De quelle trêve parlez vous ?
Lors de son investiture présidentielle Zelensky a promis travailler prioritairement à la résolution du conflit meurtrier qui fait rage dans le Donbass depuis 5 ans passés. Un discours déjà entendu de la part de son prédécesseur Porochenko au lendemain de son élection en 2014.
Si l'acteur comique fait le ménage provoquant menaces et grincements de dents de la part des ukropithèques primaires du "parti de la guerre" qui comme des rats quittant un navire naufragé" démissionnent ou sont virés du pouvoir parlementaire, il ne fait pas croire pour autant que l'Ukraine est en train de vivre un changement radical de sa politique et la fin de sa démence russophobe.
Je pense qu'au contraire l'agression de l'OTAN via l'Ukraine contre les russes va non seuement continuer mais va aussi et surtout se voir renforcer par une guerre psychologique via des actions de propagande médiatiques et sociales à destination de la population du Donbass.
D'une part, la situation sur le front n'a pas changé d'un iota, et les combats et bombardements qui avaient connus une légère accalmie ces derniers jours viennent de reprendre une courbe ascendante, à l'initiative des forces ukrainiennes comme en témoignent leurs propres vidéos encore diffusées sur les réseaux et montrant l'utilisation de l'artillerie lourde ( et donc leur propres violations des accords de Minsk) contre les positions défensives républicaines :
Ici un coup direct de 122 mm ukrainien sur un BMP 2
(30mm) républicain embossé sur sa position défensive
On remarquera au passage la précision du tir ukrainien qui ne s'explique pas seuement par un coonnaissance du terrain sur lequels les forces sont enterrées depuis 4 ans, de leur mise à niveau opérationnelle... mais aussi de l'appui fourni par les équipements fournis par l'OTAN et les USA comme par exemple ces radars d'artillerie étasuniens qui commencent à être généralisés sur le front du Donbass :
L'armée étasunienne livrant aux ukrainiens des radars d'artillerie
AN / TPQ-36 Firefinder, radar officiellemnt de "contre-batterie"
mais qui peuvent être également utilisés pour les tirs offensifs
Ce genre d'exemple de l'aide directe de l'OTAN et des USA aux opérations de l'armée ukrainienne sur le front du Donbass n'est pas unique. qu'on se rappelle ici les missions de reconnaissance des drones stratégiques US de plus en plus fréquentes, les livraisons de postes de tir antichars Javelin ou plus récemment l'apparition sur le front, après les calibre 50 des fusils "Barret" américains, de snipers ukrainiens doté de fusils de précision utilisant le calibre 338 Lapua Magnum, cette munition finlandaise créée à la fin des années 80 et dont la calibre de 8.6mm, présente parmi les meilleures performances balistiques et d'efficacité du marché.
Le résultat de cette évolution des procédures et techniques offensives ukrainiennes sur le front est une courbe ascendante des pertes républicaines depuis le début de cette année 2019. Et le bilan provisoire de ce mois de mai dépasse déjà les 25 tués et ne risque pas de diminuer au cours des prochaines semaines (informations que vous n'entendrez jamais dans les logghorées des propagandistes Néant et autres propagandistes insipides qui veulent mythifier, pour mieux servir leurs égotismes cupides, une vison manichéenne stupide et surtout contre productive de la réalité).
Mais c'est certainement sur le plan politico-médiatique que nous risquons de voir se mener une offensive nouvelle de la part des marionnettes étasuniennes de Kiev. Après les discours agressifs accompagnant la force militaire il est probable que l'Ukraine va peut-être simuler un dialogue avec la Russie et tenter de séduire les habitants du Donbass lassés par cette guerre qui n'a que trop duré. En effet si la rhétorique du nouveau président Zelensky est identique à celle de Porochenko au lendemain de son élection (la fin du conflit dans le Donbass mais aussi son retour, avec la Crimée, en Ukraine), en cela symptomatique du maintien du cap nationaliste engagé depuis le Maïdan, elle est augmentée par des promesses d'établir un dialogue avec Moscou et de lancer un média de propagande ukrainien à destination des des populations russes du Donbass et émettant depuis les territoires occupés par l'armée ukrainienne. Connaissant le mental des habitants du Donbass et particulièrement de ceux vivant sur le front, cette stratégie hypnotique ukrainienne, même parmi ceux qui sont décus par le gouvernement de Dontesk, n'a aucune chance d'aboutir (à part peut-être de faire rire) et ne fera que confirmer la servilité zélée du régime de Kiev à une ploutocratie occidentale qui comme toute les hégémonies fondées sur une pensée unique (religieuse, économique, culturelle ou idéologique), ignore la réalité identitaire des peuples qu'elles écrasent lorsqu'ils refusent de se soumettre.
Il faut noter égalemnt qu'au lendemain de son investiture Zelensky a commencé a détruire ses promesses électorales comme par exemple celle de vouloir négocier avec la Russie la résolution du conflit du Donbass. De son côté, le Kremlin, échaudé par ce même retournement de veste réalisé précédemment par Porochenko n'a pas cette fois félicité le nouveau président élu à Kiev, préférant attendre les actes plutôt que de croire à des paroles. Il ne faut pas oublier que Zelensky qui persiste dès son investiture dans le projet de Porochenko d'intégrer l'Ukraine à l'Union Européenne (dont il demande au passage qu'elle augmente les sanctions anti-russes) et à l'OTAN, est aussi (et d'abord) le poulain de l'oligarque Kolomoisky qui a financé les bataillons ultra nationalistes envoyés sur le front du Donbass pour terroriser sa population russe.
Il faut noter égalemnt qu'au lendemain de son investiture Zelensky a commencé a détruire ses promesses électorales comme par exemple celle de vouloir négocier avec la Russie la résolution du conflit du Donbass. De son côté, le Kremlin, échaudé par ce même retournement de veste réalisé précédemment par Porochenko n'a pas cette fois félicité le nouveau président élu à Kiev, préférant attendre les actes plutôt que de croire à des paroles. Il ne faut pas oublier que Zelensky qui persiste dès son investiture dans le projet de Porochenko d'intégrer l'Ukraine à l'Union Européenne (dont il demande au passage qu'elle augmente les sanctions anti-russes) et à l'OTAN, est aussi (et d'abord) le poulain de l'oligarque Kolomoisky qui a financé les bataillons ultra nationalistes envoyés sur le front du Donbass pour terroriser sa population russe.
Finalement Zelensky ne risque pas d'être autre chose qu'un nouveau destrier chevauché par les néo conservateurs, en remplacement du canasson Porochenko qui a échoué sur toute la ligne...
Et l'activité meurtrière des forces ukrainiennes observée depuis son investiture ne fait que révéler au delà de ses paroles mielleuses et populistes, la véritable pensée de nouveau gouverneur de la colonie étasunienne "Ukraine", qui reste plus que jamais ce bélier inventé par les occidentaux pour attaquer les murailles du monde russe.
Erwan Castel