Chasse à l'Homme dans le Donbass
Malheureusement je ne peux que confirmer la réalité hallucinante de cette pratique ignominieuse organisée par certaines unités ukrainiennes sur le front du Donbass qui, bien qu'anecdotique pour le moment, révèle une mentalité dégénérée et criminelle qui est la caractéristique de cette mentalité qui a pris le pouvoir sur le Maïdan en 2014.
En 2015, sur le front de Marinka puis en 2016 sur le front de Staromikahilovka avaient déjà circulé des informations convergentes sur la présence de "clients" fortunés en mal de sensation forte qui venaient faire un carton dans le Donbass après avoir alimenté le caisse noire de leurs hôtes ukrainiens qui les invitaient dans leur unité.
Il faudrait également rajouter les "coutumes" lises en place avec les journalistes qui peuvent acheter des tirs et bombardements provocateurs pour faire un scoop pendant leurs reportages. Ceci a été avéré plusieurs fois à Avdeevka où sont souvent invités des reporters de guerre.
Et pour s'assurer que leurs clients assassins puissent rentrer chez eux et même revenir jouer dans le Donbass, ce sont vers des cibles civiles désarmées que se réalisent ses safaris abjects.
- Novorossiya Today
- Stalkerzone
Source de l'article : Russie Politics
Ukraine: Des safaris humains contre les civils du Donbass?
Karine Bechet Golovko
Comme dans un film d'horreur, l'on apprend que l'Ukraine organiserait des safaris humains pour riches occidentaux en mal de sensations fortes contre les civils du Donbass. Rien de personnel, c'est juste du business. Et comme la dépravation de l'homme ne connaît d'autre limite que sa mort, ce business peut être lucratif.
La République de Donetsk donne l'alerte, ou plutôt sonne le glas, comme le révèle en français le site Novorossia Today. Ainsi, le porte-parole, le capitaine D. Bessonov a déclaré aux journalistes:
- début juin quatre personnes d’origine étrangère avaient payé les militaires ukrainiens pour pouvoir faire du « safari » en zone du conflit. Moyennant une certaine somme, ceux qui le souhaitent sont admis sur les positions ukrainiennes et peuvent faire de la « chasse » contre les civils
- « Nos services de renseignement disposent des données fiables que ce genre de « safari » ont lieu chez les soudards des unités de la 30e brigade en zone de Mariinka et de la 93e brigade en zone de Dokoutchaïevsk. Le profit de ces « safari » va dans la poche de non seulement des militaire qui l’organisent, mais est aussi partagé entre les chefs des unités et de membres de l’état-major de l’OFU (NDT : Opération des Forces Unies dans le Donbass) », - a ajouté le capitaine Bessonov.
En plus des sources venant des services de renseignements, DNR a également recueilli des témoignages d'habitants. Des faits qui avaient déjà eu lieu en 2014, notamment confirmés par des déclarations dans les réseaux sociaux de riches "participants" occidentaux se vantant de partir dans le Donbass faire du tir contre les combattants.
La première réaction, saine et autoprotectrice, est le déni, le refus, le rejet. Comment peut-on organiser un business où la chasse à l'homme est le but ? Ensuite, l'on se souvient que de tels crimes existent, de nos jours, en Afrique par exemple, où la chasse aux éléphants ne semble plus satisfaire les instincts meurtriers de riches dégénérés. Sans compter le récent scandale de l'Inde.
Ensuite, l'on se souvient que la guerre est toujours le lieu de business douteux, qui répond aux pires pulsions de nos cerveaux reptiliens, que la civilisation a parfois du mal à contenir. La pulsion de mort, la pulsion de meurtre fait partie de l'homme, qui normalement doit la contrôler. Ces guerres "hors règles" permettent à certains, en toute liberté, de laisser libre cours à ces pulsions. Dès le début du conflit, l'on a remarqué des annonces dans les réseaux sociaux proposant des "circuits touristiques" sur la ligne de front, évidemment sans aucune garantie de sécurité.
Ensuite, les enchères sont montées et l'Ukraine a proposé des circuits plus "intéressants" : les guerriers du dimanche aux poches bien remplies pouvaient tirer contre les positions des combattants. Les tarifs variaient selon qu'ils voulaient tirer depuis un tank, un lance-roquette ou autre chose. Tout est possible, ce n'est qu'une question de prix.
Mais ce n'est plus suffisant, les plus bas instincts peuvent être satisfaits en tirant sur des civils, qui ne peuvent se défendre. Et ce, dans les zones contrôlées par l'armée ukrainienne.
Pour qu'un homme se mette en chasse contre un autre homme, il faut qu'il puisse ne plus le considérer comme un homme, il faut qu'il puisse lui-même ne plus être un homme. Qu'il devienne un "surhomme", détenant un pouvoir de vie et de mort sur les autres.
Les politiques ukrainiens déclarent souvent que les habitants du Donbass sont des "sous-hommes", alors pourquoi ne pas les chasser contre argent comptant? La guerre peut aussi être un business rentable. Rien ne doit arrêter la liberté d'entreprendre.