L'électrochoc et accélérateur ukrainien


La crise ukrainienne aura au moins eu l'avantage de réveiller des consciences européennes, de séparer chez les identitaires nationalistes le bon grain de l'ivraie (conservateurs pro-russes et réactionnaires pro-ukrops) de faire tomber définitivement le masque d'une gauche asservie au mondialisme bourgeois, et surtout de reconsidérer les peuples d'Europe comme des éléments-socle et des acteurs de l'Europe de demain.

Ces peuples, dont nous assistons au réveil sous différentes déclinaisons (y compris celles qui sont manipulées) sont de facto l'objet identitaire métapolitique autour duquel va se former la future théorie politique (après les fascisme, les socialisme et les libéralismes)

Le seul "hic" est que cette évolution correspond également à la fin du cycle actuel et donc à un chaos inévitable duquel sortira le prochain (ce qui en fait, sémantiquement parlant, une "révolution" naturelle)

Donc : Haut les cœurs mais accrochez vos ceintures !

Erwan Castel

Source FB : Evrasia - 9 novembre 2017

"La même chose peut s’appliquer à l’Europe, où nous assistons à la montée de la vague identitaire. Le nationalisme diffus des communautés européennes se développe, en dépit des politiques libérales antinationales des élites européennes. En conséquence, il y a aussi une montée de l’identité extrême représentée par des groupes et des mouvements nationalistes et parfois ouvertement néo-nazis. Mais parmi tout cela, nous savons quel est le plus grand problème : la question de l’identité profonde de l’Europe. Après tout, l’affaire ukrainienne a servi de révélateur à toute une série de problèmes, de questions et de défis d’une importance historique colossale. Ceux-ci vont bien au-delà du cadre spécifique de la situation en Ukraine ou des relations russo-ukrainiennes.
Aujourd’hui, c’est l’identité qui se trouve au centre de tous les problèmes contemporains les plus aigus en Europe et ailleurs."

Alexandre Douguine

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