Les derniers vols des vautours US
Dans cette "paix chaude" qui prand la relève de la guerre froide de la seconde moitié du XXème siècle, les USA, via l'OTAN, leur bras armé tenant sous sa coupe les états occidentaux ont engagé leurs forces au plus près des frontières de la Russie, notamment sur la ligne reliant la Mer Noire à la mer Baltique, ces 2 pivots stratégique de l' "Intermarium" dont le contrôle permettrait d'isoler la Russie de toutes relations économiques avec l'Ouest Européen.
Manoeuvres militaires sur les frontières russes, aide militaire à des alliés de l'OTAN ouvertement bellicistes vis à vis de Moscou, comme les pays baltes, la Géorgie ou l'Ukraine où l'OTAN entretient une guerre menée contre les russes du Donbass par le pouvoir fantoche installé à Kiev avec le coup d'Etat du Maïdan, dont les organisatios par la CIA et les conseillers militaires étasuniens est aujourd'hui un secret de Polichinelle.
C'est dans ce cadre de paix chaude" que les vols de reconnaissance de l'OTAN se font de plus en plus fréquents sur le front du Donbass et le long des frontières et des côtes russes voisines.
Ainsi pour ces dernières semaines parmi les principaux vols de reconnaissance de l'OTAN vers la Russie on peut citer :
- Le 11 février, l'armée russe a détruit un drone étranger qui suivait les exercices en Crimée. "
- Le 18 février, l'avion de reconnaissance stratégique américain RC-135V a effectué des reconnaissances de plusieurs heures aux frontières de la Fédération de Russie dans la région de Crimée.
- Le 22 février, un avion militaire américain a effectué un vol de reconnaissance au-dessus de la Russie.
- Le 1 er mars, trois appareils des États-Unis et de l'OTAN ont effectué simultanément des opérations de reconnaissance aux frontières russes.
- Etc.
Hier, un drone stratégique "RQ-4 Global Hawk" a de nouveau effectué un "reniflage" de ce théatre d'opérations entre Russie et Ukraine, en restant dans l'espace aérien interational ou dans celui de cette dernière qui semble être devenue son terrain conquis.Ce type de mission, en plus des missions satellites et des unités de recherche humaine et électronique, est autant à mettre sur le compte de l'observation militaire que sur celui de la provocation.
La visibilté sur les radars aériens est tout simplement duse à l'obligation de conserver l'IFF du drone activé pour ne pas être considéré comme hostile et abattu alors par les unités de défense antiériennes ukrainiennes ou russes. Concernant les défenses antiaériennes républicaines, ces missions de l'OTAN restant dans l'espace aérien ukrainien et à très haute altitude, elles ne peuvent intervenir.
Voici, étape par étape la mission réalisé par ce drone US en provenance de la base aérienne de l'OTAN située à Sigonella en Sicile :
Ce genre de mission de reconnaissance est aussi à mettre à mettre sur le compte des préparations renseignements précédant toute guerre offensive envisagée contre un pays tiers.
Erwan Castel