Rencontre autour des peuples d'Europe
Le combat des David contre Goliath
Le samedi 31 octobre 2015, nous étions quelques volontaires a nous retrouver à la troisième rencontre francophone organisée à l'Université de technologie de Donetsk, que nous remercions vivement pour son accueil chaleureux et convivial...
Je remercie ici vivement Laurent Brayard d'avoir concrétisé ce projet de rencontres interculturelles et francophones... Car ces actions ne sont pas étrangères à notre engagement de volontaires sur le front du Donbass. Elle le concrétisent et le prolongent auprès de cette population magnifique que nous sommes venus aider dans son combat.
De plus, avant la guerre, une alliance française existait à Donetsk et de nombreuses animations rapprochaient les peuples de France et du Donbass. Il était normal que le flambeau, soit repris modestement par nous afin d'éclairer la relation historique entre français et slaves, amitié éternelle ô combien plus forte que les engagements des politiques asservies à des intérêts éphémères et superficiels.
Le thème développé était la France des régions et les interventions de chacun ont porté sur leur vécu et région d'origine...
- Laurent, journaliste bourguignon, sur la formation de l'Etat français et la Bourgogne
- Jean-Michel, volontaire wallon, sur la problématique de la Belgique fédérale
- Philippe, volontaire méridional, sur les influences limitrophes exercées en Provence
- Tonio, volontaire auvergnat sur les traditions de sa région
En tant que breton et régionaliste de surcroît, la matière ne me manquait pas pour parler de la terre de mes ancêtres, de son Histoire, ses diversités culturelles ou ses revendications politiques, mais j'ai surtout voulu évoquer à travers elles, l'Europe des régions face au centralisme et répondant aux échos des combats menés dans le Donbass, le combat des peuples face au Mondialisme...
J'ai voulu ici ordonner mieux la première partie d'une intervention improvisée en fixant ici les lignes directrices de ma pensée, car elles constituent les lignes de force de mon engagement métapolitique en général et physique en Novorossiya en particulier.
En effet chaque jour, l'actualité confirme que la révolte contre le Nouvel Ordre Mondial s'exprime très souvent en parallèle et à travers un réveil des peuples, qui ramassent le glaive et le bouclier abandonnés par des états nations prisonniers de l'esclavage économique du monde moderne et de sa pensée unique dirigés aujourd'hui par le système financier international et sa politique étasunienne.
"C'est quand un monstre se noie qu'il fait les plus grosses vagues"
Proverbe russe
Voilà pourquoi en préambule, je laisserai la parole à Barak Obama, ce porte parole fanatique du Nouvel Ordre Mondial, qui au moins a ici la qualité de jeter définitivement le masque hypocrite des religions fallacieuses des "Droits de l'Homme" et de la "Démocratie" dont le dogmatisme cachait en fait le visage hideux de la dictature mondialiste...
Obama : «Nous devons forcer la main des pays
qui ne font pas ce que nous voulons qu’ils fassent»
N'en déplaise aux théoriciens de l'Histoire linéaire héritière de la vision dogmatique de l'évolution historique prônée par les monothéismes, force est de constater que les cycles naturels, dans une chorégraphie fractale dominent toujours (et heureusement) les battements de la vie, du microcosme invisible au macrocosme infini...
Si d'aventure nous observons les grands moments de l'Histoire humaine, nous pouvons facilement observer leurs aventures cycliques semblables à celles de tous les autres êtres vivants, comme par exemple celles des empires du passé...
Le Nouvel Ordre Mondial est aujourd'hui aux abois, fragilisé par les multiples crises qu'il a lui même provoqué par son vampirisme idéologique : crises économique, démographique, politique, religieuse; morale, écologique, migratoire, bancaire etc... autant de symptômes trahissant une crise systémique globale monstrueuse, à la dimension des ambitions démesurées de l'ère moderne de notre longue histoire humaine...
Ce cycle de la modernité dont le XXème siècle semble être le chant du cygne qui trouve ses racines idéologiques dans l'universalisme monothéiste connait différentes phases politiques, militaires, culturelles, sociétales au cours de son évolution mais toujours caractérisée par une hégémonie colonialiste constante au service d'intérêts économiques vitaux sans cesse croissants.
L'une des caractéristiques de ce modernisme est de vouloir imposé au Monde ce que Alain de Benoist a qualifié d' "Idéologie du même" : pensée unique, dirigeant et imposant une économie unique, une politique unique, une société unique etc...
Cette stratégie dictatoriale est par essence contre nature et suicidaire car elle s'oppose à la diversité naturelle du Vivant, dont l'espèce humaine est un élément constituant et même par sa conscience devrait en être le gardien principal. Konrad Lorenz, le père de l'éthologie avait bien souligné que la survie des espèces réside dans leurs capacités d'adaptation et que ces dernières dépendent avant tout de leur diversité naturelle...
La religion de l'indistinction
Il ne s'agit pas ici de se lancer dans une critique du libéralisme mais de se focaliser sur une caractéristique principale de son hégémonie colonialiste, transversalité de tous ses combats religieux, économiques, culturels, politiques et militaires : il s'agit de la négation de la diversité humaine dans toutes ses déclinaisons culturelles, coutumières, philosophiques ou politiques...
Cette mentalité intolérante présente de surcroît une dimension manichéenne et dogmatique qui verse très rapidement dans la violence pour imposer une vision sociétale illégitime et contre nature.
A ce titre, et pour rester dans la thématique de la rencontre francophone réalisée à Donetsk ce samedi 31 octobre 2015, force est de constater que la politique centralisatrice jacobine qui s'est imposée pendant la Terreur révolutionnaire est une parfaite illustration de la dictature de la pensée unique exercée aujourd'hui à l'échelle mondiale...
L'abbé Grégoire que Laurent Brayard a cité dans un introduction historique, rappelait également que la moitié de la France en 1792 ne parle pas le français et qu'une politique linguistique est urgente et prioritaire. Or au lieu d'imaginer alors comme les "Girondins" une France multiple préservant ses diversités dans une unité forte, les jacobins entreprirent une véritable campagne d'éradication violente des identités régionales dont la politique linguistique atteint son paroxysme au moment de la 3ème République.
Parallèlement à ces croisades directes, l'arsenal de le "Société du spectacle" décrite par Guy Debord en 1967, a permit au Nouvel Ordre Mondial de conditionner les mentalités soumis à la frénésie consumériste et réaliser une servitude moderne au delà même des visions de "1984", ce roman écrit par Georges Orwell en 1948.
Cette volonté de détruire les identités s'est appuyée sur l'exacerbation de l'individualisme, cette pensée comportementale qui détruit "in fine" les corps sociaux intermédiaires protecteurs des consciences collectives, depuis celle de la famille, jusqu'à celle de la Civilisation culturelle. Tant que les esclaves étaient gavés, le "Meilleur des Mondes" d'Aldous Huxley semblait être une fatalité acceptée par une servitude volontaire de l'Homme moderne.
Mais c'était sans compter sur la permanence immuable des cycles naturels qui sonnait la gals de cet impérialisme mégalomane...
Et voilà que, comme d'un ruisseau détourné par un barrage, lorsque ce dernier se fissure, l'eau reprend son cours initial, restaurant la marche immuable de la Nature. Ainsi, depuis que le Nouvel Ordre Mondial a commencé de vaciller sur ses ambitions démesurées et suicidaires, les peuples que son système politique s’était évertué à mettre au pas et étouffer resurgissent des prisons fissurées de la pensée unique et revendiquent l'exercice de leurs héritages dans la Liberté et la Tradition.
Bien sûr la révolte des peuples a toujours existé depuis l'Antiquité, et nombreux sont les rebelles de l'Histoire qui sont entrés dans la légende des siècles, de la Reine Boudicca au Commandante Che Guevara !
Aujourd'hui l'illusion libérale s'évaporant, les peuples entraînés par la servitude volontaire de leurs dirigeants s'interrogent sur le chaos du Monde; et aspirent de plus en plus à reprendre en main leurs destinées.
Mais une résistance ne peut vivre de sa propre réalité : il lui faut porter un regard nouveau sur l'avenir appuyer sa constructivité sur deux piliers : un projet métapolitique et un leader l'incarnant et l'animant.
C'est ici qu'intervient la Russie, cet empire qui tel un phénix a su renaître in extremis des cendres de son avatar soviétique grâce à la volonté et l'intelligence exceptionnelle de son commandeur Vladimir Poutine.Cet homme qui a su capitaliser les héritages de l'Histoire, après avoir sauvé son pays d'un naufrage organisé par le libéralisme et la faiblesse de ses prédécesseurs est monté aux créneaux de l'Empire russe cible d'une stratégie d'encerclement économique et militaire de plus en plus agressive, menée par le Nouvel Ordre Mondial...
Mais il s'agit de préciser ici ce qu'on entend par "Empire" et de retrouver avant de continuer le sens sémantique et historique de ce mot tant galvaudé qu'il a finit même par être choisi par Napoléon ou les détracteurs du Mondialisme, alors que ces deux gouvernances citées, sont à l'opposé de l'esprit qui animait la gouvernance civilisationnelle des empires de l'Antiquité. Aussi faut-il donc distinguer l'empire civilisationnel de son plagiat, l'empire colonial qui n'est de fait qu'une dilatation d'un concept d'Etat-nation...
La notion d'Empire est universelle mais pas universaliste...
En effet si l'autorité impériale est exigeante et peut faire appel à la violence pour imposer sa "pax" aux peuples conquis, force est de constater que ces derniers subsistent dans leurs identités au sein d'un pacte qui garantissait ses droits culturels, linguistiques, politiques et même juridiques (voir par exemple le procès de Jésus Christ).
Ce "principe de l'imperium" qui permet à une personne d'être citoyen de l'Empire sans abandonner pour autant sa nationalité est possible et même recherché. car l'Empire est avant tout un concept supranational qui ne se définit pas par un territoire comme les royaumes-nations ou plus tard les états-nations centralisateurs.
Pour résumer, l'Empire en respectant les corps sociaux intermédiaires s'attache a conserver la diversité des groupes composant son identité en les unissant sur un socle de valeurs partagées; tandis que l'état-nation prônant l'individualisme, ne reconnait quant à lui que des "sujets" ou des "citoyens" attachés à un territoire, plus facilement contrôlables, soumis et dévoués à un modèle unique.
Après la disparition de l'Empire d'Occident, l'idée impériale va lui survivre en Orient mais aussi dans le Saint Empire Romain Germanique qui se réclame aussi d'une autorité supra nationale et spirituelle. Cette gouvernance impériale va progressivement se désagréger à partir de la querelle des Guelfes et des Gibelins pour disparaître à la Renaissance, tandis que parallèlement, la gouvernance monarchique en consolidant son absolutisme centralisateur donnait de plus en plus de pouvoir à une bourgeoisie dont les intérêts devenaient également ceux d'une aristocratie de cour et de robe devenue affairiste...
Les traces de cette opposition historique entre ces deux styles de gouvernances européennes est toujours visible aujourd'hui, les anciens territoires du Saint Empire Romain Germanique étant pour leur majorité régis par des systèmes fédéraux, opposés au centralisme dont le jacobinisme français en est malheureusement pour nous l'exemple le plus zélé..
Aujourd'hui l'illusion libérale s'évaporant, les peuples entraînés par la servitude volontaire de leurs dirigeants s'interrogent sur le chaos du Monde; et aspirent de plus en plus à reprendre en main leurs destinées.
Mais une résistance ne peut vivre de sa propre réalité : il lui faut porter un regard nouveau sur l'avenir appuyer sa constructivité sur deux piliers : un projet métapolitique et un leader l'incarnant et l'animant.
L'Empire contre l'impérialisme
C'est ici qu'intervient la Russie, cet empire qui tel un phénix a su renaître in extremis des cendres de son avatar soviétique grâce à la volonté et l'intelligence exceptionnelle de son commandeur Vladimir Poutine.Cet homme qui a su capitaliser les héritages de l'Histoire, après avoir sauvé son pays d'un naufrage organisé par le libéralisme et la faiblesse de ses prédécesseurs est monté aux créneaux de l'Empire russe cible d'une stratégie d'encerclement économique et militaire de plus en plus agressive, menée par le Nouvel Ordre Mondial...
Vladimir Poutine, le commandeur élu du dernier Empire du passé et du premier du futur... |
La notion d'Empire est universelle mais pas universaliste...
En effet si l'autorité impériale est exigeante et peut faire appel à la violence pour imposer sa "pax" aux peuples conquis, force est de constater que ces derniers subsistent dans leurs identités au sein d'un pacte qui garantissait ses droits culturels, linguistiques, politiques et même juridiques (voir par exemple le procès de Jésus Christ).
Ce "principe de l'imperium" qui permet à une personne d'être citoyen de l'Empire sans abandonner pour autant sa nationalité est possible et même recherché. car l'Empire est avant tout un concept supranational qui ne se définit pas par un territoire comme les royaumes-nations ou plus tard les états-nations centralisateurs.
Pour résumer, l'Empire en respectant les corps sociaux intermédiaires s'attache a conserver la diversité des groupes composant son identité en les unissant sur un socle de valeurs partagées; tandis que l'état-nation prônant l'individualisme, ne reconnait quant à lui que des "sujets" ou des "citoyens" attachés à un territoire, plus facilement contrôlables, soumis et dévoués à un modèle unique.
Après la disparition de l'Empire d'Occident, l'idée impériale va lui survivre en Orient mais aussi dans le Saint Empire Romain Germanique qui se réclame aussi d'une autorité supra nationale et spirituelle. Cette gouvernance impériale va progressivement se désagréger à partir de la querelle des Guelfes et des Gibelins pour disparaître à la Renaissance, tandis que parallèlement, la gouvernance monarchique en consolidant son absolutisme centralisateur donnait de plus en plus de pouvoir à une bourgeoisie dont les intérêts devenaient également ceux d'une aristocratie de cour et de robe devenue affairiste...
Les traces de cette opposition historique entre ces deux styles de gouvernances européennes est toujours visible aujourd'hui, les anciens territoires du Saint Empire Romain Germanique étant pour leur majorité régis par des systèmes fédéraux, opposés au centralisme dont le jacobinisme français en est malheureusement pour nous l'exemple le plus zélé..
La voie de la subsidiarité
Altusius Johannes père du fédéralisme moderne |
L'époque charnière dans cette lutte entre fédéralisme et centralisme est sans conteste les XIVe et XVe siècles, alors que le concept de l'imperium disparaît progressivement, les aristocraties féodales elles, vont se soumettre à un Etat centralisateur gagné par un esprit bourgeois excité par la découvertes des richesses du Nouveau Monde...
Mais c'est à la fin du XVIème siècle que la dimension moderne de ces deux concepts de gouvernances s'inscrit dans les mentalités politiques :
D'un côté Jean Bodin (1529-1596) grand théoricien de la souveraineté moderne et qui place le pouvoir royal garant et donc au dessus des lois, dans une logique "statonationale" attaché à un territoire défini sur lequel s'exerce un système unique et centralisé renforcé par un pouvoir juridique.
De l'autre côté le philosophe Altusiuss Johannes (1557-1638), qui dans une logique "supranationale" prône la nécessité de garantir une autonomie des corps intermédiaires maintenus et articulés dans un système multiple, fédéral et ouvert.
Le pouvoir fédéral est organisé dans une "subsidiarité ascendante", c'est à dire une attribution progressive des pouvoirs vers une entité plus vaste. Ce concept de fédération ou, entre pays, de supranationalité où c'est l'échelon inférieur qui décide des responsabilités et domaines de compétences de chacun, ne doit pas être confondu avec la subsidiarité descendante qui est une simple décentralisation accordée et contrôlée par l'Etat.
Tout devient possible, compatible et même complémentaire ainsi de cette citoyenneté suisse qui s'exerce sur 3 niveaux : communal, cantonal et fédéral, sans que cela ne remette en cause une de ces trois autorités ...
De la Bretagne au Donbass : "l'Europe aux cents drapeaux"
Depuis que le système libéral victime de son vampirisme vacille sur la vacuité de son idéologie amorale, les peuples naturels, traversant les fractures et soumissions de l'Histoire réapparaissent porteurs à la fois d'un héritage du passé et des promesses d'un futur libéré de la tyrannie de l'argent.
Les "Patries charnelles" renaissent au milieu des ruines...
Les "Patries charnelles" renaissent au milieu des ruines...
Yann Fouéré, un éveilleur des peuples européens |
L'exponentialité des crises multiples annonce la fin prochaine (mais certainement violente) du système libéral. La révolte récentes des peuples d'Europe, sous ses déclinaisons multiples, de l'Ecosse au Donbass, en passant par la Catalogne ou la Grèce par exemple s'apparente aujourd'hui à une mutinerie d'esclaves enchaînés dans une "Union Européenne" faisant naufrage...
Alexandre Douguine appelle dans son essai métapolitique, "La quatrième théorie politique" à la construction d'une nouvelle vision sociétale post moderne, débarrassée de l'individualisme et la marchandisation du monde. Les dernières théories sont mortes de ce qui les avaient fait naître : les socialismes par les révolutions, les fascismes par les guerres, et actuellement le capitalisme, par la marchandisation du monde.
Chacune de ces théories a été précédée dans l'histoire par son objet politique : le pouvoir financier pour le capitalisme, la lutte des classes pour le socialisme, et le nationalisme ethnique pour le fascisme...
Chacune de ces théories a été précédée dans l'histoire par son objet politique : le pouvoir financier pour le capitalisme, la lutte des classes pour le socialisme, et le nationalisme ethnique pour le fascisme...
Il est donc fort à parier que la 4ème théorie politique qui ouvrira vraisemblablement le prochain cycle historique, si elle n’apparaît pas encore dans ses contours exacts, aura certainement comme "objet politique" les "peuples naturels" revendiquant leurs libertés légitimes et leur responsabilités dans la grande marche de l'Histoire.
Lorsque le Nouvel Ordre Mondial, libéré par la fin de la guerre froide, s'est lancé dans sa folle fuite en avant imposant une stratégie du chaos, les peuples encore en conscience de leurs identités natives ont alors entamé un marronnage pour se libérer de l'esclavage suicidaire du monde moderne...
Dans cette courte intervention, je tiens a préciser qu'il ne s'agit pas d'opposer ici la "région" à la "nation",une telle vision réductrice étant justement soumise au manichéisme dogmatique et intolérant d'une pensée unique. Non "Région" et "Nation" sont des identités réelles naturelles et historiques et il s'agit au contraire d'en unir leurs dynamismes en les prolongeant dans un concept impérial composite où toutes leurs identités sont reconnues équitablement.
Français de Bretagne, vivant en Guyane, j'ai une expérience intime des peuples naturels, "minorisés" et non minoritaires... Les dégâts du centralisme aveugle et méprisant sont infinis et détruisent autant les peuples soumis que les Etats prétendant les dominer, car la politique individualiste et centralisatrice en s'attachant à rendre indistincts tous les citoyens d'un pays, ternit la beauté et la richesse de son héritage multiple au profit d'un seul modèle déspiritualisé.
L'arc en ciel moderne est devenu uniforme et gris terne...
Les rébellions "régionales" sont multiples: manifestations corporatistes (que l'état français royal puis républicain s'est attaché a combattre"), combats linguistiques et culturels, revendications politiques allant du fédéralisme à l'indépendance, etc... toutes réclament le droit à leur héritage et à leur avenir, dans une légitimité appelé le "droit des peuples à disposer d'eux mêmes" mais irréalisable dans le contexte individualiste et centralisateur des Etats-nations dominants.
La rébellion du Donbass fidèle au Passé exemple pour l'Avenir |
Mais entre toutes ces rebellions, celle menée par le peuple du Donbass est certainement la plus importante et la plus symbolique car elle est effectuée à la fois dans une dimension culturelle, politique mais aussi militaire, illustrant une réelle et définitive rupture avec le monde esclavagiste du libéralisme occidental.
Cette rébellion est forte et victorieuse, non seulement parce qu'elle est légitime mais aussi parce qu'elle s'inscrit dans un projet que beaucoup nomme eurasiste et qui propose en fait la création d'un monde naturel et multipolaire en opposition à celui, unipolaire, défendu par les USA.
Le peuple du Donbass a ouvert la voie aux autre peuples d'Europe, à chacun maintenant de choisir entre l'asservissement suicidaire ou le combat libérateur...
Avant d'aborder les identités multiples de ma terre ancestrale, je laisse la parole à un ainé du mouvement indépendantiste breton, Yann Fouéré :
Si le préambule a été ouvert par une déclaration de guerre du dictateur Obama aux peuples libres refusant la dictature du Nouvel Ordre Mondial, je laisserai la conclusion à Yann Fouéré ce défenseur des patries charnelles celtes et européennes qui traversa tout le XXème siècle en défendant les identités natives de l'Europe contre leur dissolution dans un monde moderne amoral :
… « Devant la marée montante du matérialisme qui menace de toutes parts d’envahir les cerveaux et les cœurs, qui gagne tous les peuples, la Celtie se doit de vivre et de proclamer la supériorité de l’idéal et la suprématie de l’esprit. Postés aux confins occidentaux de l’Europe, les peuples celtiques se doivent d’épurer, de spiritualiser la civilisation matérielle et sans âme qui nous arrive d’Outre-Atlantique et qui menace de submerger le vieux monde.
C’est à la renaissance de l’esprit celtique que me paraît liée la cause de la vraie civilisation et le salut même de l’Europe. Puissent les peuples d’Europe le comprendre enfin et nous aider dans notre effort de rénovation celtique et bretonne ! Puissent-ils comprendre que jamais une union féconde et efficace de tous les peuples celtiques ne s’est révélée plus nécessaire !
C’est sur ce vœu que je veux terminer ce trop long exposé, avec la certitude que vous tous, représentants de la grande Celtie, vous vous y associerez de tout votre cœur ».
Yann Fouéré 1910-2011
« Les saints bretons et leur œuvre nationale »
conférence donnée au Congrès Celtique de Dinard en septembre 1933
Cette pensée visionnaire, Yann Fouéré continuera à la développer toute sa vie étendant sa vision et son combat à l'ensemble des peuples d'Europe, comme l'illustre son ouvrage angulaire "L"Europe aux cent drapeaux" écrit en 1968...
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya
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Vidéo YouTube d'Obama, le lien ; ICI
Article attaché à la vidéo précédente, le lien : ICI
Alain de Benoist le lein ici :Identité Nation et Région