Le roquet et l'ours


C'est une situation qui aurait pu inspirer Monsieur de la Fontaine et fait rire le public s'il n'y avait pas eu cette menace meurtrière rendue réelle par cette folie criminelle occidentale pesant sur les populations russes de Crimée et du Donbass.

D'un côté, un clown et nationaliste ukrainien devenu présiden porte par son rôle de "serviteur du peuple" brillant qu'il incarnait à l'écran et qui a sans nul doute influencé inconsciemment des électeurs pressés, avant toute reflexion politique, d'en finir avec Porochenko, cet oligarque ivrogne accouché par le Maidan. 
Mais voilà, moins de 1 an après son investiture les projecteurs se sont éteint au dessus du comédien, incapable d'enrayer un effondrement économique et d'endiguer la corruption de son propres gouvernement noyé dand des "affaires" mafieuses ou sordides (dans ces domaines on peut applaudir l'intégration zélée  du régime ukrainien post Maidan dans les standards occidentaux du banditisme et de l'amoralité politique).

Donc voilà donc un "Zé" à la popularité déplumée qui,  pour ne pas chuter s'est engagé dans une fuite en avant suicidaire vers une radicalisation de la confrontation avec la Russie, cet objectif premier du Maïdan pro-OTAN et dont le discours est devenu depuis le fond de commerce et le cache misère d`un nationalime communau-centré kiévien qui voudrait maintenir à flot son pouvoir ebranlé et une cohésion nationale dépressive  autour de la diabolisation d'un ennemi systèmique, la Russie, qui selon le catéchisme manichéiste de la marchandise occidentale, est responsable de tous les échecs d'une Ukraine convertie à son alienation et donc en plein naufrage.

Cette fuite en avant russophobe de Kiev, qui est la constante des laquais Turtchinov, Porochenko et Zelensky semble aujourd'hui exacerbée par le retour aux affaires des faucons étasuniens démocrates qui différemment de leurs concurrents républicains (et non "contrairement" comme veulent nous le faire gober les manichénistes trumpinolâtres) privilégient la guerre militaire sur la guerre économique, sutout s'il s'agit d'y sacrifier des auxiliaires ukrainiens sans importance mais qui pourraient néanmoins servir une nouvelle crispation radicale occidentale autour de la Russie.


De l'autre côté un chef d'état et un patriote russe, devenu président par devoir lorsque la Russie menaçait de disparaître sous les ruines de L'URSS. 
La politique énergique et la personnalié de Poutine ont certes su restaurer la souveraineté d'une Russie abandonnée aux hyènes par Gorbatchev et Elsine, MAIS cette réussite incontestée n'aurait pas pu se réaliser sans: 
  • L'héritage d'un arsenal militaire soviétique et de sa place au concert des nations qui, en plus de son immensité geographique, l'ont maintenu au rang de puissance internationale. 
  • Le patriotisme naturel supra communautaires des peuples de la Grande Russie qui a maintenu vivante une "idée d'empire" à travers ses déclinaisons historiques tsariste, soviétique et fédérale.
C'est cette "idée d'empire" dont le patriotisme n'a rien à voir avec les nationalismes occidentaux aux définitions généralement  communautaristes et xénophobes (là aussi existe trop souvent la vision erronée de ces "poutinolâtres" qui veulent transférer sur le président  russe leurs fantasmes d'un chevalier blanc défendant l'Occident chrétien). 

Volontaires de la milice accueillis à Donetsk en 2014

La plus belle illustration cette idée d'empire, qui est certainement la principale puissance russe, est certainement cette "Opolcheny" (milice populaire) qui s'est formée spontanément en 2014 dans le Donbass bombardé par les offensives ukrainiennes, et dont les volontaires, venus de toutes les communautés géographiques, culturelles, ethnique, religieuses et même politiques, défendent depuis 7 ans jour et nuit les 460 kilomètres d'une ligne de front bouillante.

Vladimir Poutine, qui sans conteste est animé de cette même "idée d'empire", a toujours privilégié le devoir de protéger les peuples russes plutôt que de les sacrifier sur l'autel.
En effet si le sentiment populaire pro-russe et quasi unanime de la péninsule de Crimée exprimé lors de référendums en 1994, 2004 et 2014) coïncidait, dans sa demande de retour en Russie, avec les intérêts géostrategiques de Moscou en Mer Noire, les enjeux n`étaient pas du.tout les mêmes pour un Donbass ne possédant ni base ni profondeur stratégiques pour Moscou.
Et pourtant Poutine, obéissant à ses devoirs par delà les menaces potentielles, a décidé de soutenir la dynamique séparatiste des populations russes du Donbass (bien qu`initiée par des leaders appartenant à des mouvements politiques d`opposition). 

Le 1er mars 2014, le printemps dans le Donbass est devenu russe, comme ici à Donetsk.

 

Si une offensive ukrainienne est à nouveau déclenchée dans le Donbass, certes elle pourra dans les premiers jours engranger quelques victoires sur les milices républicaines, surtout dans les terrains ouverts non urbanisés, mais Zelensky risque de se retrouver très seul lorsque la Russie aura décidé d'envoyer dans la danse ses forces armées, au milieu de milliers de volontaires d'une seconde Opolcheny et le soutien de l'ensemble de sa population (l'organisation des vétérans du Donbass (SDD) a déjà annoncé que 10 000 volontaires sont déjà prêts à rentrer dans le Donbass immédiatement en cas d'offensive de Kiev). Et pas un seul soldat de l'OTAN ne viendra mourir pour Donetsk, Lugansk et même Sebastopol, dans une guerre mondiale initiée par un roquet de Kiev.

En face de ce sentiment russe, naturel, populaire et soutenu par Moscou, que peut bien peser une idéologie étatique importée et qu'un pouvoir kiévien tente d'imposer aux populations d'Ukraine  dans ke but de satisfaire une politique étrangère hégémonique ? 

A vrai dire, RIEN ! 

Et aujourd'hui la seule et tragique réaction à attendre de cette junte ulrainienne devenue le roquet de l''OTAN, si un coup d'Etat anti-maidan ne vient  pas mettre fin à sa folie russophobe, c`est une radicalisation en guerre dans une inexorable fuite en avant de sa confrontation identitaire (au service de l`idéologie mondialiste) avec les populations russes de Novorossiya.

Et c`est ce qui est en train de se produire depuis ce mois de février 2021 !


Les bombardements ukrainiens 


Les bombardements ukrainiens sur les positions défensives mais aussi des zones résidentielles républicaines continuent comme par exemple: 
  • Le 1er mars, les forces ukrainiennes ont a nouveau bombardé une zones résidentielles des villages de Luganskoe (10km sud Donetsk) et de Signalnoe, près de Yelenovka (20 km sud Donetsk) avec 20 obus de mortier de 120mm et des armes d'infanterie de première ligne. Les 2 villages en plus de plusieurs habitats endommagés ont eu leurs réseaux électriques arrachés ou coupés.
Au moment du bombardement ukrainien, une patrouille de l'OSCE était présente à 2 kilomètres et a enregistré 33 explosions côté républicain.
A Signalnoe ce sont 8 maisons et bâtiments agricoles qui ont été endommagés (rue Pouchkine, 7, 8, 9 - rue Pionerskaya, 6, 8, 9, 12 et rue Sovetskaya, 12). 

D`autres bombardements ukrainiens ont continué également sur le front Sud et sur celui, au Nord, de Gorlovka.


Les renforts ukrainiens


Kiev poursuit l'empilement de ses forces d'assaut sur l'avant du front (voir articles précédents)

Concernant les acheminements de renforts et l`avancée du dispositif offensif de Kiev, des renseignements et informations quotidiennes sont transmis aux services de renseignement républicains chargés d`évaluer les forces et déploiements des unités d`assaut ennemies pour approcher les intentions stratégiques et tactiques de Kiev mais aussi les objectifs politiques qu`elles servent.

Ainsi par exemple, dans la ville de Dzerjinsk (renommée Toretsk par Kiev) à 15 km au Nord-ouest de Gorlovka (Nord RPD), le 1er mars ont été observés:  
  • Plusieurs véhicules de combat d`infanterie type BMP 2 acheminés par portes chars (photo ci dessus), mais aussi des chars de combat et de nombreux véhicules légers,
  • D`importants stocks de munitions, vivres et carburants sont déchargés dans la ville, par des rotations continuelles de camions,
  • De nombreux soldats sont également arrivés dans cette localité où plusieurs résidents témoignent de pillages et vols commis dans les magasins civils, 
  • Plusieurs résidents rapportent également le discours très agressifs des "ukrops" ("fenouil" surnom donné aux soldats ukrainiens) à leur encontre se vantant d'aller bientôt à Donetsk "filer du "Vata" ("coton" surnom donné aux soldats russes en raison de leurs vestes matelassées).
Il faut noter ici le fait, plusieurs observé même par l'OSCE (comme à Avdeevka ou Marinka par exemple), que lorsqu'elles se rapprochent de ka 1ère ligne du front, les forces ukrainiennes positionnent leurs concentrations d'équipements ou logistiques au cœur des zones résidentielles pour dissuader avec ces boucliers civils des frappes de l'artillerie républicaine.

Et la République Populaire de Lugansk connaît la même situation sur sa ligne de front comme Par exemple à Rubezhnoe où sont arrivés en gare ferroviaire le 1er mars de grandes quantités d'armes, de carburant et d'équipements militaires ukrainiens dont des obusiers lourds des véhicules légers et camions des véhicules blindés de transport de troupes (BTR), ainsi que des chars de combat sur les quais de déchargement.

A ces préparatifs militaires il faut y rajouter des mesures politiques spéciales telles que :
  • Le bannissement du territoire ukrainien de 3 médias russes qui apportaient un autre regard sur les événements du Donbass que celui de la doxa gouvernementale.
  • Une loi du parlement ukrainien autorisant le rappel sans préavis des réservistes sous 24 heures. 
  • Etc.
On va donc conclure ici que si les "ukrops" ne nous préparent pas une offensive dans le Donbass, c'est vachement bien imité ! 

Erwan Castel

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