Délégation française : DOCUMENTS
DERNIÈRE MISE A JOUR : 19-01-2016
Observation : les nouveaux articles sont signalés la première fois avec le titre en rouge
Les autres reportages...
Dans le cadre de la première visite de la délégation française du 11 au 15 janvier 2016, un certains nombre de reportages ont été réalisés par les médias.
Certains d'entre eux sont reproduits ici sur ce blog (voir le lien suivant : Délégation française).
Vous trouverez ici les autres reportages et liens repérés sur le net dans un ordre chronologique de parution.
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- 13 JANVIER 2016 - SPUTNIK - Le lien : ICI
Jacques Clostermann : "Dans le Donbass c'est de la survie !"
Jacques Clostermann, président du mouvement Mon Pays la France et fils du grand résistant Pierre Clostermann, effectue un déplacement de trois jours dans le Donbass au sein d'une délégation de défenseurs français des droits de l'Homme. Il a accordé une interview à l'agence Sputnik.
"Notre première mission aujourd'hui consiste à écouter, à regarder et à rapporter auprès de nos amis français ce qui se passe dans le Donbass", a déclaré Jacques Clostermann, soulignant que "personne en France ne parle du Donbass".
"Nous avons été frappés par deux choses. La première c'est l'intensité des destructions d'œuvres publiques, des ponts, des routes qui étaient évidemment des ouvrages à caractère stratégique. Mais nous avons également été frappés de voir combien d'ouvrages qui n'avaient aucun intérêt militaire ont été détruits avec acharnement. Je parle d'un couvent, d'une église, d'un cimetière, je parle d'habitations de pauvres gens, d'immeubles dont l'un a été bombardé 42 fois", a indiqué M. Clostermann, ancien pilote de chasse, comme son père.
Selon lui, la seule chose que souhaitent les habitants du Donbass, c'est qu'on les laisse tranquilles. "Les gens disent: laissez-nous tranquilles, nous étions bien ici, nous avons envie de continuer à parler russe (…) parce que nous nous sentons Russes depuis des générations", a affirmé le président de Mon Pays la France.
D'après lui, le cessez-le-feu n'est toujours pas respecté dans la région. "Ce matin, nous étions près de la ligne de front. Nous avons entendu des tirs. Mais il s'avère que les tirs se produisent le plus souvent la nuit. Or, nous avons appris que les missions de l'OSCE s'effectuaient le jour. Donc, les gens qui sont là pour inspecter, pour regarder ce qui se passe ici sur le plan militaire, ils ne sont pas là lorsque les tirs ont lieu", a constaté l'interlocuteur de l'agence.
Il s'est dit terrifié par certains faits rapportés. "J’ai du mal à le dire, mais un char d'assaut qui arrive dans la ville et qui se met à tirer partout, des hommes de troupes qui souvent sont sous l'effet de l'alcool…", a indiqué Jacques Clostermann. Selon lui, les récits des habitants du Donbass font penser que l'armée ukrainienne "n'est pas vraiment sous le contrôle effectif d'un encadrement militaire".
Après avoir constaté que les dirigeants du Donbass respectaient absolument les accords de Minsk-2, l'ancien pilote de chasse français a indiqué que les gens, dont les militaires, qu'il avait rencontrés lors de ce voyage avaient la "ferme intention d'appliquer ces accords".
Evoquant la vie dans le Donbass ravagé par la guerre, Jacques Clostermann a dit que des "gens vivaient des choses très graves dans des conditions très difficiles".
"Les gens habitent dans des caves, avec des enfants. Nous avons vu des villes où il n'y a plus de chauffage. Ils vivent dans des conditions extrêmement précaires, mais ils ont beaucoup de courage", a indiqué l'interlocuteur de Sputnik.
"Ils nous ont dit que, heureusement, grâce à l'aide humanitaire apportée par la Russie, ils pouvaient continuer à vivre. Ce que nous avons vu, ce n'est pas de la vie, c'est de la survie", a déclaré le président de Mon Pays la France.
Interrogé sur la couverture de la guerre dans les médias français, Jacques Clostermann a fait remarquer qu'en France, "très peu de gens ont entendu parler réellement de ce qui se passait dans le Donbass". Il a dans le même temps souligné qu'il saisirait désormais toutes les occasions qui lui seraient offertes pour parler de ce qu'il a vue dans cette région.
"Je suis très étonné de voir Bernard-Henri Lévy ou Bernard Kouchner à Maïdan, aux côtés des bataillons Azov ou des gens qui se réclament ouvertement du nazisme. Et je ne les vois pas ici, dans le Donbass, où la situation est très grave (…) En revanche, quand je vois que ces groupes néo-nazis sont reçus à Nantes et qu'ils font des conférences de presse, je suis étonné", a indiqué l'interlocuteur de Sputnik.
Il a en outre déclaré avoir entendu dire que des militaires turcs et des djihadistes de Daech viendraient se battre contre les militaires de la Républiques populaire de Donetsk.
L'enregistrement audio de l'interview de Jacques Clostermann, le lien ici : CLOUD
LES AUTRES REPORTAGES SUR LA VISITE DU FRONT PAR LA DÉLÉGATION
- 11 01 2016 - DONBASS - Le lien : ICI
- 12 01 2016 - FACENEWS - Le lien : ICI
- 12 01 2016 - VOSKHOD INFO - Le lien : ICI
- 12 01 2016 - DONTIMES - Le lien : ICI
- 12 01 2016 - NEWS FRONT - Le lien : ICI
- 12 01 2016 - KOMSOMOLSKAYIA PRAVDA - Le lien : ICI
- 12 01 2016 - REPORTER DN - Le lien : ICI
- 13 01 2016 - RUSSIA TODAY - Le lien : ICI
- 13 01 2016 - NEWS FRONT / aéroport - Le lien : ICI
- 13 01 2016 - NEWS FRONT / couvent - Le lien : ICI
- 13 01 2016 - NTV - Le lien : ICI
- 12 01 2016 - FACENEWS - Le lien : ICI
- 12 01 2016 - VOSKHOD INFO - Le lien : ICI
- 12 01 2016 - DONTIMES - Le lien : ICI
- 12 01 2016 - NEWS FRONT - Le lien : ICI
Rencontre avec des habitants d'Oktyabrsky
- 12 01 2016 - REPORTER DN - Le lien : ICI
- 13 01 2016 - RUSSIA TODAY - Le lien : ICI
- 13 01 2016 - TK UNION - Le lien : ICI
- 14 01 2016 - RIA NOVOSTI - Le lien : ICI
- 14 01 2016 - NEWS FRONT - Le lien : ICI
- 13 JANVIER 2016 - TK UNION - Le lien : ICI
- 13 JANVIER 2016 - IOGOVOSTOK - Le lien : ICI
- 13 JANVIER 2016 - OPLOT - Le lien : ICI
- 13 JANVIER 2016 - MINISTÈRE DE L'INFORMATION - Le lien : ICI
Visite de l'hôpital de traumatologie de Donetsk
- 14 01 2016 - NEWS FRONT - Le lien : ICI
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Table ronde sur le thème:
"Guerre médiatique internationale contre la DNR :
- 13 JANVIER 2016 - TK UNION - Le lien : ICI
Table ronde avec les volontaires français
Voir l'article publié sur ce blog, le lien : ICI
- 13 JANVIER 2016 - ANNA NEWS - Le lien : ICI
- 13 JANVIER 2016 - MINISTÈRE DE L'INFORMATION - Le lien : ICI
- 13 JANVIER 2016 - RT - Le lien : ICI
Visite de l'hôpital de traumatologie de Donetsk
- 13 JANVIER 2016 - NOVOROSSIYA TV - Le lien : ICI
- 13 JANVIER 2016 - NOVOROSSIYA TV - Le lien : ICI
Visite du musée culturel de Donetsk
- 14 JANVIER 2016 - NEWS FRONT- Le lien : ICI
Reportage sur les 2 premiers jours
Un premier bilan
Rencontre avec le Ministre des Affaires Etrangères de la DNR
Compte rendus divers
Visite du musée militaire de Donetsk
- 14 JANVIER 2016 - NEWS FRONT- Le lien : ICI
- 14 JANVIER 2016 - ANNA NEWS - Le lien : ICI
- 15 JANVIER 2016 - ANNA NEWS - Le lien : ICI
Rencontre avec des avocats et des prisonniers de guerre
- 14 JANVIER 2016 - NOVOROSSIYA TV - Le lien : ICI
Reportage sur les 2 premiers jours
- 14 JANVIER 2016 - OPLOT - Le lien : ICI
Un premier bilan
- 14 JANVIER 2016 - NEWS FRONT- Le lien : ICI
Rencontre avec le Ministre des Affaires Etrangères de la DNR
- 14 JANVIER 2016 - OPLOT- Le lien : ICI
- 14 JANVIER 2016 - RT - Le lien : ICI
- 18 JANVIER 2016 - NOVOROSSIYA NEWS - Le lien : ICI
Compte rendus divers
- 14 JANVIER 2016 - NOVOROSSIYA TODAY- Le lien : ICI
- 14 JANVIER 2016 - DIALOG.INFORM - Le lien : ICI
- 14 JANVIER 2016 - DIALOG.INFORM - Le lien : ICI
Articles publiés après le départ de la Délégation
- 18 JANVIER 2016 - PRAVDA NEWS - Le lien : ICI
- 18 JANVIER 2016 - ANALYTIC.ORG - Le lien : ICI
- 18 JANVIER 2016 - DENYALETO - Le lien : ICI
Un article appelé la "Résistance"(dans le texte) Donbass"
- 19 JANVIER 2016 - RUS.PRAVDA - Le lien : ICI
- 19 JANVIER 2016 - DONi PRESS - Le lien : ICI
- 19 JANVIER 2016 - FOR RUS - Le lien : ICI- 18 JANVIER 2016 - DENYALETO - Le lien : ICI
Un article appelé la "Résistance"(dans le texte) Donbass"
- 19 JANVIER 2016 - RUS.PRAVDA - Le lien : ICI
- 19 JANVIER 2016 - DONi PRESS - Le lien : ICI
Les destructions massives orchestrées par l'armée ukrainienne
"Nous sommes avec la délégation française sur les routes du Donbass, un 12 janvier 2016. Nous nous rendons à Debaltsevo et Ouglegorsk, villes particulièrement touchées par les bombardements des Ukrainiens. La délégation est passablement impressionnée, nous ne le sommes pas moins même si depuis le temps nous avons l’habitude, mais comment s’habituer aux malheurs des populations civiles du Donbass ? L’enjeu du tribunal international qui se tiendra un jour en Europe pour juger les criminels de guerre ukrainiens et les responsables politiques ou même des médias se trouvera également sur le point financier : qui va payer ?
Car en parcourant les routes du Donbass, l’empilement incroyable de destructions, maisons ravagées et éventrées, infrastructures détruites, écoles, hôpitaux, centrales électriques, routes et ponts, aéroports et aérodromes, églises, monastères, cimetières, panneaux indicateurs, poteaux électriques, matériels divers, autobus, voitures, camions, maisons individuelles, canalisations, sans parler des territoires minés à l’extrême, des sols truffés de munitions non explosées, des sous-munitions tirées par les Ukrainiens et pourtant interdites, de la nature elle-même insultée au point qu’il est dangereux de se balader en forêt pour ramasser des champignons ou pratiquer la chasse. Les destructions sont effarantes et les responsables sont Ukrainiens, les responsables sont à Kiev. Et il faudra bien donc qu’un jour un tribunal accorde des indemnisations non seulement aux autorités du Donbass, mais aussi aux nombreux citoyens et particuliers qui ont perdu une maison, un appartement, un bien matériel quelconque.
A Debaltsevo les habitants du Donbass parlaient du comportement de la soldatesque ukrainienne : « ils étaient soûls en permanence, tiraient dans tous les sens, jetaient des grenades n’importe où. Ils ont pillé et pris tout ce qu’il leur plaisait, jusqu’aux téléphones, fours micro-ondes ou frigos, c’était impensable. Près de Debaltsevo se trouvait un beau centre de vacances, les soldats ont tout fracassé à l’intérieur avant de partir, jusqu’à étaler des excréments sur les murs, briser et détruire pour le plaisir, j’ai vu de mes propres yeux des chars ouvrir le feu sur des bâtiments civils, comme ça, pour rigoler. Ils ont pris soin comme les Allemands en 1943 et 1944 de détruire tout ce qu’ils pouvaient avant leur départ, particulièrement les infrastructures civiles, installations électriques, énergétiques, stations-services, enfin tout ce qui était à leur portée ».
Ce comportement haineux qui transparaît d’ailleurs dans les propos des supporters français de l’Ukraine brune, est visible partout dans le Donbass. L’enjeu du tribunal ne sera pas seulement de condamner à des peines de prison les criminels de guerre, les politiques, les chefs militaires, les journalistes et propagandistes, les volontaires étrangers ayant trempé leurs mains dans du sang, mais aussi de décider de larges indemnisations afin que le Donbass puisse se reconstruire, que les personnes âgées puissent être indemnisées pour leur retraite non payées ainsi que les pensions de retraite des fonctionnaires et des particuliers du Donbass, sans parler des pensions de blessés de guerre, civils ou militaires ou des pensions pour les veuves et les orphelins de guerre. FMI, USA, Union européenne et donc par le biais du premier et du dernier, la France elle-même, ont financé cette guerre en supportant l’Armée ukrainienne, en envoyant du matériel de guerre et énormément d’argent. Après avoir financé le crime, il faudra bien obliger tous ces gouvernements, états et institutions à financer la reconstruction et la paix, si l’argent ne remplacera pas les morts, n’effacera pas la souffrance et les peines, du moins il sera justice que les coupables payent l’addition. En entraînant la France dans la spirale du soutien à la guerre, dans le tourbillon des sanctions économiques contre la Russie, les Français aux revenus lessivés n’auront je vous l’assure pas fini de payer pour cette guerre, s’ils ne se sont encore rendus compte de rien, c’est que l’Omerta et le silence des médias français a servi à cacher le crime."
Laurent Brayard, volontaire français, journaliste pour DONi.Press