L'escalade de la provocation ukrainienne
Kiev à la recherche d'un détonateur médiatique
Cela fait plus d'un mois que Kiev, piétinant sans vergogne les accords de paix signés Minsk, a engagé un réarmement lourd puis une réactivation de la ligne de front, signes annonciateurs d'une prochaine offensive majeure de l'A.T.O. (opération anti-terroriste lancée en avril 2014 contre la population du Donbass)
La réactivation coordonnée du front par des provocations ukrainiennes quotidiennes et exponentielles semble aujourd'hui rechercher de facto une réaction de la part des forces armées républicaines, qui bien que légitime sera à n'en pas douter présentée comme un "casus belli" par le système médiatico politique occidental.
Il faut en effet pour les occidentaux étranglés par une crise systémique relancer la guerre en se victimisant et justifiant ainsi un offensive de Kiev destinée a sauver un régime collaborateur en faillite et réparer l'humiliation diplomatico militaire subie par la stratégie atlantiste en Syrie, après que la Russie ait dévoilé au monde l’ambiguïté cynique de sa cupide politique internationale
Evolution du déploiement militaire ukrainien entre le 9 et le 22 novembre 2015
Il n'est pas besoin de sortir de Saint Cyr pour comprendre au vu de ces cartes l'intention de Kiev de relancer très prochainement une guerre de mouvement, et les récents déploiements de ses unités d'assaut semblent confirmer l'hypothèse déjà présentée ici le 12 novembre dernier (le lien ici : Un quitte ou double politico militaire)
L'hypothèse la plus vraisemblable et que semblent en effet confirmer les concentrations d'artillerie et de blindés ukrainiennes, serait de lancer une pression offensive au Nord et à l'Ouest de Donetsk, qui en visant des objectifs tels que Sparta, Peski ou Olexandrovka par exemple chercherait essentiellement à "Fixer" les forces de réserve de la République sur cette ligne de front vitale, pour permettre de "Déborder" plus au Sud par un cisaillement vers l'Est du territoire républicain, destiné à isoler les forces déployées dans le secteur de Novoazovsk, couper les voies logistiques au Sud de Donetsk, et reprendre le contrôle de la frontière avec la Russie qui est toute proche.
Le déploiement réalisé par Kiev n'a jamais été aussi important, par exemple pas moins de 220 chars d'assaut arrivants sur la ligne de front on été repérés ces derniers jours par les services de renseignement de la DNR, sans compter les véhicules de combat d'infanterie et les unités d'appui feu (artillerie lourde, mortiers etc...) Pour les détails, voir les points de situation quotidiens publiés ici : SITREP du 19 au 25 novembre 2015
La réactivation ukrainienne lente du front observée (y compris par l'OSCE) ne semble pas en revanche être la préparation stratégique à l'offensive, mais plutôt une phase préliminaire destinée a servir la propagande occidentale en provoquant les forces armées républicaines pour les engager dans une réaction militaire d'envergure défensive et qui sera immédiatement exploitée par Kiev avec l'appui des collabos occidentaux et de leur merdiacratie, comme une rupture majeure des accords de Minsk et un prétexte à relancer un assaut massif sur le Donbass.
La nécessité pour KIev et ses parrains occidentaux de se victimiser aux yeux de l'opinion médiatico-diplomatique est une condition sine qua non à leur nouvelle agression, surtout depuis que la stratégie russe en Syrie a dénoncé l’ambiguïté occidentale, réveillant (enfin) la suspicion de l'opinion concernant la probité de l'OTAN...
La question est de savoir jusqu'où et pendant combien de temps Kiev, à la recherche d'une victoire militaro-politique vitale, est en mesure de maintenir cette campagne de provocations meurtrières quotidiennes (entre 15 et 20 violations quotidiennes du cessez le feu) et si, devant la discipline des forces armées de la DNR, le gouvernement de Porochenko ne sera pas tenté in fine de réaliser un "false flag" imputable à Donetsk ou à Moscou pour justifier sa nouvelle offensive.
Ce qui est sûr c'est que le gouvernement ukrainien ne pourra plus maintenir longtemps une telle armée en campagne sur un front hivernal, et que le jeu d'un "quitte ou double" apparaît de plus en plus être l'option de ces marionnettes étasuniennes animées par une stratégie meurtrière jusqu’au-boutiste et irresponsable.
En attendant, sur un front gratifié d'un redoux temporaire de la température, nous multiplions au milieu des provocations ennemies croissantes nos missions statiques et dynamiques, confirmant par nos observations la préparation exponentielle ukrainienne à une offensive majeure...
La nécessité pour KIev et ses parrains occidentaux de se victimiser aux yeux de l'opinion médiatico-diplomatique est une condition sine qua non à leur nouvelle agression, surtout depuis que la stratégie russe en Syrie a dénoncé l’ambiguïté occidentale, réveillant (enfin) la suspicion de l'opinion concernant la probité de l'OTAN...
La question est de savoir jusqu'où et pendant combien de temps Kiev, à la recherche d'une victoire militaro-politique vitale, est en mesure de maintenir cette campagne de provocations meurtrières quotidiennes (entre 15 et 20 violations quotidiennes du cessez le feu) et si, devant la discipline des forces armées de la DNR, le gouvernement de Porochenko ne sera pas tenté in fine de réaliser un "false flag" imputable à Donetsk ou à Moscou pour justifier sa nouvelle offensive.
Ce qui est sûr c'est que le gouvernement ukrainien ne pourra plus maintenir longtemps une telle armée en campagne sur un front hivernal, et que le jeu d'un "quitte ou double" apparaît de plus en plus être l'option de ces marionnettes étasuniennes animées par une stratégie meurtrière jusqu’au-boutiste et irresponsable.
Gilles, le dernier volontaire français en mission d'observation sur un poste avancé entre les deux lignes de front |
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya