La France, laquais des Etats Unis


Le discours du ministre des affaires étrangères Villepin annonçant le refus français de participer à la guerre de préemption américaine en Irak apparaît vraiment aujourd'hui comme le chant du cygne d'une diplomatie française qui forte de son indépendance avait su faire respecter les valeurs fondatrices de la République.

Car depuis, poursuivant sa servitide volontaire, la france a perdu son F majuscule sur la scène internationale en devenant le parfair laquais de l'impérialisme étasunien, réintégrant l'OTAN, soutenant l'hégémonie militaro-industrielle de Washington jusqu'à parrainer des groupes terroristes comme Al Nostra en Syrie etc...

Dans le dossier ukrainien, Paris se couvre depuis 4 ans de la honte du collabo nauséabond, depuis un BHL haranguant sur le Maïdan les ultra nationalistes aux relents néo-nazis jusqu'au discours cynique tenu avec Berlin concernant la résolution pacifique du conflit en passant par des représailles économiques et de provocations diplomatiques russophobes sans cesse renouvelées.

Mais le titre de cet article de Boulevard Voltaire est mauvais selon moi : non l'Elysée ne "se trompe" pas, bien au contraire, en bon clébard servile de la ploutocratie mondialiste, ce pouvoir français formaté par la finance internationale, exécute les ordres de son maître étasunien et de ses contremaîtres de l'Union Européenne.

Ce faisant, ce gouvernement français qui, comme ses prédécesseurs, n'est plus qu'un bureau d'enregistrement des décisions étasuniennes et sciemment, menace la paix dans le monde et trahit les valeurs européennes et trompe la France !

Il n'y a plus rien à attendre de ce pouvoir de vendus et de traîtres, il faut désormais que les peuples natifs reprennent leur destinées en main et se libèrent de ses faux princes qui aujourd'hui les ont vendu à des maîtres amoraux et apatrides. 
Les États Nations se suicident sur l'autel de la marchandise, tant qu'ils seront là ils organiseront encore et toujours des guerres fratricides pour satisfaire le vampirisme mondialiste...

La paix en Ukraine, en Syrie, au Yémen, en Libye etc.. reviendra le jour où, à Washington, Paris, Tel Aviv, Bruxelles, Londres, Ryad et Berlin, les têtes des banksters danseront au bout des piques nouvelles brandies par les peuples rebelles.

Erwan Castel

Source de l'article : Boulevard Voltaire 

UKRAINE : ENCORE UNE FOIS, L’ÉLYSÉE SE TROMPE

Henri Temple

Emmanuel Macron et Angela Merkel ont estimé, samedi 23 décembre 2017, qu’il n’y a « pas d’autre solution qu’un règlement exclusivement pacifique du conflit » en Ukraine. Sans proposer les principes essentiels qui devraient être respectés par les parties pour parvenir à un tel règlement. Autrement dit, du verbiage ? Pas complètement, cependant. Les non-dits étant, ici, plus importants que les mots, surtout creux.

En effet, la situation est toujours très grave en Ukraine, où une guerre classique avec un front et des canonnades non seulement continue, martyrisant les civils ukrainiens russophones (plus de 10.000 morts), mais encore s’accroît : bombardements des villes par les forces ukrainiennes et rodomontades guerrières du pouvoir kievien, amenant des démentis de Washington quant à des livraisons d’armes américaines.

L’Union européenne s’est contentée de prolonger cette semaine, pour six mois, les lourdes sanctions économiques décrétées contre la Russie qui avaient été décidées à l’été 2014, au plus fort de la crise ukrainienne, quelques mois après l’annexion de la Crimée par la Russie et le début de la guerre civile dans l’Est (sanctions qui affectent les agriculteurs français). Bruxelles restant dans son coma diplomatique, ce sont les gouvernements français et allemand qui reprennent leurs prérogatives.

Toutefois, à nouveau et comme d’habitude, l’Élysée se trompe d’analyse sur le fond de la question et de la stratégie, en suivant l’Allemagne et en contrariant la Russie, en exprimant « son soutien au plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».

Sanctions, déni des réalités militaires et humaines, couverture d’un régime kievien extrémiste, totalitaire et corrompu : la France empêche, par son manque d’intelligence, que soit mis fin à la guerre en Europe. Et elle est aussi sortie du jeu en Syrie.

La Russie ne rendra jamais la Crimée, historiquement, affectivement, culturellement et stratégiquement russe, et un référendum a confirmé ce rattachement. Nous avons x fois indiqué quels devraient être les axes d’un plan de paix juste et durable : unité de l’Ukraine (y compris l’est), fédéralisation dans le respect des minorités et des langues nationales (surtout à l’est et à l’ouest), neutralité militaire, désarmement de toute la zone (et dénucléarisation de l’Europe centrale), coopération économique et culturelle égale de l’Ukraine avec la Russie et des Européens. Tant que l’Élysée s’entêtera à ne pas comprendre cela et tentera d’humilier le président russe (et, donc, le peuple russe qui le suit), la paix ne se fera pas. C’est déplorable.

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