Le volontaire nouveau est arrivé !

Vers une nouvelle "Brigade internationale"

Après avoir attendu longtemps pour effacer les erreurs du passé et trouver un chemin au sein des Forces armées de la République de Donetsk, notre petit groupe de volontaires français regroupé au sein d'une unité de reconnaissance s'étoffent de semaine en semaine, avec l'entrainement, les missions de combat et l'arrivée régulière de nouveaux combattants venus parfois d'horizons lointains...

C'est ainsi que cette semaine sont arrivés 2 volontaires finlandais, 1 volontaire brésilien et 1 nouveau volontaire français...

Sur le front, après une longue "drôle de guerre" version Minsk, la réactivation du front rend ces derniers jours notre engagement plus concret, brisant la routine d'une cessez le feu hypocrite...

Couvert par les reportages de l'agence DONi News, les présentations individuelles des membres de l'unité continue sous la plume de Laurent Brayard, un autre volontaire français servant sur le front vital de l'information...

Aujourd'hui c'est au tour de Renaud, un combattant dont la solidité physique et morale n'a d'égale que sa jeunesse, de se présenter.

PS : Petite correction au commentaire de la vidéo jointe: lors de ma mutation au sein du Corpus en tant que "Starchi Lieutenant", on m'a proposé un poste au sein de l'Etat Major mais pour rester avec les volontaires, j'ai préféré rejoindre comme chef de groupe (sergent) l'unité de reconnaissance déjà commandée par le Lieutenant "Kadiet".

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya




L'article initial, le lien ici :DONi press

Renaud, volontaire dans le Donbass, 
la jeunesse et la force tranquille


Publié le 13 Novembre 2015     

"Les Français affluent dans le Donbass, le réveil de notre Peuple quant à la situation de la guerre dans le Donbass s’amorce de jour en jour. Les positions de l’Ukraine brune en France d’abord fortes et paraissant cimentées par les médias s’effritent au fil des nouvelles qui percent, alors les Français arrivent. Ils n’ont pas d’avions comme la fameuse escadrille Normandie-Niémen, ils viennent pour servir dans l’infanterie comme simples soldats. Les premiers arrivés étaient des aventuriers. Ceux-là sont repartis. Il n’y avait derrière eux aucun réseau c’était le temps des milices et de l’improvisation la plus totale. Ce temps-là est terminé.

Les réseaux se sont organisés, désormais le système D s’est évanoui, une structure de soutien existe à l’arrière du Donbass, à Donetsk. Les voyages et passages sont assurés, les hommes pris en main quasiment à leur arrivée et emmenés directement dans les casernes pour leur incorporation. Documents administratifs, tests, entraînements, rencontre avec les officiers, il ne s’agit plus d’une armée d’insurrection mais d’une armée républicaine. Le temps des insurgés est terminé, celui de l’amalgame est venu. Le parallèle est étonnant entre l’amalgame des bataillons des volontaires nationaux de la Révolution française avec des troupes de ligne et ce qui se passe dans le Donbass. C’est une désormais une véritable armée, pas question de mercenariats comme les étrangers servant pour l’Ukraine brune, plus question d’aventuriers ou de fantaisistes. Place désormais à de vrais volontaires et engagés, des hommes libres, des hommes aux convictions ancrées et au sens du devoir.


Renaud est l’un de ces volontaires de la troisième génération. La première ayant disparu, c’est la seconde qui encadre celle qui arrive. L’homme a 23 ans, il est arrivé en septembre et n’aura pas encore rencontré son « conscrit » le jeune Philippe que nous évoquions dans un autre article. Son phrasé est simple et concis, Renaud n’a pas fait de longues études mais il a de la suite dans les idées et possède une culture et des connaissances qui démontrent que l’intérêt et un bon entourage sont de meilleures garanties d’une bonne formation intellectuelle qu’une grande école castratrice. C’est par sa mère que Renaud entre dans la danse de la guerre du Donbass. Cette dernière s’intéressait avant lui à la cause, au Maïdan, aux événements terribles du début de la guerre dans le Donbass. Grâce à elle, il s’intéresse, s’informe, comprend et décide. C’est avec sa bénédiction que cette femme courageuse laissa donc son fils partir un beau jour du tout début de septembre 2015.

Il sert actuellement dans les forces républicaines et semblait tout à fait dans son univers lorsque je le rencontrais un mois plus tard. Aussi discret que Philippe, aussi décidé et volontaire, c’est une force tranquille qui habite le jeune soldat : « nous ne lâcherons pas, pas avant la victoire ! ». Le discours est limpide, il n’y a pas de longues rhétoriques et de ronds de jambe, Renaud va droit au but. Son service pendant cinq ans dans la Gendarmerie auxiliaire se ressent positivement : calme, capacité d’écoute, discipline, posé, le jeune homme est assurément armé pour cette guerre difficile où il s’est jeté. Car le bon soldat n’est pas tant celui qui sait se battre, mais surtout celui qui sait s’intégrer, obéir et agir selon le mouvement général insufflé par l’officier. Depuis son arrivée, d’autres l’ont rejoint, le dernier en date que nous dénommerons Ivan est un Occitan. Ancien d’une unité de parachutistes, passé à l’agriculture, c’est le petit dernier qui vient d’intégrer en ce jour la caserne. Derrière lui en orbite se trouvent quatre autres Français qui comme Renaud et Ivan intégreront les forces de Donetsk au moment où le front semble pouvoir s’enflammer au vu des provocations et agitations ukrainiennes. Leur nombre ne changera pas la donne dans le Donbass, mais du moins leur aide individuelle restera le symbole lumineux d’une France qui elle aussi ne se rendra pas sans combattre."

Laurent Brayard, volontaire français, journaliste à DONi news


Sources de l'article :

Site DONi Press, le lien :: ICI


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Pour nous soutenir...

Pour aider les volontaires étrangers présents (21) dans l'unité, vous pouvez envoyez vos dons mêmes les plus modestes à l'adresse bancaire suivante. Les sommes collectées servent :
- A compléter l'équipement individuel de chacun (surtout à l'approche de l'hiver)
- A subvenir aux besoins de vie courante des volontaires 
- A couvrir les frais administratifs comme le renouvellement de visas par exemple
- A payer les frais de logement et de transport sur Donetsk, lors des repos 
- A réaliser des aides humanitaires auprès d’hôpitaux, d’orphelinat, de maisons de retraites etc...

Actuellement aucun système bancaire ne fonctionne dans le Donbass, et les sommes sont collectées sur un compte en France avant d'être envoyées par tranche de 300 euros vers l'unique bureau Western Union local qui fonctionne à Donetsk.

Merci d'avance de votre soutien matériel :








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