En route vers l'immonde ?
Quand Kiev légalise et organise
le trafic d'organes sur le front du Donbass
A croire que l'ombre de l'abject docteur Kouchner plane au dessus des cerveaux malades ukrainiens, car la pire espèce de vautour semble être arrivée dans le Donbass occupé par les soudards de Kiev : les trafiquants d'organes humains !
Dans une lettre adressée au chef du SBU ukrainien Vassili Gritsak, et datée du 20 juillet 2016, le secrétaire du conseil de sécurité nationale de l'Ukraine (et ex 1er Président du Maïdan) , Alexander Turchinov demande au SBU de prêter assistance la sbu assistance à des "spécialistes canadiens" invités au sein d'une délégation du Ministère de la santé de l'Ukraine en inspection le 22 juillet dans la zone de "l'opération antiterroriste" en cours dans le Donbass.
Connaissant la coopération fanatique du Canada, et dans tous les domaines, à la politique de Kiev, cette lettre aurait pu paraître anodine si le Mentor de l'opération spéciale dans le Donbass n'avait pas expressément demander à ses sbires d'exclure toute forme de contrôle de sécurité des voitures et des effets personnels des hôtes canadiens et de leur apporter l'aide dont ils auraient besoin.
Cette "mission spéciale" canadienne intervient moins de 10 jours après que le premier ministre canadien Trudeau, en visite à Kiev ne soit venu signer le traité de libre échange entre son pays et l'Ukraine. On connaît les liens particulièrement forts qui existent entre le Toronto et Kiev depuis qu'une forte communauté ukrainienne, liée principalement au milieu nationaliste banderiste ayant collaboré avec le nazisme, soit venue s'installer outre atlantique après la fin de la guerre. Aujourd'hui les "ukraino-canadiens" forment le groupe le plus importants de la diaspora ukrainienne avec 1,2 million de personnes...
Porochenko et Trudeau à Kiev en juillet 2016 |
Le premier ministre canadien, est donc venu ce 11 juillet renforcer cette entente entre le Canada et l'Ukraine après avoir rappelé « l’engagement de longue date et continu du Canada à l’égard du peuple ukrainien et son soutien ferme en faveur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Le Canada est en train de revenir en force en Europe dans le sillage des USA , déployant le maximum de ressources pour appuyer les ambitions militaro-industriels de son puissant voisin méridional.
L'Ukraine de son côté, hypnotisée par le miroir aux alouettes de la société de consommation prônée par l'Union Européenne, espère que ce "traité de libre échange" signé avec le valet le plus zélé de l'Oncle Sam va booster son intégration dans le système économique occidental.
Au même moment, le poste de Ministre ukrainien de la Santé qui était vacant depuis avril suite à la démission du géorgien Aleksander Kvitachvili, incapable de faire face à la corruption de ses services. Quelques jours après la visite de Trudeau à Kiev, Porochenko a désigné comme Ministre de la Santé par interim une certaine Ouliana Suprun qui est une activiste politique étasunienne d'origine ukrainienne et disposant de nombreuses relations avec le Canada !
Or, la première initiative de cette Ministre de la Santé par intérim issu de la meute des néo conservateurs pro ukrops a été d'adopter une nouvelle législation... sur la transplantation d'organes humains !
Récapitulons :
- 11 juillet, visite du Premier Ministre canadien Trudeau à Kiev pour un traité de libre échange commercial
- 22 juillet, visite sur le front d'une équipe médicale canadienne dont la mission est confidentielle et protégée
- 27 juillet, mise ne place par l'ukraino-américaine Suprun d'une loi permettant la transplantation d'organes
Forts des expériences précédentes dans ce domaine, comme celles réalisées (et confirmées) au Kosovo à la fin des années 1990, on peut facilement imaginer que les entreprises occidentales concernées par cet éventuel trafic en Ukraine aient conseillé de créer un laboratoire de "transplantologie" au plus près du front , c'est à dire de la source des donateurs potentiels, qu'ils soient volontaires ou pas.
Bien sûr, comme au Kosovo, il faudra certainement des années pour apporter les preuves d'un tel crime commis contre les morts mais aussi les blessés et les prisonniers de guerre... et pourtant tout semble déjà se dessiner devant nos yeux...
Bien sûr, comme au Kosovo, il faudra certainement des années pour apporter les preuves d'un tel crime commis contre les morts mais aussi les blessés et les prisonniers de guerre... et pourtant tout semble déjà se dessiner devant nos yeux...
Cette activité clandestine et criminelle a déjà été évoquée à de nombreuses reprises et notamment au sein des bataillons spéciaux ukrainiens (encore eux !) comme par exemple le bataillon Aïdar où dès 2014, Nadia Sevchenko alors qu'elle est volontaire dans cette unité néo-nazie, préconisait de prélever des organes aux prisonniers républicains...
Il ne rmanquerait plus à cette entreprise immonde, mais pas surprenante de la part de cette Ukraine brune amorale, que le Docteur Kouchner débarque comme conseiller spécial du Ministère ukrainien qui n'aurait alors vraiment de "santé" que le nom...
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya