Photo du 28 juin
Suite de la nouvelle rubrique "Photo du jour" de mon journal du front, choix d'une photo illustrant la journée, un moment fort vécu ou une esthétique ressentie ...
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Retour ce jeudi 28 juin 2018 vers Donetsk pour quelques jours de repos en caserne et à la maison. A notre arrivée Mourka nous accueille avec des ronronnements forts, réclamant une semaine de caresses en retard. De nouveaux visages apparaissent ici et là attestant que la dynamique du volontariat pour le Donbass est toujours vive.
La caserne est écrasée par une chaleur estivale poussant à l'issue des nettoyages de l'armement et du matériel les hommes fatigués vers des sommeils récupérateurs.
De mon côté avec mon ordinateur portable, j'ouvre cette petite fenêtre virtuelle sur le monde, observant les secousses de la tectonique géopolitique, essayant de répondre aux nombreux messages, et aussi de m'évader en musique avec des musiques scandinaves et celtiques rappelant les racines européennes prè-chrétiennes pour lesquelles je me bats et qui ressourcent mon mon cœur.
La nuit, le sommeil, redevenu léger après la récupération du corps, est interrompu par les détonations sourdes de l'artillerie qui zèbrent l'horizon Nord de flashs anarchiques aux couleurs étranges, parfois tirant sur le violet.
La guerre, elle, ne se repose jamais et nous appelle sans cesse à venir danser avec la Mort au bal de la Liberté des peuples...
La caserne est écrasée par une chaleur estivale poussant à l'issue des nettoyages de l'armement et du matériel les hommes fatigués vers des sommeils récupérateurs.
De mon côté avec mon ordinateur portable, j'ouvre cette petite fenêtre virtuelle sur le monde, observant les secousses de la tectonique géopolitique, essayant de répondre aux nombreux messages, et aussi de m'évader en musique avec des musiques scandinaves et celtiques rappelant les racines européennes prè-chrétiennes pour lesquelles je me bats et qui ressourcent mon mon cœur.
La nuit, le sommeil, redevenu léger après la récupération du corps, est interrompu par les détonations sourdes de l'artillerie qui zèbrent l'horizon Nord de flashs anarchiques aux couleurs étranges, parfois tirant sur le violet.
La guerre, elle, ne se repose jamais et nous appelle sans cesse à venir danser avec la Mort au bal de la Liberté des peuples...
Erwan Castel
Les autres extraits de ce journal du front peuvent être retrouvés ici : Journal du front
Un exemple de musique scandinave que j'affectionne
et mets en fond sonore quand je travaille, lis ou me repose
Un exemple de musique scandinave que j'affectionne
et mets en fond sonore quand je travaille, lis ou me repose