Dans le froid et l'inconnu

Nouvelles du front
Peu de temps pour décrire le temps d'une liaison logistique la situation de l'unité sur le front du Donbass... Face aux activités ukrainiennes réalisées ces dernières semaines à la faveur d'une trêve trahie nous sommes engagés dans des missions d'observation pour détecter la nature les volumes des unités ennemies qui tentent de grignoter la "zone grise" cet espace officiellement "neutre" coincé entre les 2 lignes de front...

Cette nuit les détonations des canons kiéviens continuaient a insulter la paix signée et la traditionnelle "trêve des confiseurs"  de Noël. Ces soudards ukrainiens, aussi arrogants que lâches, semblent vouloir s'engager dans une fuite en avant, poussés par la haine et la stupidité.à l'image de ce système organisé par la ploutocratie mondialiste dont ils sont les idiots utiles, au service des intérêts esclavagistes d'une minorité amorale et meurtrière.

Photo Guillaume Chauvin 
La steppe blanchie du Donbass, pailletée de givre jusque dans son air devenu palpable, offre au combattant un décor surréaliste où l'âme autant que le regard scrutent les traces visibles et invisibles d'une vie qu'elle soit sauvage ou humaine résistant aux griffures de l'Hiver et de l'Histoire qui semblent avoir ciselé cette terre héroïque.

Pour mieux supporter le feu des morsures gelées traversant nos équipements modernes nous pensons souvent aux anciens, ceux des tranchées de Verdun ou des ruines de Stalingrad qui ont offert en exemple leur bravoure guerrière mais aussi leurs prouesses humaines.... "Mais comment ont-ils fait !?"
Si nous empruntons aujourd'hui d'autres routes, nous voulons cependant les voir mener dans la même direction, celle d'un engagement total et désintéressé au service de la Liberté d'un peuple a disposer de lui-même.

Volontaires engagés sur les marches de l'Empire russe, c'est naturellement vers ses peuples et son Histoire que ce dirigent en cette période du Noël orthodoxe nos pensées . Aussi, avant de repartir en mission, je partage ici mon dernier "coup de coeur", une magnifique et émouvante chanson qui rappelle le destin de l'Homme, sacralisé par la communauté des soldats dont les âmes mises à nue par les grandeurs et les servitudes sont couronnées par l'Honneur et l'Humilité.

Le sang et les larmes ne doivent pas noyer l'espérance de l'Homme, surtout en cette période de fêtes où les communautés de coeur se retrouvent pour partager et laisser s'exprimer l'âme et l'héritage de leurs peuples !


Erwan Castel, volontaire en Novorossiya



Oh routes !


"Eh Dorogi" (en russe: Эх, дороги) est une chanson populaire russe composée à l'époque soviétique en l'honneur des soldats de l'armée rouge ayant combattu pendant la "Grande guerre patriotique"

Anatoli Novikov a mit en musique ce poème de Levi Lev Ivanovitch écrit en 1945 

Version russe

Эх, дороги (Ekh, dorogi)

Эх, дороги, пыль да туман,
Холода, тревоги да степной бурьян...
Знать не можешь доли своей,
Может, крылья сложишь посреди степей.

Вьётся пыль под сапогами степями, полями;
А кругом бушует пламя да пули свистят.

Эх, дороги, пыль да туман,
Холода, тревоги да степной бурьян...
Выстрел грянет, ворон кружит,
Твой дружок в бурьяне неживой лежит.

А дорога дальше мчится, пылится, клубится;
А кругом земля дымится, чужая земля.

Эх, дороги, пыль да туман,
Холода, тревоги да степной бурьян...
Край сосновый, солнце встаёт,
У крыльца родного мать сыночка ждёт.

И бескрайними путями, степями, полями
Всё глядят вослед за нами родные глаза.

Эх, дороги, пыль да туман,
Холода, тревоги да степной бурьян...
Снег ли ветер, вспомним, друзья,



Traduction française

Ah, la route, la poussière et la brume de brume,
La famine, et le froid, et les soucis et les mauvaises herbes de la steppe hautes ...

Pas une âme sait ce que le destin avait mis,
Peut-être que vous êtes à plier les ailes dans le milieu de la steppe.
La poussière tourbillonne au-dessous des bottes, le long des steppes, le long des champs,
Tout autour de nous la rage et le feu des balles qui sifflent.

Ah, la route, la poussière et la brume de brume,
La famine, et le froid, et les soucis et les mauvaises herbes de la steppe hautes ...

Rafale de coup de feu, les cercles de la corneille,
Dans herbe sauvage gît votre ami disparu à jamais.
Et la route continue à aller, la poussière continue à tourbillonner,
Tout autour de la terre est le tabagisme, une terre étrangère.

Ah, la route, la poussière et la brume de brume,
La famine, et le froid, et les soucis et les mauvaises herbes de la steppe hautes ...

Terrain de pins, soleil éclaire l'aube,
Une mère par le porche de la maison attend le retour de son fils.
Et le long des sentiers interminables, le long des steppes, le long des champs,
Nous sommes toujours surveillé et suivi par le plus cher de yeux.

Ah, la routes, la poussière et la brume de brume,
La famine, et le froid, et les soucis et les mauvaises herbes de la steppe hautes ...

La neige où le vent souffle, les amis, nous allons nous recueillir,
Chacune et une de ces routes que nous ne devons pas oublier.



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