L'arrogance humiliante de "la force brute"
Lorsqu'en mars 2014 la population russe de la Crimée, intégrée arbitrairement en 1954 par Kroutchev, organise par référendum son retour en Russie, cela provoque une colère sans précédent des occidentaux (dont le paradigme poilituqe est pourtant fondé sur "le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes") qui ont déclenché depuis contre Moscou des rafales ininterrompues de représailles économiques. Et pour cause, car en retournant vers sa Mère Patrie, la population de Crimée a fait échouer un des objectifs principaux du coup d'Etat orgabisé par les services étasuniens sur le Maïdan (auquel il faut rajouter la rebellion séparatiste du Donbass), à savoir le contrôle de la péninsule stratégique de la mer Noire et l'éviction de la base navale de la la flotte de la Mer Noire dont la présence (en échange d'avantages économiques importants) allait être renouvelée quelques mois plus tard. Depuis 2014, une deuxième guerre froide, qui couvait depuis plusieurs années nota