Cynisme, parjure et trahison de Kiev
Voici une déclaration de Natalia Nikorovona, la Ministre des Affaires Etrangères de la République Populaire de Donetsk rendant compte de la énième réunion du groupe de contact réalisé à Minsk autour des accords de paix signés il y a 3 ans maintenant.
Tout comme sur le front militaire où nous observons quotidiennement des provocations de l'armée ukrainienne et sabotages d'un cessez le feu par des bombardements et incursions dans la zone neutre, sur le front diplomatique , les représentants de Kiev restent enfermer dans une position de blocage, refusant toute ouverture de dialogue pour engager un processus de paix pourtant signé par eux.
Il y a, dans ce jeu cynique de Kiev, une volonté flagrante des autorités de Kiev (certainement pilotée par le pouvoir profond occidental qui mène cette stratégie du "grand échiquier" décrite pat Zbigniew Brzezinski) de gagner du temps.
Les néo-conservateurs mondialistes qui ont parrainé et tirent toujours les ficelles des dirigeants ukrainiens "jouent le chrono" des arrêts de jeu de Minsk le temps pour Washington d'attendre le moment opportun (ou critique par rapport à la Syrie par exemple) pour réactiver un front sur le flanc occidental de Moscou.
Pendant ce temps là, le sabotage des accords de Minsk permet à Kiev :
-de provoquer les Républiques et Moscou
-de restaurer son armée avec l'aide de l'OTAN
-de voter la loi de réintégration du Donbass
Une fois que toutes les moyens (militaires et légaux) auront été réunis et les conditions engagées (agonie politique du régime de Kiev ou effondrement du système financier mondial ou désintégration définitive du Proche Orient américano-sioniste etc...), alors, sur le grand échiquier, les néo-conservateurs, pour tenter par la guerre de sauver la ploutocratie mondialiste, lanceront leur cheval fou ukrainien vers la tour russe du Donbass...
Erwan Castel
Source de l'article : Novorossiya Today
LA MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LA RPD NATALIA NIKONOROVA : « KIEV ESSAIE DE SABORDER LE RÈGLEMENT PACIFIQUE DU CONFLIT ».
La réunion du groupe politique pour le règlement de la situation dans le Donbass s'est tenue le 15 novembre dernier. A son issue, la ministre des Affaires étrangères de la RPD Natalia Nikonorova a fait une déclaration suivante :
« Nous ne constatons pas que la partie ukrainienne est prête à ouvrir un dialogue constructif avec les représentants des deux Républiques Populaires du Donbass. L'obstacle principal est le refus permanent des représentants de Kiev d'aborder la discussion sur le sujet principal, à savoir trouver un compromis dans l'ordre par lequel le statut spécial du Donbass entrera en vigueur. Malgré toutes tentatives du pouvoir ukrainien de présenter l'adoption de la loi « Sur la création des conditions pour un règlement pacifique de la situation dans certaines régions des oblasts de Donetsk et de Lougansk » comme le respect adéquat de ses engagements, le statut spécial ne fonctionne toujours pas. Les représentants de l'Ukraine à Minsk, selon leur propre déclaration, ne sont pas mandatés pour discuter de l'ordre par lequel le statut spécial du Donbass entrera en vigueur.
Pour tout argument, Kiev se contente de lire toujours le même texte à chaque réunion. Plutôt, que d'entamer une réelle discussion, Kiev préfère le langage des ultimatums, en déclarant qu'il refuse de discuter des questions qui sont à l'ordre du jour suite à la concertation du groupe de Contact. La partie ukrainienne tente par tous les moyens de saborder le travail du groupe politique avec pour argument que toutes les questions politiques sont incluses dans la Feuille de Route qui fait l'objet de travail du format Normandie. Nous ne pouvons considérer ces déclarations absurdes comme une intention de saborder tout le processus de Minsk et ne pas tenir ses engagements pour trouver une solution pacifique au conflit. En parallèle, Kiev poursuit l'examen de la loi « Sur la réintégration du Donbass » qui ne peut déboucher que sur regain des tensions et la mise en place du scénario du règlement par la force. En même temps, les représentants de l'Ukraine continuent d'ignorer les représentants des deux Républiques Populaires en tant que la seconde partie du conflit et refusent le dialogue. Ils font ainsi preuve de manque de volonté de supprimer les causes du conflit autour d'une table de négociations. Or, la situation ne peut pas être réglée sans qu'un accord soit trouvé dans tous les aspects politiques et sans que le statut spéciale soit accordé au Donbass, conformément à l'Ensemble de mesures prévu par les accords de Minsk. En essayant de contourner cette condition, les pouvoirs kiéviens font preuve du mépris envers leurs engagements internationaux, envers les leaders de pays faisant partie du format Normandie et surtout leur refus d'instaurer la paix ».
Source: minsitère des Affaires étrangères de Donetsk
Traduction; Svetlana Kissileva