Un chef au milieu de ses hommes
Le Président Alexandre Zakharchenko sur la ligne de front
Alexandre Zakaharchenko fait partie de ces hommes forgés par les batailles et les défis, cet ingénieur qui a mené des barricades lors de l'agression blindée menée par Kiev contre les manifestants fédéralistes en 2014, est devenu au fil de la rébellion un chef de guerre élu Président de la République de Donetsk.
On peut ne pas être en accord avec l'ensemble de sa ligne politique, force est de constater qu'il est l'homme de la situation, ferme sans être belliciste et intransigeant tout en étant tolérant. "Zakhar" devrait être observé de plus près par nos élites politiques occidentales qui semblent, quant on observe les présidents de nos "démocraties", avoir perdu le sens de la probité, de l'honneur et du courage...
On peut ne pas être en accord avec l'ensemble de sa ligne politique, force est de constater qu'il est l'homme de la situation, ferme sans être belliciste et intransigeant tout en étant tolérant. "Zakhar" devrait être observé de plus près par nos élites politiques occidentales qui semblent, quant on observe les présidents de nos "démocraties", avoir perdu le sens de la probité, de l'honneur et du courage...
Il incarne ce peuple résistant depuis plus de 2 ans sous les bombardements quotidiens dirigés par un état terroriste et ses parrains occidentaux. Président il dirige les réformes sociales, politiques, économiques, culturelles de cette jeune République né dans les flammes d'un guerre sans fin...
Mais il reste avant tout le "Commandeur" d'un peuple en guerre et montrant l'exemple malgré le danger extrême qui entoure sa personne devenue le symbole de la Résistance, Alexandre Zakharchenko n'hésite pas à inspecter lui-même les postes avancés de ses unités prises sous le feu ennemi...
Le 30 août 2014, il échappe de justesse à un attentat qui visant sa voiture blesse son chauffeur, avant d'être sérieusement blessé aux jambes le 17 février 2015 sur le champ de bataille de Debaltcevo...
Aujourd'hui c'est parce que les bombardements ukrainiens augmentent en fréquence et intensité et que de nouveaux combats rapprochés de plus en plus meurtriers éclatent chaque jour, que Alexandre Zakharchenko a décidé de venir lui-même soutenir les défenseurs de la DNR et se rendre compte par lui même de la dégradation de la situation militaire.
Demain, la guerre va peut-être vouloir se remettre en mouvement piétinant les accords de Minsk déjà moribonds. Les forces républicaines accrochées à leur ligne de défense sont prêtes à recevoir et repousser l'assaut des meutes kiéviennes... Mais cette fois ces dernières ne sauveront pas leur peau comme par le passé par des accords qu'elles ne respectent que le temps de réorganiser leurs forces blindées dispersées par la défaite...
Si Minsk 1 a sauvé la débandade de Mariupol en 2014, Minsk 2 a stopper l'hémorragie de Debaltcevo en 2015, cela m'étonnerait fort, en cas de nouvelle offensive de Kiev qu"un Minsk 3 intervienne avant la défaite totale de ses forces et la libération des territoires des Républiques de Donetsk et Lugansk occupés par les soudards de bataillons spéciaux ukrainiens.
Kiev la brune le sait pertinemment qu'il n'y a plus de joker Minsk sur la table de jeu et c'est pour cela qu'elle hésite encore à suivre sa haine car en cas d'offensive, c'est un quitte ou double final qui sera engagé pour Porochanko mais aussi pour toutes les ambitions étasuniennes en Ukraine...
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya
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