A propos de virus....

Nationalistes ukrainiens dans les rues de Kiev ce 14 mars 2020, dans un défilé paramilitaire sous le symbole du "Wolfsangel" cette rune scandinave détournée par les nazis du IIIème Reich et dont la version renversée ukrainienne moderne ne laisse aucun doute quant à la référence idéologique des chiens de Kiev aux unités SS ayant ce "crochet de loup" comme symbole militaire.

A l'heure où le Monde, inquiet devant la pandémie galopante du "Covid19", ce coronavirus aux origines et remèdes encore inconnus, se mobilise (enfin) pour le combattre à l'exemple de la République Populaire de Chine qui a su adapter sa riposte à la violence de la maladie, un autre virus continue de gangrener l'Europe, plus vicieux et meurtrier que le Covid19 car soutenu par les puissances occidentales asservies à la stratégie du chaos d'une ploutocratie mondialiste dominante.

Hier, 14 mars 2020, la mouvance nationaliste ukrainienne a vomi dans les rues de Kiev ses meutes bandéristes, néo nazies et autres paramilitaires décérébrés convergeant vers l'ambassade de la Fédération de Russie qui était la cible de leurs  manifestations haineuses et hurlantes  pour célébrer le 14 mars 2014, date de l'ouverture des centres de recrutement formant en bataillons spéciaux néo-nazis les radicaux ukrainiens, volontaires pour lancer une guerre contre les populations russophones vivant au Sud Est du pays (la base militaire de Novi Petrivtsi héberge ce jour là le 1er de ces centres de recrutement).

On connaît la suite : en quelques semaines, les radicaux nationalistes que le Maïdan avait désinhibé et excité au cours des précédentes semaines, vont se précipiter à l'assaut des russes du Donbass, persuadés de fonder un IVème Reich européen (il suffit de revoir les discours des Iaroch, Paruybi, Biletski and Co pour comprendre le projet politique de ces énergumènes bandéristes, soutenus par l'UE, la CIA, l'OTAN et leurs chiens de garde politico-médiatiques tel que BHL par exemple).

Au total il y aura une quarantaine d'unités, dites "bataillons spéciaux" aux symboliques régimentaires clairement nazies, qui vont être levées au printemps 2014 et financées surtout par des oligarques ukrainiens tel le milliardaire Kolomoisky. Bataillons nationaux comme "Azov", "Donbass" ou "Aïdar" vers lesquels convergent les radicaux ukrainiens de tous poils mais aussi des nationalistes étrangers aveuglés par les torches des marches au flambeaux symboliques et nostalgiques qui cachent la véritable opération atlantiste qui instrumentalise leur russophobie psychotique.


Il y a aussi des aussi des bataillons locaux comme "Kyiv 1", "Kyiv-2", "Lviv", "Carpates" et "Kharkiv", qui eux aussi vont recruter leurs volontaires dans les rangs des groupes politiques radicaux de "Prayvi Sector", "Svoboda", Trizub"... mais aussi dans les prisons d'Etat ou des condamnés peuvent effacer d'un contrat leur condamnation.

Et tout cela, bien sûr avec la bénédiction du nouveau pouvoir de Kiev dont la feuille de route donnée par l'OTAN lui ordonne d'aller ouvrir une plaie sanglante sur les frontières russes, ce qu'il font exécuter avec zèle, notamment avec des massacres de civils désarmés à Odessa, Mariupol, Krasneyarmesk, Lugansk etc qui vont même leur valoir quelques procès, condamnations et même dissolution d'unités (affaire du bataillon "Tornado" par exemple)...
Mais lorsque ces excités rencontrent les milices d'autodéfense des républiques de Donetsk et Lugansk ils subissent de très lourdes pertes comme à Iliovaisk ou SaurMoghila par exemple. 

Depuis 2 ans environ les bataillons spéciaux ukrainiens qui ont évité par chance les procès judiciaires et les chaudrons militaires sont aujourd'hui intégrés dans l'organigramme des forces armées ukrainiennes, mais leur caractère fanatique de "soldats-politiques" et la feuille de route de l'OTAN qui les emploie contre la Russie n'on pas changé !

14 mars 2020, les manifestants nationalistes ukrainiens se regroupent à
Kiev autour de l'ambassade de Russie pendant une partie de la soirée, 
en hurlant et lançant  sur elle des feux d'artifices,et fusées éclairantes. 

Et cette Ukraine fanatisée depuis sa prise en otage sur le Maïdan par des mondialistes qui vont couler autour de son cou la laisse occidentale d'un asservissement politico-militairo-financier servant la réactivation radicale d'un "stratégie du containment" menée par l'OTAN contre la Russie, n'est pas le seul pays d'Europe a être infecté par un virus nationaliste ethnocentré, qui dans le Donbass a déjà fait plus de 20000 morts.

Car en filigrane des crises multiples qu'elle provoque et/ou exploite en Europe (crise économique, migratoire, ethnique, sanitaire etc...) la ploutocratie mondialiste cherche à fracturer les populations européennes pour mieux les soumettre à son chaos esclavagiste. Et cette vieille mais toujours opérationnelle stratégie du "diviser pour mieux régner" se fait notamment via l'excitation de communautarismes viscéraux que le système lance dans des luttes et rivalités horizontales sociétalement stériles et surtout politiquement éloignées de la verticalité d'un pouvoir qui lui est le vrai responsable de l'effondrement civilisationnel ambiant. 

Les virus sont aujourd'hui comme ces poupées russes qui s’emboîtent, s’enchaînent et se cachent les unes dans les autres, comme ces pseudos nationalismes réactionnaires qui foncent comme des idiots utiles ici et là contre les conséquences de crises politiquement organisées et médiatiquement exploitées, et non contre leurs responsables qu'ils servent in fine sans le savoir, comme le concept de Diable sert de celui du Dieu à qui on veut soumettre des foules manipulées.

Mais le pire virus qui infecte l'Humanité depuis des millénaires  est sans conteste cette pensée unique au service d'hégémonies religieuses, politiques, économiques, culturelles ou militaires (et souvent exogènes) qui circule de pouvoirs porteurs en pouvoirs porteurs et mutant pour mieux soumettre les foules à chaque système esclavagiste organisé...

Et les nationalismes communautaro-centrés, tous liés à des concept idéologiques et fantasmés qui ne s'appuient que sur leur domination sur les autres, sont les gardes chiourmes et les kapos des totalitarismes divers, contrairement aux patriotismes qui relèvent d'abord de la relation d'un individu, et quelle que soit sa communauté d'appartenance, à la terre charnelle qui a forgé son identité, laquelle est défendue par tous les moyens lorsque son sanctuaire physique, territorial, culturel ou sociétal est menacé. 

C'est l'antagonisme entre les communautés de l'être vécue et les communautarisme du paraître fantasmé.

Et pour savoir lequel est un imposteur nationaliste idéologique et lequel est un patriote légitime naturel, il suffit de regarder la référence revendiquée par l'un et l'autre et sa cohérence avec leurs réalités natives, car c'est bien le vécu des identités naturelles et culturelles, depuis leurs racines profondes et non leurs greffes éphémère, qui définissent l'identité réelle des peuples d'Europe.

Alors, s'évanouissent les chimères et les dogmes idéologiques des princes, des clercs et des banquiers qui cherchent par le totalitarisme de leurs pensées uniques et gouvernances à asservir les peuples d'Europe à leurs hégémonies esclavagistes et aux intérêts apatrides.

Erwan Castel

Pendant que les fanatiques nationalistes ukrainiens, aveuglés par une russophobie hystérisée formaient des bataillons néo-nazis pro-atlantistes pour attaquer le Donbass, les différentes communautés politiques, ethniques et religieuses de Donetsk et Lugansk se regroupaient pour défendre une identité russe naturelle menacée par les putschistes du Maïdan et leurs parrains occidentaux.  

Vidéo récapitulant les actions menées par les bandéristes ukrainiens 
en direction de l'ambassade russe, dans la journée du 14 mars 2020, 


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