Il y a 79 ans: "en route !"
Le 22 juin 1941, le IIIème Reich lançait contre l'URSS une offensive qui allait lui être fatale 4 années plus tard. Alors qu'en Occident les populaces souillent leur Histoire dans des polémiques politiciennes et sociétales aussi stupides que stériles, dans la Grande Russie, les mémoires familiales portent à travers le souvenir de leurs sacrifices personnels dans cet immense combat pour leur Liberté. Et la mémoire nationale ici n'est pas dirigée par une communication étatique descendante mais bien la réalité ascendante de tous les peuples de la Russie unis autour d'une destinée commune scellée par le sang de 26 millions de soviétiques.
"La guerre sacrée"
Cette année, dans le chambardement calendaire provoqué par la crise sanitaire du Coronavirus, les commémorations du 75ème anniversaire de la Victoire sur le nazisme reportées du 9 mai au 24 juin, coexistent avec le souvenir de cette agression allemande contre la Russie, qui marque l'entrée en guerre de l'URSS contre le IIIème Reich.
Ainsi cette journée du 22 juin a été marquée par les cérémonies traditionnelles réalisées sur "Saur Moghila", cette colline au Sud de la République Populaire de Donetsk où souffle les vents de l'Histoire, celui de 1943 lorsque des milliers de soldats de l'armée rouge tombèrent dans l'assaut de ce verrou stratégique tenu par les allemands et celui de 2014 où des milices républicaines combattirent jusqu'à la mort pour garder fermé les "chaudrons" où bouillaient les corps blindés ukrainiens emportés par leur haine...
"Le jour du Souvenir et du chagrin",
Exactement à 4 heures du matin un rassemblement a eu lieu
sur Saur-Moghila à l'heure précise où 79 ans plus tôt les
premiers bombardiers allemands déchiraient l'azur d'été.
Pour continuer en vidéo à évoquer ce maelstrom qui plongea l'Europe dans une des plus grandes boucheries de son Histoire, je republie ici cette magnifique animation au sable réalisé par Kseniya Simonova, une talentueuse jeune femme de Crimée, et qui fut présentée à Kiev en 2009, sous les applaudissements et les larmes du public, avant que le vent de folie du Maïdan (2013-2014) ne baillonne d'une fièvre russophobe délirante les mémoires ukrainiennes et leurs identités soviétiques.
Je pense que l'Histoire appartient aux peuples qui l'écrivent de leur sang et non à la raison des idéologies politiques, qui cherchent tantôt à l'exploiter tantôt à l'insulter...
Erwan Castel
Désolé, mais je suis accroc des chœurs de l'Armée rouge !:
"En route !"