La loi du plus fort
Tandis que sur les réseaux sociaux continuent à remonter à la surface d(une mémoire vive de nouveaux visages de miliciens tués sur le front pendant le mois d'octobre, sur le front les forces ukrainiennes intensifient leurs pressions offensives à la veille des scrutins électoraux du Donbass libre (législatives et présidentielles).
Hier soir, 7 novembre 2018, les ukrops ont engagé des tirs sur l'ensemble de la ligne de front du Donbass, et particulièrement au Nord de la République Populaire de Donetsk en limite de ce secteur militairement disputé et politiquement contesté de Debalsevo.
- 16h30 : Holmosky (Nord de Gorlovoka) sous les tirs de canons de 23mm ukrainiens
Vidéo d'un habitant de Holmosky des tirs de ZSU 23-2,
ce canon bitube initialement antiaérien mais très utilisé
dans les combats et bombardements terrestres
- 17h10 : Zaytsevo (Sud-Ouest Donetsk), tirs de grenades automatiques ukrainiennes
- 17h25 : Kamenka (Ouest Gorlovka), également tirs de grenades automatiques
- 17h35 : Yasinovataya et Spartak (Nord Donetsk), échanges de tirs d'infanterie
- 17h50 : Nord Gorlovka, bombardé par l'artillerie lourde ukrainienne
- 18h00 : Volvo Center (Est aéroport de Donetsk), bombardé par des mortiers
- 19h00 : Sahanka (Sud de la RPD), échanges de tirs.
- 19h00 : Zaitsevo toujours sous le feu ukrop, 1 habitation en feu
- 20h00 ; Mineral (Nord Donetsk), attaque de drone (qui sera abattu), 1 civil blessé
- 20h00: Yasinovataya et Spartak, (Nord Donetsk) échanges de tirs
- 20h20 : Zaitsevo, les bombardements continuent empêchant les pompiers d'intervenir
- 21h50 : Aleksandrovka (Sud Donetsk), tir de roquettes et armes légères
- 22h30 : Arc Svitlodarsk (Nord de Debalsevo au Nord de la RPD), bombardements et combats
- Etc...
Voici une autre vidéo d'un habitant d'un village
dans le secteur de Holmosky (Nord Gorlovka)
qui témoigne de la vie quotidienne sur le front
Chaque jour le régime de Kiev augmente donc sa politique de terreur à l'encontre des russes du Donbass mais également des habitants des territoires occupés comme par exemple ceux de Kramatorsk qui voient leur liberté de déplacement limitée dans le temps et l'espace en raison de la présence de l'Etat makor de l'Opération des Forces Combinées ukrainiennes dans le secteur.
Côté ukrainien, ce n'est pas mieux, une "chasse aux sorcières" continuant de sévir à l'encontre des sympathisant pro-russes qui sont traqués et arrêtés par le SBU, y compris quand leurs activités sont strictement humanitaires. 9 sympathisants viennent ainsi d'être arrêtés à Odessa ou de nombreuses personnes en plus de celles massacrés le 2 mai 2014, croupissent en prison depuis le débuts des événements ou ont tout simplement disparues.
Aujourd'hui je remonte sur le front de Yasinovataya, ou nos positions sous les tirs accrus des forces ukrainiennes ont été renforcés en effectifs et moyens défensifs. La farce des accords de Minsk continue donc à prendre le Donbass comme un territoire négligeable et sacrifiable sur l'autel des intérêts des princes post-moderne.
Kiev assuré de l'appui d'une "communauté internationale" soumise à la ploutocratie mondialiste criminelle, essaye d'imposé en Ukraine et dans le Donbass "la loi du plus fort" en deçà des limites qui sitôt franchies (massacre de masse) déclencheraient l'intervention réelle de l'armée russe. Nous assistons donc à une lente hémorragie de la population du Donbass, dans une impuissance organisée par des accords qu'il est plus que temps de brûler avec le canons de nos chars.
En attendant, les petits miliciens que nous sommes nous accrochons à nos positions, défendant au jour le jour les armes à la main cet amour de la Liberté et des familles qui derrière nous espèrent que la paix fera sourire à nouveau leurs enfants dans l'innocence des jardins ensoleillés.
Erwan Castel
" Nous sommes entrés dans un hiver intégral, où l'on oblige les fils à avoir honte des hauts faits de leurs pères, où l'on préfère l'étranger au frère, le vagabond au paysan, le renégat au guerrier.
Nous sommes entrés dans un hiver où l'on construit des maisons sans cheminée, des villages sans jardins, des nations sans passé.
Nous sommes entrés dans l'hiver.
Nous sommes quelques uns qui travaillons au retour du printemps."
Jean Mabire