Des "Sonderkommandos" ukrainiens
La loi de réintégration du Donbass votée cette année à Kiev a apporté un train de réformes politiques, militaires et juridiques organisant officiellement l'accroissement de la répression envers les populations du Donbass.
Sous prétexte de lutter contre des mouvements de résistance dans les territoires russophones occupés par l'armée ukrainienne, le pouvoir ukrainien aux ordres de la politique russophobe ocidentale vient de lancer la constitution d'une brigade de 5.000 hommes chargée de nettoyer l'arrière du front de ses partisans pro-russes et autres éléments déclarés "subversifs" par la dictature post Maïdan.
Déjà victimes des exactions et crimes quotidiens commis par les soudards de Kiev, les populations du Donbass, mais aussi celles des autres oblasts russophones comme Karkhov, Kerson, Odessa ou Zaporodje, par exemple, risquent de voir ce régime de la terreur être développé officiellement.
Derrière le doux euphémisme de "Brigade de défense territoriale" se cache en réalité une unité punitive qui s'inscrit dans la droite ligne des bataillons spéciaux levés en 2014 et dont l'emploi dans le cadre d'une armée "normalisée" mais fortement criminalisée pose de très fréquents problèmes sur un front sensible et sous surveillance internationale. Cet état de fait n'est pas le fruit de la propagande pro-russe mais dénoncé par le procureur militaire en chef de l'Ukraine Anatoli Matios lui même, qui a déploré publiquement que près d'un quart de l'armée ukrainienne engagée dans le Donbass est composé de criminels militaires.
Kiev doit donc gérer à la fois son armée et les populations des territoires occupés qui, montrant quotidiennement des signes de résistance passive, n'attendent que le déclenchement d'une nouvelle offensive pour entrer dans une activité militaire de partisans opérant sur les arrières de l'ennemi. Cette "Brigade de défense territoriale" permettra d'autant plus facilement la technique des vases communicants qu'il lui faut des "soldats politiques" sans état d'âme ni morale pour exécuter les basses œuvres d'une épuration de la population russophone.
Cette volonté d'engager des criminels et des tarés pour cette nouvelle brigade a d'ailleurs été confirmée par une nouvelle politique de recrutement contractuel, lancée dans les prisons de Dnipropetrovsk et Kharkov à l'occasion de sa création.
Sous prétexte de lutter contre des mouvements de résistance dans les territoires russophones occupés par l'armée ukrainienne, le pouvoir ukrainien aux ordres de la politique russophobe ocidentale vient de lancer la constitution d'une brigade de 5.000 hommes chargée de nettoyer l'arrière du front de ses partisans pro-russes et autres éléments déclarés "subversifs" par la dictature post Maïdan.
Déjà victimes des exactions et crimes quotidiens commis par les soudards de Kiev, les populations du Donbass, mais aussi celles des autres oblasts russophones comme Karkhov, Kerson, Odessa ou Zaporodje, par exemple, risquent de voir ce régime de la terreur être développé officiellement.
Derrière le doux euphémisme de "Brigade de défense territoriale" se cache en réalité une unité punitive qui s'inscrit dans la droite ligne des bataillons spéciaux levés en 2014 et dont l'emploi dans le cadre d'une armée "normalisée" mais fortement criminalisée pose de très fréquents problèmes sur un front sensible et sous surveillance internationale. Cet état de fait n'est pas le fruit de la propagande pro-russe mais dénoncé par le procureur militaire en chef de l'Ukraine Anatoli Matios lui même, qui a déploré publiquement que près d'un quart de l'armée ukrainienne engagée dans le Donbass est composé de criminels militaires.
Kiev doit donc gérer à la fois son armée et les populations des territoires occupés qui, montrant quotidiennement des signes de résistance passive, n'attendent que le déclenchement d'une nouvelle offensive pour entrer dans une activité militaire de partisans opérant sur les arrières de l'ennemi. Cette "Brigade de défense territoriale" permettra d'autant plus facilement la technique des vases communicants qu'il lui faut des "soldats politiques" sans état d'âme ni morale pour exécuter les basses œuvres d'une épuration de la population russophone.
Cette volonté d'engager des criminels et des tarés pour cette nouvelle brigade a d'ailleurs été confirmée par une nouvelle politique de recrutement contractuel, lancée dans les prisons de Dnipropetrovsk et Kharkov à l'occasion de sa création.
Ces techniques de terrorisme militaro-policier ne sont pas nouvelles, elles sont visibles dans l'Histoire, pratiquées par tous les régimes totalitaires. L'Ukraine bandériste qui par le passé fournissait les séides parmi les plus zélés pour opérer des massacres à l'arrière du front continue donc sa collaboration russophobe criminelle servant cette fois les USA et leurs laquais de l'OTAN au lieu d'un 3ème Reich dont elle a cependant conservé nostalgie et méthodes.
En effet les missions qui seront confiées à cette unité s'apparenteront très rapidement à des opérations de nettoyage ethnique d'autant plus que l'exemple des "Sonderkommando" de Oscar Dirlewanger et de la 36ème Division SS "Galicia" restent des références et des exemples à suivre dans le milieu bandériste revenu au pouvoir depuis le putsch de 2014.
Et ceci ne doit pas vraiment déranger les services du Pentagone ou ceux de la CIA chargés d'encadrer et de former les couteaux du régime de Kiev, les uns ayant formé au Vietnam des unités punitives identiques et les autres ayant soutenus les "frères de la forêts", ces rescapés SS des pays baltes et de la Galicie ukrainienne continuant la lutte contre l'armée rouge après le capitulation allemande.
La création de cette unité de nettoyage ethnique ukrainienne opérant derrière les lignes confirme surtout aujourd'hui 3 points essentiels :
- L'imminence d’opérations militaires ukrainiennes importantes dans le Donbass.
- L’existence d'une menace partisane pro-russe importante qu'elles risquent d'activer.
- La volonté de poursuivre la politique de répression à l'encontre des russes d'Ukraine.
En attendant, et malgré les procès et les rapports nationaux et internationaux dénonçant les dérives criminelles gravissimes de l'armée ukrainienne engagée dans le Donbass, Kiev ne fait rien pour normaliser ses unités, et, au contraire, organise de nouvelles unités dont les missions et le recrutement annoncent une augmentation à venir des crimes de guerres à l'encontre des russes."
Erwan Castel
Source de l'article : Topwar