de l'Ukraine" qui compterait sur l'ensemble du front entre 3 000 et 20 000 selon les sources extrêmes s'intéressant à elle.
Jordan Gatley, un des mercenaires britanniques
en Ukraine, tué à Severodonetsk le 10 juin 2022.
Extrait de cette vidéo montrant les mercenaires
étasuniens au combat près de l'usine "Azot"
Dans cet article précédent le tweet d'un mercenaire US dénonce déjà les pertes importantes subies par cette légion internationale et depuis, d'autres témoignages et documents le confirme : "it is a absolutle shit !"
Evacuation de mercenaires étasuniens blessés
vers les franchissements de fortune installés sur la
rivière Donets pour tenter de rejoindre Lisichansk.
Autour de la zone industrielle "Azot" de violents combats continuent entre les forces ukrainiennes dont on estime leur effectif entre 2000 et 2500 combattants et les forces russo-républicaines qui progressent en sécurité mètre par mètre. Contrairement à l'aciérie d'Azovstal dont l'immense surface et la rareté de sites chimiques permettaient des bombardement massif de son périmètre, l'usine Azot est plus insérée dans l'espace résidentiel et surtout dispose de plusieurs cuves de produis chimiques extrêmement dangereux. les forces alliées doivent donc avancer prudemment avec dans certaines zones des appuis feu limités à l'aviation d'attaque au sol seule qui peut garantir des tirs de précision aux rayonnements limités.
Chasseurs bombardiers Sukhoï 25 russes en
action au dessus de Severodonetsk.
Le principal problème pour les forces ukrainiennes de Severodonetsk est que les 3 ponts les reliant au bastion ukrainien de Lisichansk ont été détruits et que leur imbrication urbaine avec les forces russes ne permet plus un appui d'artillerie efficace pour leurs défense. Du coup les évacuations sont longues, difficiles par les moyens de fortune organisés sur la rivière Donets et surtout vulnérables car dès que les ukrainiens s'éloignent de la ligne de contact ils se retrouvent sous le feu de l'artillerie russe.
Dans les segments boisés de la rivière Donets, les
ukrainiens tentent de bricoler des franchissements
Dans les zones résidentielles libérées par les forces alliés, la situation reste très tendue car les ukrainiens poursuivent leurs bombardements depuis Lissitchansk et le principal travail des forces russes et républicaines sécurisant ses quartiers est d'évacuer la population loin des bombardements, Pendant les 4 derniers jours, plus de 1000 personnes ont pu ainsi être mises en sécurité loin du front.
En périphérie Sud Est de Severodonetsk, le secteur de Meltikone a été entièrement libéré par les forces russes et républicaines qui ont sécurisé la zone jusqu'à l'aéroport de Severodonetsk inclus. Au cours de ces opérations, de nombreux soldats et militants nationalistes ukrainiens ont été fait prisonniers :
Colonne de prisonniers ukrainiens évacués
Entre Meltikone et l'usine Azot, le 24e bataillon spécial "Aïdar" a été vaincu, laissant sur le terrain de nombreux morts et blessés. Parmi les militants capturés on compte Sergeï Melnichuk, le commandant de "Aïdar" en personne, coupable d'avoir ordonné des exécutions sommaires et des tortures, ainsi que de beaux "spécimens" nationalistes montrant à quel point l'Occident ukro-atlantiste est dégénéré.
Sergeï Melnichuk avait déjà été capturé en 2014
Il reste quelques groupes de ce bataillon néo-nazi, encerclées par les forces alliées entre Severodonetsk et la rivière et peut-être d'autres qui ont réussi à rejoindre l'usine "Azot". Dans tous les cas cette unité a déjà rejoint dans les égouts de l'Histoire le bataillon "Azov" liquidé à Marioupol.
Ici un beau représentant de ces "guerriers de lumière" défendant
les valeurs de la démocratie et des droits de l'Homme, capturé à
Severodonetsk par les méchants tchétchènes du méchant Kadyrov
du méchant Poutine. Mais chut ! : "il n'y a pas de nazi en Ukraine !".
Il faut reconnaître que dans les bunkers ukrainiens, hier à
Marioupol, aujourd'hui à Severodonetsk, demain à Avdeevka
et jusqu'à Kiev, "il y a du lourd" en crétins et criminels !
Et pour finir en fanfare voici pendant la bataille de Severodonetsk l'utilisation d'un poste de tir antichar français "Milan" par..... les forces républicaines de Lougansk qui l'on trouvé dans un dépôt ukrainien capturé. Et les missile français, que les ukropithèques ont oublié avant d'abandonner leurs positions leur sont aussitôt restitués, avec la méthode russe bien entendu!
Poste de tir antichar français "Milan" récupéré
pour combattre les forces ukrainiennes dans
la bataille de Severodonetsk. "Merci Macron !"
En conclusion :
Je pense que l'Etat Major ukrainien a déjà retiré de Severodonetsk la plupart de ses unités régulières, fortement diminuées par 1 mois de combats et bombardements et pour certaines, peu motivées pour s'enfermer dans un nouveau bunker fatal, et qu'il réorganise la défense de ce bastion à l'Est de Kramatorsk à partir de Lisichansk Seuls sont restés dans Severodonetsk des têtes brulées, nationalistes des bataillons "Aïdar" "Karpaptka" and Co ainsi que des mercenaires étrangers comme les anglo-américains, les géorgiens et autres aventuriers se jouant des films jusqu'à leurs civières.
Cependant, si les approvisionnements logistiques à l'Ouest de ce secteur sont maintenus ouverts suffisamment longtemps, il n'est pas exclu que l'armée ukrainienne qui a déjà concentré plus de 100 000 hommes sur ce front Nord du Donbass décide d'y jeter ses dernières forces pour tenter d'y gratter un avantage pour les potentielles négociations diplomatiques (Zelensky a encore le droit de rêver !)
En attendant la démilitarisation et la dénazification de l'Ukraine se poursuit dans le Donbass, contre des ukropithèques enragés et lâches qui préfèrent bombarder des civils que d'affronter les forces russes et alliées puis de se terrer dans des bunkers, comme des rats dans des égouts, pour abandonner lamentablement leurs fantasmes criminels.
Erwan Castel
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Obusier tracté de 122mm D30 de la République Populaire de Lougansk en action contre des positions ukrainiennes à Severodonetsk - photo VCG |
Pour rappel de l'évolution de la bataille de Severodonetsk, voici les précédents SITREP la concernant et publiés ici :