Quand la raison triomphe de la farce...
Quand le retour du boomerang étasunien
réveille nos parlementaires.
réveille nos parlementaires.
Rappel : Suite au référendum d'autodétermination réalisé en mars 2014 par la population de la Crimée, et autorisé de facto par la rupture constitutionnelle provoquée par le coup d'état du Maïdan en février 2014, la Russie avait acceptée le retour de la Crimée indépendante au sein de la Fédération de Russie, après une courte parenthèse ukrainienne de 60 ans.
En voyant ainsi s'échapper de leurs griffes le morceau géostratégique le plus important de leur proie ukrainienne (avec la base navale russe de la mer Noire), les USA ont alors initié une campagne de représailles économiques appelées à tort "sanctions" (car contraire au droit international et au droi du commerce) à l'encontre de la Russie, alors que Moscou n'avait fait qu'avaliser "le droit des peuples à disposer d'eux mêmes" et qui réparait ici une erreur historique commise par le président soviétique Kroutchev en 1954...
Les laquais européens, et particulièrement la France, répondant à l'appel du cor de chasse du maître étasunien se sont précipités en meute pour réaliser un blocus économique avec la Russie, oubliant que ce pays était un partenaire économique important de l'Union Européenne et que telles représailles allaient rapidement sanctionner leurs propres économies déjà vacillantes...
La France, sous la pathétique houlette de François Hollande, est devenue le dindon de la farce de cette politique russophobe ne servant que les intérêts de la Maison Blanche et de l'OTAN désireux d'étouffer une Russie qui refuse obstinément de rentrer dans le troupeau de leurs esclaves économiques. ..
Les secteurs économiques français, principalement industriels et agro alimentaires s'en sont trouvés fortement pénalisés et la mise en oeuvre logique et légitime de "contre sanctions" russes a augmenté les dégâts occasionnés par ce suivisme servile...
Un exemple pour illustrer cette farce : le refus par l'Elysée de livrer les navires logistiques Mistral à la Russie qui pourtant avait régler la facture... Résultat : une facture avec pénalités de plus d'1 milliard d'euros à rembourser, un arsenal maritime en danger, une fiabilité commerciale internationale remise en cause et influençant sans nul doute l'abandon de contrats prévus, comme la vente d'avions de combat Rafales à l'Inde...
Mais le plus pathétique est qu'au moment où la France sacrifie un énorme contrat et sa réputation sur l'autel d'un Nouvel Ordre Mondial vampire, les USA signe une commande de 1 milliard de dollars de moteurs fusées pour leur industrie aérospatiale auprès de.... la Russie ! "Faites ce que je dis mais ne dites pas ce que je fais"
Mais le plus pathétique est qu'au moment où la France sacrifie un énorme contrat et sa réputation sur l'autel d'un Nouvel Ordre Mondial vampire, les USA signe une commande de 1 milliard de dollars de moteurs fusées pour leur industrie aérospatiale auprès de.... la Russie ! "Faites ce que je dis mais ne dites pas ce que je fais"
Voilà pourquoi, au sein de nos représentants qui recueillent quotidiennement dans leurs circonscriptions les doléances des entreprises victimes de ces représailles anti-russes, la grogne s'est amplifiée, d'autant plus que la Russie, elle, a su s'adapter et contrer les effets de cette politique occidentale désastreuse par une relance de sa production économique autonome.
C'est pourquoi, le jeudi 28 avril dernier, l'Assemblée Nationale avait adopté à 55 voix contre 44 la proposition de résolution visant à ne pas prolonger les sanctions contre la Russie, et que le sénat, ce 8 juin et par une écrasante majorité a confirmé cette volonté d'abandon des représailles économiques contre la Russie en votant pour une résolution présentée au conseil européen par Yves Pozzo di Borgo et Simon Sutour.
Il n'y a plus que des imbéciles à l'image du fanatique Bernard Grua pour refuser l'évidence et le bon sens... Même au sein du "comité France Ukraine" qui soutient pourtant la politique de Kiev et des USA, un nombre conséquent de parlementaires (10) sont revenus à la raison et ont voté pour la levée de ces "sanctions" !
Mais ne crions pas pour autant victoire car dans notre fausse démocratie républicaine, ces votes ne sont pas contraignants et c'est toujours aux valets du gouvernement de décider in fine... Il faudra certainement du temps pour que la volonté du peuple face plier les larbins étasuniens qui l'asservissent...
Ainsi, tout ne semble pas perdu dans les hémicycles de nos parlements français, et même si les motivations ici semblent plus économiques que politiques, le vent tourne, la raison se réveille et commence à secouer les chaines de la servitude et de l’obéissance aux directives étasuniennes transmises par ses contremaîtres de l'Union Européenne.
Erwan Castel
Sur les impacts en Europe des "sanctions" économiques anti-russes
Quelques articles :
- Le Figaro,
- Soft
- Boulevard Voltaire ...
Source, le lien ici : RT
Le Sénat vote à une majorité écrasante
la fin des sanctions contre la Russie
8 juin 2016,
A l'issue du vote à l'initiative du sénateur Yves Pozzo di Borgo et qui a duré tout l'après-midi, les sénateurs ont décidé d'adopter la résolution visant à mettre fin aux sanctions contre la Russie à 302 voix contre 16.
Bien que la résolution soit non contraignante, l'issue du vote du Sénat est lui, sans appel, les sénateurs ayant voté pour la levée des sanctions à une immense majorité.
L'initiateur de la résolution, le sénateur de Paris Yves Pozzo di Borgo a été le premier à s'exprimer à la tribune en début d'après midi, suivi par ses collègues sénateurs qui ont tour à tour, pesé le pour et le contre.
La France et l'UE
ont une vision complètement caricaturée
des relations avec la Russie
Aussi, si la question du conflit ukrainien a été au centre des discussions, provoquant de vifs désaccords entre sénateurs, ces derniers ont été très majoritairement d'accord sur le fait qu'une levée des sanctions contre la Russie favoriserait un retour du dialogue avec la Moscou, «partenaire incontournable de la France et de l'UE sur la scène internationale».
La France et l’UE ont une «vision complétement caricaturée des relations avec la Russie» qui sont de fait, «très tendues», a insisté le sénateur de Paris, premier à s'exprimer à la tribune en début d'après-midi.
Il nous faut parvenir à dénouer la situation ukrainienne et retrouver des relations normales avec la Russie, qui de son côté, doit appliquer les accords de Minsk, conformément à ses engagements.
Pour le sénateur de Paris, renoncer à cette résolution serait «un très mauvais signal pour la suite des discussions sur la situation ukrainienne, les sanctions et contre sanctions».
Il a par ailleurs rappelé que le régime de sanctions tel qu’il est appliqué actuellement a entraîné des contre-sanctions de la part de la Russie, notamment dans le domaine des importations. Une telle politique nuit selon lui «autant à la Russie, qu’à la France et l’Union européenne».
Au cours de la séance, Yves Pozzo di Borgo s'est également offusqué des propos du sénateur de l'Allier Claude Malhuret, qui a plusieurs reprises a laissé entendre que la résolution ouvrait la route à l'impunité d'une politique internationale russe basée sur la domination et l'impérialisme.
Une vision que l'initiateur de la résolution qualifie de «caricature».
L'indépendance diplomatique de la France en question
Evoquant les sanctions diplomatiques contre des parlementaires russes, le sénateur de la Vienne Jean-Pierre Raffarin a déploré que l’Europe et la France s’entêtent à appliquer ces sanctions personnelles contre des parlementaires, ce qui bloque les discussions.
Il a par ailleurs rappelé que la France devait «absolument retrouver son indépendance diplomatique pour être en mesure de mener des discussions sérieuses, prenant en compte les opinions de toutes les parties».
«Une France indépendante au niveau diplomatique doit pouvoir discuter avec tout le monde, avec les Etats-unis, mais aussi avec la Russie, l’Iran et sur des questions sur lesquelles toutes les parties sont divisées. Il n’y a que comme ça qu’un véritable dialogue pourra se mettre en place», a martelé le sénateur de la Vienne.
La Raison plutôt que l'émotion
Daniel Reiner, sénateur de Meurthe-et-Moselle a considéré qu’une levée des sanctions immédiate serait un signe «de faiblesse» vis-à-vis de la Russie et un «très mauvais message aux partenaires de la France et de l’UE en Europe de l’est».
«Je suis très méfiantes vis-à-vis de mesures punitives dictées sur le coup de l’émotion et non de la raison», a répondu la Sénatrice des Français de l'étranger Joëlle Garrot Maylam, après avoir martelé que «l'annexion» de l'Ukraine était «tout de même inacceptable».
Elle a par ailleurs rappelé qu'un maintient des sanctions nuirait énormément à la France étant donné que le régime de sanctions a entraîné des contre-sanctions de la part de la Russie, portant ainsi gravement atteinte aux agriculteurs français et européens. «900 000 emplois perdus en Europe, un dommage énorme pour l'UE».
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«Lorsqu’on négocie avec un partenaire d’envergure tel que la Russie, nous ne pouvons pas choisir les parlementaires avec lesquels nous menons le dialogue. Nous devons discuter avec les personnes envoyées par le pays avec lequel nous négocions, même si nous sommes en désaccord sur de nombreux points», a affirmé Jean-Pierre Raffarin.