L'avenir de l'Europe,

« La Pureté dans nos cœurs, 
la Vérité sur nos lèvres, 
la Force dans nos bras. »

Pádraig Mac Piarais (Patrick Pearse) (1879-1916).

Professeur, poète, écrivain, nationaliste et homme politique irlandais, il sera un des animateurs de la première insurrection irlandaise à la Pâques 1916, les rebelles le nomment alors Président de la République irlandaise. Il sera exécuté avec son frère William,le 3 mai 1916 par l'occupant britannique...

Venus de Russie, Catalogne, Bretagne, France, Irlande, Brésil, Belgique, ou Serbie, les volontaires forment dans le Donbass les unités militaires autant que l'Unité des Peuples européens luttant contre la servitude mondialiste.
L'année dernière, la choc de l'Histoire qui a frappé ici le coeur de l'Europe n'a été perçu que par une poignée d'hommes libres, anticonformistes, mais aussi des marginaux et asociaux, et qui parfois même sans comprendre les racines historiques et les enjeux métapolitiques du conflit ont rejoint le Donbass. Beaucoup d'entre eux, à la fois nostalgiques d'un passé coupable, narcissiques psychotiques refusant l'anonymat du troupeau, ou asociaux espérant mettre un terme à leur errance dans un feu purificateur, tous incapables de se débarrasser de leurs utopies imbéciles ont essuyé dans le Donbass, et je le regrette sincèrement, un nouvel échec. Même si certains d'entre eux, par vanité orgueilleuse, chercheront a n'en pas douter à tisser une piètre légende héroïque autour de leur lamentable et stérile passage dont nous finissons de réparer les dégâts, force est de constater qu'une sélection naturelle s'est opérée et que les paumés ont aujourd'hui abandonné le terrain, menant leurs égocentrismes vers d'autres horizons et d'autres mirages.

C'est ainsi de tous les cercles anticonformistes, mouvements de pensée ou insurrections militaires :ils attirent autant les esprits libres que les esprits perdus, et c'est pourquoi malgré mes critiques très dures à l'égard de ces derniers, je les préfèrent encore et de très loin, à tous les moutons parqués dans les pâturages artificiels de la bien-pensance esclavagiste.

Poussées par le vent de l'Histoire et le bourgeonnement de la Vérité, les mentalités changent et je salue ici l'action inlassable menée par des milliers d'anonymes luttant sur le front de l'information, car c'est grâce à leur travail courageux éveillant peu à peu les consciences réfléchies, que de nouveaux volontaires occidentaux font à leur tour le pas et rejoignent chaque mois les rangs des armées républicaines de Donetsk et Lugansk. 

Cette année, après des mois d'interrogations et surtout de déceptions sur la nature des volontaires occidentaux venus s'échouer dans le Donbass, je dois avouer que je suis enthousiasmé par le "nouveau cru 2015" venu d'Espagne, de France, du Brésil, de Serbie ou d'Irlande par exemple qui forme le coeur de notre unité de reconnaissance.

En effet ces nouveaux volontaires, bien que jeunes pour la majorité font preuve d'une maturité exceptionnelle, projetant leur engagement personnel dans une dimension métapolitique vers la construction d'un avenir européen qui reste a imaginer ensemble attentifs au vent de l'Histoire qui nous réunit ici.

"Jack" est l'un de ces jeunes européens, d'origine franco-irlandaise venu rejoindre la rébellion du Donbass. Discret et motivé, ce jeune homme doté de compétences tant physiques qu'intellectuelles, est l'héritier de cette République qui il y a bientôt un siècle sonnait la rébellion au nom "des générations disparues desquelles elle a reçu ses vieilles traditions nationales, l'Irlande, à travers nous, appelle ses enfants à se rallier à son étendard et à frapper pour sa libération" (Proclamation de la République d'Irlande 1916). "Jack" qui est passionné par la vie militaire, a rejoint nos rangs en son âme et conscience, répondant à la fois à une vocation, une réflexion métapolitique, autant qu'à un appel du coeur.

Dans un entretien reproduit ici avec Laurent Brayard, journaliste français travaillant pour l'agence DONI news de Donetsk, "Jack" nous confie son regard et ses motivations de volontaire conscient de son identité européenne.

Ces nouveaux volontaires sont apolitiques, dans le sens où ils ne situent pas leur engagement dans une dimension réactionnaire cherchant a restaurer un modèle passé mais bien dans une dynamique conservatrice et révolutionnaire projetant dans l'avenir les valeurs fondatrices communes.
En effet, La construction de l’Europe ne peut se définir que sur sa réalité historique de ses identités natives. Les Etats nations aux idéologies centralisatrices sont plus que jamais obsolètes et doivent laisser la place à un nouvel espace géopolitique respectueux de la diversité européenne incarnée par ses peuples fondateurs.  Les systèmes jacobins achetés par la ploutocratie mondialiste ont entraînés dans l'esclavage du monde moderne leurs peuples soumis...

Nous devons donc réaliser une double libération, celle des peuples et celle de l'Europe en se protégeant de la tentation monolithique influencée par une pensée unique qui a pénétré nos visions sociales politiques ou religieuses en exacerbant les deux chaînes de l'esclavage des âmes qui sont l'individualisme des comportements et l'universalisme de la pensée. Nous ne sommes pas porteurs d'une idée politique quelconque, notre engagement est métapolitique, animé par une volonté de refuser la disparition de notre civilisation dans la fange cupide et amorale d'un Monde moderne ayant trahi les valeurs éthiques et esthétiques des antiques Républiques qui nous ont enseigné le sens de la Vie.
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"Jack", "Gabriel", "Vladimir", "Nicolas" "Antonio" "Paco" "Alexandre" "Victor", "Renaud" et tant d'autres sont la semence d'une Europe nouvelle épurée de ces errements passés et lutte contre l'esclavagisme de la lointaine thalassocratie étasunienne. Grâce à leur courage et leur exemple, l'avenir des peuples est semé sur cette terre noire du Donbass et le vent de l'insoumission, ce souffle naturel de l'Histoire européenne viendra bientôt jeter les germes de la rébellion dans le coeur des derniers hommes libres qui renverseront à la fois les démons du Passé et les maîtres du Présent...

Ici plus que jamais et peut-être qu'ailleurs dans le coeur de chaque volontaire résonne mais sans prétention aucune cette phrase de Jean de Brem lourde de sens et de responsabilité :

"Chacun de nous est le dernier des Européens"

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya 


Un volontaire irlandais dans le Donbass

Publié le 19 décembre 2015


"Jack m’apparaît très jeune lorsqu’il se place en face de moi pour une interview sur son engagement dans le Donbass. Je l’ai observé dans ses évolutions, il me paraît calme et posé, discret mais aussi solide et disposant d’une grande force intérieure. Avec son français imparfait il me raconte son engagement, ses motivations. Jack contrairement à l’intégralité des volontaires que j’ai rencontré dira son soutien à l’Union européenne, évoquera la dimension et l’élévation de son pays qui était selon lui autrefois un pays en voie de développement avec de nombreux problèmes vers un confort et une qualité de vie bien supérieures.

Contrairement aux volontaires français ou de langue espagnole, aux volontaires slaves notamment Serbes, son engagement se révèle beaucoup moins politisé, du moins dans les apparences. Il évoque cependant avec simplicité la dérive du Maïdan, sa compréhension de la catastrophe à venir, le choc du massacre d’Odessa puis enfin la guerre dans le Donbass et les Etats-Unis à la manœuvre. Selon lui, l’information distillée en Irlande n’est pas objective, tout comme en France, mais la population irlandaise soutient beaucoup plus fortement le Donbass. Il faut tout de même « aller chercher l’information pour comprendre ».


C’est au départ son intérêt de la chose militaire, des armes et de l’Armée qui le conduit à s’intéresser à la Russie, l’un des pays les plus importants au monde avec les USA, la France, l’Allemagne, Israël, la Belgique, l’Italie ou encore l’Ukraine pour la production et la vente d’armes. Jack a la fibre militaire, il pensait initialement à la fin de ses études servir dans l’Armée irlandaise mais « Je ne voulais pas aller servir dans le cadre de missions orientées et inutiles voire nocives des Nations Unies sous le drapeau de mon pays. Alors une fois mes études terminées j’ai préféré m’engager dans une autre voie, celle du Donbass, pour la cause des populations locales, pour leur permettre de décider eux-mêmes de leur destinée, il sera important qu’un référendum clôture ce conflit ».

C’est donc bien dans une cause démocratique que Jack s’est enrôlé dans l’Armée républicaine de Donetsk. Son engagement et ses explications apparaissent limpides et pures, il ne cache pas les difficultés qui furent les siennes lors de l’incorporation, une certaine forme de désorganisation due au fait que les forces républicaines n’ont été formées que quelques mois plus tôt et entament un long chemin vers la formalisation et la structuration d’une véritable armée professionnelle. Il y aura encore beaucoup à faire déclare-t-il à ce sujet. C’est selon lui également la preuve que l’Armée russe ne se trouve pas dans le Donbass, des désinformateurs en Europe et en France donnaient des chiffres incroyables de 50, 100 000 soldats russes dans le Donbass ! Si une telle armée s’était réellement trouvée dans le Donbass, l’Armée ukrainienne n’aurait pas tenu trois semaines et se serait retrouvée acculée aux montagnes de la Transcarpathie aux portes de l’Union européenne.

Initialement venu pour servir quelques mois dans le Donbass, Jack a finalement changé d’avis, « nous verrons bien, je ne peux dire combien de temps mais je compte rester plus longtemps, des choses vont se passer ». Nous évoquons rapidement les parallèles qui peuvent être fait entre l’Irlande et le Donbass, Jack acquiesce à mes déclarations sur les similitudes de la cause irlandaise, le long conflit contre l’ennemi anglais et britannique, nous n’aurons pas le temps hélas de parler des Irlandais qui durant des siècles ont lutté pour leur indépendance face à un ennemi qui de tout temps cherchait à détruire leur culture, leurs traditions et à prendre le meilleur de leurs terres. Les Irlandais n’eurent souvent d’autres choix que la mort, l’émigration ou une vie misérable sous une botte étrangère. Les russophones du Donbass et de l’Ukraine se retrouvent de fait dans une situation similaire, il est dès lors facile de comprendre la communauté de pensées et la grande compréhension que beaucoup d’Irlandais peuvent avoir avec ceux du Donbass.

Jack n’aurait pas démérité de ses ancêtres, fiers combattants insoumis, soldats valeureux par ailleurs souvent employés par l’Empire britannique dans ses guerres coloniales et d’hégémonie. Jack aura aussi montré, que de toute l’Europe, des hommes, jeunes ou moins jeunes refusent le diktat et ne s’en laisseront pas imposer, ni aujourd’hui ni demain."

Laurent Brayard, volontaire français, journaliste à DONi news


Sources de l'article :

- Site Doni  press, le lien : ICI

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