Un 1er janvier en Ukraine...

La descente aux enfers continue
"Heil Ukraina !"

Défilé des néo-nazis de Svoboda (ex "parti social-nationaliste") dans les rues de Kiev le 1er janvier 2016
Au lendemain de la visite du Sénateur US Mac Cain et du Président ukrainien Porochenko sur le front de Mariupol, le Donbass a enregistré une augmentation sensible des attaques de l'armée ukrainiennes dont les violations du cessez le feu, bombardements et échanges de tirs au niveau des "zones de contact" ainsi que de nouvelles attaques au Nord de Debalsevo.


Vidéo ukrainienne du 30 décembre 2016 
enregistrée dans le secteur de Gorlovka

Pour la journée du 1er janvier, alors que nous sommes sous le régime des accords de Minsk renforcé par la trêve de Noël, l'armée ukrainienne a tiré plus de 500 fois sur le seul territoire de la République de Donetsk. Ces violations ont concerné l'ensemble de la ligne de front, depuis Shirokino jusqu'à Gorlovka, et les services de renseignement prévoient une poursuite de l'escalade observée depuis 4 jours.


Mais c'est l'armée ukrainienne qui durant cette période du réveillon, a enregistré de nombreuses pertes confirmant l'état de délabrement moral dans lequel elle se trouve :

Dans le secteur de Svitlodarsk, une beuverie avec de l'alcool trafiqué s'est terminée avec 5 soldats tués et 3 grièvement blessés ont perdu la vie, pendant que 15 autres soldats ukrainiens dont 8 avec leurs armes désertaient de leurs positions. Ailleurs ce sont 2 soldats qui ont été tués lors de manipulation d'engins explosifs et 5 autres blessés...

Et ceci pour ne citer que les premiers compte rendus qu ont échappés aux tentatives par le commandement de camoufler ces pertes hors combat qui déshonorent leurs unités.


Du côte de Kiev...

Le 1er janvier a été une nouvelle fois l'occasion de célébrer la naissance du nationaliste Stepan Bandera qui collabora avec le nazisme en fournissant miliciens et soldats pour combattre contre l'armée Rouge et commettre des massacres à l'arrière du front.



Cette année cette commémoration, en plus des traditionnels défilés aux flambeaux réalisés par les paramilitaires néo-nazis, une campagne d'affichage a été lancée depuis le mois de décembre pour célébrer cet extrémiste nationaliste ukrainien, et le thème choisie pour illustrer ce collaborateur au nazisme est on ne peut plus l'expression de la russophobie psychotique qui agite Kiev depuis 3 ans :

"Rien ne peut arrêter une idée dont l'heure est arrivée"
Sur fond de Kremlin en feu, un éloge à Bandera le collaborateur ukrainien au nazisme
Bandera est un personnage controversé de l'histoire du nazisme, il est le chef de qui a dirigé l'armée nationaliste ukrainienne (OUN) et a collaboré avec les nazis. Puis il sera arrêté par ses alliés allemands avant d'être libéré pour à nouveau collaboré avec eux à la tête de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), créé en 1942 et qui va lutter aux côéts des nazis et a lutté contre l'Armia Krajowa polonaise et l'Armée rouge en Ukraine occidentale, jusqu’après la fin de la guerre, ce qui lui vaudra d'être exécuté par un agent soviétique en 1959. 
En 2010, le Président ukrainien Iouchtchenko avait déjà tenté de réhabiliter Bandera mais cela avait été rejeté par la justice . Après le Maïdan, tandis que l'Ukraine s'oppose à la proposition présentée à l'ONU d'interdire la glorification du nazisme, Porochenko accorde à Bandera le statut de "héros national" malgré les protestations de la Russie mais aussi d'autres pays comme la Pologne où l'APU a commis plusieurs massacres au sein de la communauté juive. 


"Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît !"


Et pendant qu'il mène une guerre à caractère génocidaire dans le Donbass et glorifie le nazisme à travers sa collaboration ukrainienne, ce même gouvernement de pantins étasuniens renforce sa guerre culturelle contre la Russie en interdisant les livres qui en font l'éloge prétextant qu'ils défendent des "opinions totalitaires".

Cette interdiction n'est qu'un nouvel épisode du délire russophobe qui dirige le nouveau pouvoir issu du Maïdan et dont le volet linguistique est certainement celui qui a le plus contribué à mobiliser la contestation des populations russophones de Novorossiya au lendemain du Maïdan.

Depuis l'arrivée d'une pensée totalitaire pro-occidentale et ethno-centrée en Ukraine, la langue russe est devenue la cible privilégiée du régime de Kiev : abandon de la co-officialité avec l'ukrainien, interdiction et expulsion de journalistes russes en 2014, interdiction de 40 auteurs russes et d'émissions télévisées ou spectacles culturels russes en 2015, à quoi il faut rajouter la rebaptisation des noms de villes et de rues russophones, le retrait des statues soviétiques etc... autant de mesures permanentes qui participent à entretenir une haine russophobe et une ostracisation d'une immense partie de la population...

Malgré avoir été dénoncées comme des violations à la liberté d'expression, ces interdictions continuent et se renforcent même d'année en année, comme le montre cette nouvelle loi promulguée le 30 décembre 2016.


Sur le front de Shirokino le 31 décembre 2016, Porochenko offrant à Mac Cain un fusil d'assaut ukrainien  (c'est un Fort 221, copie du Tar 21 israélien)

Mac Cain et Porochenko, dans un discours à 2 voix aussi lénifiant que haineux, se sont promis de maintenir ensemble le cap de la guerre, malgré les changements annoncés du côté de la Maison Blanche. "Votre combat est le nôtre" a assuré le vieux faucon de guerre étasunien à sa marionette kiévienne et "2017 verra la reconquête et la réunification de l'Ukraine" ! Amen... ou plutôt "Sieg Heil" !!!


Et pour finir sur une note plus joyeuse, fêtes de fin d'année obligent, voici le dernier dérapage verbal d'un "Piètre" Porochenko, à l'haleine visiblement chargée de vodka, promettant au coeur de la zone occupée que « L’occupation ukrainienne est temporaire » ! ... 



Il ne croit pas si bien dire ce gouverneur de la colonie étasunienne "Ukraine", et il est temps que lui et ses soudards commencent à faire leurs valises...


Erwan Castel, volontaire en Novorossiya 

Sources de l'article :

Russia Today et 

Le blog d'Olivier Pons
Novorossiya Today



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